Œuvrer pour l’instauration et la consolidation d’un climat de paix favorable à la réconciliation nationale, tel est l’objectif principal de la campagne de promotion des droits de l’homme, de la culture de la paix, la démocratie, la non-violence, le dialogue pour la réconciliation post-crise en Côte d’Ivoire, qui a été lancé le jeudi 28 novembre dernier à Cocody. Sur le thème : «Le rôle de la femme dans le processus de réconciliation nationale». En présence des leaders religieux et des autorités coutumières, associations de femmes et de jeunes. A l’ouverture de cette opération qui va durer jusqu’au 28 février prochain, Assoumou Kabran, directeur de cabinet représentant de la ministre Kandia Camara, présidente de la cérémonie, a invité les populations en général et les acteurs en particulier à «prendre soin de la paix et créer en tout homme la propension à rejeter la violence et prendre en compte la responsabilité sociale, le respect de la vie, la non violence et les droits de l’homme» a-t-il préconisé. Le Pr Mathieu Lou Bamba, secrétaire général de la Commission ivoirienne pour l’Unesco, a mis en mission les professionnels des médias, les chefs traditionnels, les jeunes, et surtout les femmes. «Les femmes ? Elles donnent la vie et savent mieux que quiconque s’engager à la protéger. Et pourtant, elles sont les grandes victimes qui mieux qu’elles et les médias peuvent mieux prôner la paix?» a-t-il expliqué. Aimé Zébéyou, présidente de l’association des femmes juristes, a animé une conférence sur le thème du jour.
J.P
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