Depuis plusieurs années, la production de disques a considérablement baissé en Côte d’Ivoire. De nombreux artistes qui avaient habitué les mélomanes en général et leurs fans en particulier à sortir un disque tous les deux (2) ou trois (3) ans sont curieusement tombés dans ce qu’il conviendrait de considérer comme un désert artistique. En dehors des “ Dj” désormais promoteurs du coupé-décalé qui se distinguent par leur prolixité, les zougloumen, Reggaemen et autres (re)connus comme des tenors des variétés musicales sont de moins en moins productifs. Que se passe-t-il ? Seraient-ils en manque d’inspiration ? Ces hommes et femmes qui ont fait les beaux jours de la musique ivoirienne auraient-ils décidé de plier l’échine face à la “sagacité” de disc-jockeys dont l’inspiration est aujourd’hui à la pointe des records en matière de création musicale?
De telles interrogations ne sont certainement pas oiseuses si l’on s’en tient à l’actualité musicale ivoirienne. En dehors de Meiway et d’Alpha Blondy qui ont sorti au cours de cette année, un disque chacun, la plupart de ceux qu’on considère comme les « grands » sinon les « doyens » de la musique made in Côte d’Ivoire sont plutôt timides. Par exemple, le dernier disque en date d’Ismael Isaac « Black System » est sorti sur le marché du disque en l’an 2000. Même si treize (13) ans après, cette œuvre continue de faire danser des foules et de faire vivre son auteur à travers les concerts organisés ça et là, les mélomanes attendent depuis longtemps le nouvel opus du « Gangaba de Treichville ». Un autre exemple, Chantal Taiba dont le style musical « Matiko », a été révélé au public ivoirien par l’album « Népata » sorti en Décembre 2000 qui est resté 13 ans plus tard sans suite. On pourrait allonger la liste avec les Bailly Spinto, Woody, etc. Pour justifier ce qu’il conviendrait de considérer comme un recul, nombre de ces artistes évoquent la piraterie. Un fléau qui a pris des proportions incommensurables ces dix dernières années et qui oblige les producteurs à être réticents quant à investir dans la production de disques. Ce qui explique en partie le fait que des artistes soient obligés de s’autoproduire. C’est le cas de Fadal Dey entre autres. En dehors de la piraterie, l’autre raison évoquée, c’est la crise sociopolitique et militaire de ces dernières années qu’a connue le pays d’Houphouët-Boigny, laquelle a conduit pas mal d’artistes (Gadji Celi, Serges Kassy, Aicha Koné, etc.) sur le chemin de l’exil. Même si vraisemblablement, ces artistes ne chôment pas dans leur pays d’accueil, leur situation nouvelle d’exilé peut à certains égards, constituer un frein à leur épanouissement artistique.
F.K
De telles interrogations ne sont certainement pas oiseuses si l’on s’en tient à l’actualité musicale ivoirienne. En dehors de Meiway et d’Alpha Blondy qui ont sorti au cours de cette année, un disque chacun, la plupart de ceux qu’on considère comme les « grands » sinon les « doyens » de la musique made in Côte d’Ivoire sont plutôt timides. Par exemple, le dernier disque en date d’Ismael Isaac « Black System » est sorti sur le marché du disque en l’an 2000. Même si treize (13) ans après, cette œuvre continue de faire danser des foules et de faire vivre son auteur à travers les concerts organisés ça et là, les mélomanes attendent depuis longtemps le nouvel opus du « Gangaba de Treichville ». Un autre exemple, Chantal Taiba dont le style musical « Matiko », a été révélé au public ivoirien par l’album « Népata » sorti en Décembre 2000 qui est resté 13 ans plus tard sans suite. On pourrait allonger la liste avec les Bailly Spinto, Woody, etc. Pour justifier ce qu’il conviendrait de considérer comme un recul, nombre de ces artistes évoquent la piraterie. Un fléau qui a pris des proportions incommensurables ces dix dernières années et qui oblige les producteurs à être réticents quant à investir dans la production de disques. Ce qui explique en partie le fait que des artistes soient obligés de s’autoproduire. C’est le cas de Fadal Dey entre autres. En dehors de la piraterie, l’autre raison évoquée, c’est la crise sociopolitique et militaire de ces dernières années qu’a connue le pays d’Houphouët-Boigny, laquelle a conduit pas mal d’artistes (Gadji Celi, Serges Kassy, Aicha Koné, etc.) sur le chemin de l’exil. Même si vraisemblablement, ces artistes ne chôment pas dans leur pays d’accueil, leur situation nouvelle d’exilé peut à certains égards, constituer un frein à leur épanouissement artistique.
F.K