Abidjan - Le ministre de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), Bruno Nabagné Koné, a procédé jeudi à Abidjan, à l’ouverture officielle de la 19ème réunion du groupe AFRINIC qui se tient autour du thème "renforcer l’infrastructure de l’internet pour un accès fiable et sécurisé en Afrique".
Les travaux de réflexions qui ont débuté depuis samedi et qui prennent fin dans deux jours, ont permis pendant toute la semaine de s’étendre sur les enjeux non seulement techniques mais aussi politiques du développement Internet.
" Internet est devenu de façon remarquable un enjeu économique globalement mais plus particulièrement pour l’Afrique. Nous avons besoin de rapidement saisir les subtilités de cet enjeu afin d’en faire un vrai outil de développement économique et humain" a affirmé le directeur général d’AFRINIC, Adiel Akplogan, lors de cette rencontre.
Il a en outre remercié le Gouvernement de Côte d’Ivoire pour tout le soutien qu’il a apporté à l’organisation de sa 19èmeréunion internationale, faisant du pays, le quatrième en Afrique de l’Ouest où se tient ce genre de rencontre après le Sénégal, le Nigeria et la Gambie.
M. Adiel Akplogan a souligné qu’AFRINIC de par sa mission continuera à s’investir d’arrache-pied pour insuffler au paysage technologique de la région, la dynamique nécessaire afin qu’elle se positionne "sur la bonne trame". "Cet engagement ne pourra être possible que si nous bâtissons une vraie communauté de responsabilité partagé, solide et diligente, principalement sur le plan technique mais aussi sur le plan politique", a-t-il ajouté.
Le DG d’AFRINIC a fait savoir qu’ au-delà d’être une technologie, Internet est une culture que les africains doivent appréhender et s’en imprégner, en prenant en considération leur propre environnement.
Il a soutenu que la puissance du réseau Internet émane de la distribution et la décentralisation de la responsabilité qu’il porte et a affirmé qu’un tel type de système pour être efficacement géré, a besoin d’une coopération et d’une coordination efficace et soutenu entre tous les acteurs.
"L’engagement devrait être global. Nous avons plus que tout besoin d’un Internet ouvert et porteur d’innovations" a-t-il exhorté, espérant que ces travaux à Abidjan insuffleront suffisamment de motivation et créeront des liens pour qu’il y ait en Côte d’Ivoire, une approche multi-acteurs qui aide à trouver des solutions aux problèmes complexes que pose l’utilisation d’Internet.
Pour sa part le ministre Bruno Nabagné Koné a affirmé que le Gouvernement a inscrit dans ses priorités, la promotion de l’accessibilité et de l’usage des TIC à travers le slogan, "un ivoirien, un ordinateur et une connexion internet" et ce pour aboutir à l’inclusion numérique.
Il a ajouté que pour réussir le développement des TIC, la Côte d’Ivoire a adopté un plan national de migration vers IPv6 dont la mise en œuvre est prévue pour 2014, et va s’achever en 2018. Le porte-parole du gouvernement a souhaité que ces travaux de réflexions aident la Côte d’Ivoire à adopter les meilleures pratiques en matière de gouvernance numérique.
IPv6 est la prochaine génération (IP) de protocole Internet standard d’adresse qui viendra compléter et éventuellement remplacer IPv4, le protocole que la plupart des services Internet utilisent aujourd’hui.
Une adresse IP est essentiellement une adresse postale pour chaque dispositif connecté à Internet. Sans l’un, les sites ne sauraient pas où envoyer les informations à chaque fois que vous effectuez une recherche ou essayez d’accéder à un site Web, rappelle-t-on.
(AIP)
Amak/kam
Les travaux de réflexions qui ont débuté depuis samedi et qui prennent fin dans deux jours, ont permis pendant toute la semaine de s’étendre sur les enjeux non seulement techniques mais aussi politiques du développement Internet.
" Internet est devenu de façon remarquable un enjeu économique globalement mais plus particulièrement pour l’Afrique. Nous avons besoin de rapidement saisir les subtilités de cet enjeu afin d’en faire un vrai outil de développement économique et humain" a affirmé le directeur général d’AFRINIC, Adiel Akplogan, lors de cette rencontre.
Il a en outre remercié le Gouvernement de Côte d’Ivoire pour tout le soutien qu’il a apporté à l’organisation de sa 19èmeréunion internationale, faisant du pays, le quatrième en Afrique de l’Ouest où se tient ce genre de rencontre après le Sénégal, le Nigeria et la Gambie.
M. Adiel Akplogan a souligné qu’AFRINIC de par sa mission continuera à s’investir d’arrache-pied pour insuffler au paysage technologique de la région, la dynamique nécessaire afin qu’elle se positionne "sur la bonne trame". "Cet engagement ne pourra être possible que si nous bâtissons une vraie communauté de responsabilité partagé, solide et diligente, principalement sur le plan technique mais aussi sur le plan politique", a-t-il ajouté.
Le DG d’AFRINIC a fait savoir qu’ au-delà d’être une technologie, Internet est une culture que les africains doivent appréhender et s’en imprégner, en prenant en considération leur propre environnement.
Il a soutenu que la puissance du réseau Internet émane de la distribution et la décentralisation de la responsabilité qu’il porte et a affirmé qu’un tel type de système pour être efficacement géré, a besoin d’une coopération et d’une coordination efficace et soutenu entre tous les acteurs.
"L’engagement devrait être global. Nous avons plus que tout besoin d’un Internet ouvert et porteur d’innovations" a-t-il exhorté, espérant que ces travaux à Abidjan insuffleront suffisamment de motivation et créeront des liens pour qu’il y ait en Côte d’Ivoire, une approche multi-acteurs qui aide à trouver des solutions aux problèmes complexes que pose l’utilisation d’Internet.
Pour sa part le ministre Bruno Nabagné Koné a affirmé que le Gouvernement a inscrit dans ses priorités, la promotion de l’accessibilité et de l’usage des TIC à travers le slogan, "un ivoirien, un ordinateur et une connexion internet" et ce pour aboutir à l’inclusion numérique.
Il a ajouté que pour réussir le développement des TIC, la Côte d’Ivoire a adopté un plan national de migration vers IPv6 dont la mise en œuvre est prévue pour 2014, et va s’achever en 2018. Le porte-parole du gouvernement a souhaité que ces travaux de réflexions aident la Côte d’Ivoire à adopter les meilleures pratiques en matière de gouvernance numérique.
IPv6 est la prochaine génération (IP) de protocole Internet standard d’adresse qui viendra compléter et éventuellement remplacer IPv4, le protocole que la plupart des services Internet utilisent aujourd’hui.
Une adresse IP est essentiellement une adresse postale pour chaque dispositif connecté à Internet. Sans l’un, les sites ne sauraient pas où envoyer les informations à chaque fois que vous effectuez une recherche ou essayez d’accéder à un site Web, rappelle-t-on.
(AIP)
Amak/kam