Créée en mars 2010, la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) a ouvert les travaux de sa rencontre annuelle à Praia (Cap-Vert), le mercredi 20 novembre 2013. Au cours de cette journée, la CAOPA a fait le bilan de ses activités de mars 2010 à octobre 2013.La sécurité alimentaire passe par une meilleure organisation de certains secteurs clés en Afrique. Au niveau de la pêche artisanale, les acteurs l’ont compris, depuis peu. Ainsi, après avoir mis en place la CAOPA, ils ont mené des actions diverses durant les trois années précédentes. Le rapport rendu public par son bureau, justifie ces actions. Sur les douze (12) actions jugées prioritaires : l’amélioration des aptitudes managériales des leaders ; l’amélioration des aptitudes techniques des opérateurs de base; la mobilisation de ressources internes ; l’élaboration d’un manuel de procédures, l’on dénote un engagement sérieux de la Confédération à promouvoir et contribuer à une optimisation des ressources halieutiques. Selon le rapport, qui date de février 2011, la CAOPA a co-organisé, en partenariat avec le Service des Eglises évangéliques d’Allemagne, le développement (EED) devenu Pain pour le monde (PPM), un atelier portant sur la pêche et la sécurité alimentaire. Au cours de l’année 2011, elle a organisé du 22 au 24 novembre 2011 à Saly, au Sénégal, un atelier régional sur la transparence dans le secteur de la pêche maritime en Afrique. Du 18 au 21 novembre 2012, la CAOPA a organisé en terre ivoirienne la conférence des femmes sur le thème : « Améliorer la contribution de la pêche artisanale à la sécurité alimentaire. Le rôle des femmes ». La CAOPA a aussi organisé le 22 novembre 2012, à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) un atelier pour le compte des femmes sur le thème : « les Femmes de la Pêche Artisanale face au Commerce des Produits de la Pêche en Afrique de l’Ouest : Quelle prise en compte ?»
Ogou Dama, envoyé spécial au Cap-Vert
Ogou Dama, envoyé spécial au Cap-Vert