Il doit être en ce moment très malheureux, notre cher ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi. C’est que son opération sur le retour des militaires exilés a foiré. En effet, alors que depuis plusieurs jours, ses services et la presse proche du pouvoir l’annonçaient comme l’affaire du siècle, ce sont finalement un capitaine de gendarmerie et quatre sous-officiers qui ont répondu à l’appel du ministre de la Défense.
Le pauvre s’est vu contraint de faire contre mauvaise fortune bon cœur. « Je suis persuadé qu’après vous, d’autres suivront. Je souhaite que vous soyez des pionniers de ce retour après le groupe de juillet 2011 », a-t-il confié à la presse. Avant de tenter de rassurer, à nouveau, les militaires réticents à faire le voyage retour vers la Côte d’Ivoire. « Soyez dans la joie. C’est un grand jour pour vous. Déstressez-vous. Rien ne vous arrivera à Abidjan. Le président de la République m’a donné les consignes pour cela », a-t-il expliqué à ses interlocuteurs.
Une fois de plus donc, le ministre Koffi Koffi et le régime ont échoué dans leur volonté de ruser avec les exilés, qu’ils soient civils ou militaires. En effet, au lieu de discuter franchement avec eux dans le cadre d’un projet d’amnistie générale, qui garantirait à tous la quiétude à leur retour, le pouvoir préfère louvoyer en préférant débaucher quelques uns.
Il faut simplement espérer qu’après cet autre échec, le pouvoir va changer de fusil d’épaule et engager des discussions sérieuses avec tous les exilés qui ne demandent qu’à rentrer dans leur pays. A condition, bien entendu, que les choses se passent dans les règles de l’art. Dans le respect de la dignité et des droits élémentaires des uns et des autres.
GTG
Le pauvre s’est vu contraint de faire contre mauvaise fortune bon cœur. « Je suis persuadé qu’après vous, d’autres suivront. Je souhaite que vous soyez des pionniers de ce retour après le groupe de juillet 2011 », a-t-il confié à la presse. Avant de tenter de rassurer, à nouveau, les militaires réticents à faire le voyage retour vers la Côte d’Ivoire. « Soyez dans la joie. C’est un grand jour pour vous. Déstressez-vous. Rien ne vous arrivera à Abidjan. Le président de la République m’a donné les consignes pour cela », a-t-il expliqué à ses interlocuteurs.
Une fois de plus donc, le ministre Koffi Koffi et le régime ont échoué dans leur volonté de ruser avec les exilés, qu’ils soient civils ou militaires. En effet, au lieu de discuter franchement avec eux dans le cadre d’un projet d’amnistie générale, qui garantirait à tous la quiétude à leur retour, le pouvoir préfère louvoyer en préférant débaucher quelques uns.
Il faut simplement espérer qu’après cet autre échec, le pouvoir va changer de fusil d’épaule et engager des discussions sérieuses avec tous les exilés qui ne demandent qu’à rentrer dans leur pays. A condition, bien entendu, que les choses se passent dans les règles de l’art. Dans le respect de la dignité et des droits élémentaires des uns et des autres.
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