La voie express Abobo-Anyama sera livrée en mai 2014. Mais, les responsables du projet ne menacent pas moins face à certains écueils.
La construction de la route Abobo-Anyama s’achèvera dans le délai. Quoique des raisons diverses, selon Claude Kipré, chef de mission de la société en charge du projet, (Nse-Ci), aient provoqué un ralentissement de l’ouvrage. De son avis, certaines constructions des opérateurs économiques devenues des fosses septiques en constituent un motif majeur. «Pour l’instant, nous sensibilisons les propriétaires de ces entreprises. Progressivement, on réussira à les convaincre. Si dans deux semaines ils refusent de partir, nous serons obligés de passer à la phase de répression», prévient-il. A la raison susmentionnée s’ajoute celle de la saison des pluies qui ne facilite pas toujours la tâche aux employés et impacte négativement les installations des réseaux téléphoniques. En effet, sur une distance de 4,6 km, en double tracée, jusqu’à la gare d’Anyama, les travaux de prolongement de la voie principale d’Abobo, à partir de Pk18, vont bon train. Le constat a été fait, hier, à Anyama. Les ouvriers sont à pied d’œuvre. Plusieurs caterpillars, des camions de sable, des caniveaux sont nettement visibles. Plus loin, des dalots sont en construction pour l’écoulement des eaux usées. A en croire M. Kipré, les travaux de la voie express d’Anyama ont repris, juste après la visite du chef de l’Etat. Pour lui, bien qu’il ait eu un ralentissement de l’opération, il n’en demeure pas moins que la voie soit livrée dans le délai indiqué. Il soutient que ce sont plus de 50 personnes qui travaillent sur le chantier. «Dans un mois, l’effectif va atteindre plus de 100 personnes», révèle-t-il. Les ouvriers sont à la phase de terrassement et de l’assainissement. A l’inquiétude des riverains dont Souleymane Binaté, que nous avons rencontré, qui craignent que l’ouvrage ne puisse pas finir à la date prévue, le chef de mission oppose l’assurance. «Ils ne sont pas des techniciens. Ils ne peuvent pas comprendre la technicité des travaux. Ils n’ont donc pas de souci à se faire», atteste-t-il. Kouman Kouadio, ouvrier pour le compte de la société réalisatrice, affirme qu’il n’y a pas de difficultés majeures pour la livraison de l’infrastructure. «Nous sommes plus de vingt personnes chargées du volet assainissement. Tout le monde est occupé à quelque chose. Vous êtes là et vous constatez que tout le monde est au four et au moulin. Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter», informe-t-il. En effet, grâce à un financement de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) et de l’Etat de Côte d’Ivoire, cet ouvrage va mettre fin à la souffrance des populations d’Abobo et d’Anyama. En effet, ce projet qui est scindé en deux parties -aménagement de la route Abobo-Anyama et construction de la voie d’accès de l’hôpital général d’Anyama- va favoriser la libre circulation des personnes et des biens, dans la mesure où le transport se fera de façon aisée. Le coût de cette opération, 8 milliards Fcfa environ, pourrait être revu à la hausse. Les travaux dureront 24 mois, à compter de la date du lancement. Les populations attendent donc !
Fatou Sylla
La construction de la route Abobo-Anyama s’achèvera dans le délai. Quoique des raisons diverses, selon Claude Kipré, chef de mission de la société en charge du projet, (Nse-Ci), aient provoqué un ralentissement de l’ouvrage. De son avis, certaines constructions des opérateurs économiques devenues des fosses septiques en constituent un motif majeur. «Pour l’instant, nous sensibilisons les propriétaires de ces entreprises. Progressivement, on réussira à les convaincre. Si dans deux semaines ils refusent de partir, nous serons obligés de passer à la phase de répression», prévient-il. A la raison susmentionnée s’ajoute celle de la saison des pluies qui ne facilite pas toujours la tâche aux employés et impacte négativement les installations des réseaux téléphoniques. En effet, sur une distance de 4,6 km, en double tracée, jusqu’à la gare d’Anyama, les travaux de prolongement de la voie principale d’Abobo, à partir de Pk18, vont bon train. Le constat a été fait, hier, à Anyama. Les ouvriers sont à pied d’œuvre. Plusieurs caterpillars, des camions de sable, des caniveaux sont nettement visibles. Plus loin, des dalots sont en construction pour l’écoulement des eaux usées. A en croire M. Kipré, les travaux de la voie express d’Anyama ont repris, juste après la visite du chef de l’Etat. Pour lui, bien qu’il ait eu un ralentissement de l’opération, il n’en demeure pas moins que la voie soit livrée dans le délai indiqué. Il soutient que ce sont plus de 50 personnes qui travaillent sur le chantier. «Dans un mois, l’effectif va atteindre plus de 100 personnes», révèle-t-il. Les ouvriers sont à la phase de terrassement et de l’assainissement. A l’inquiétude des riverains dont Souleymane Binaté, que nous avons rencontré, qui craignent que l’ouvrage ne puisse pas finir à la date prévue, le chef de mission oppose l’assurance. «Ils ne sont pas des techniciens. Ils ne peuvent pas comprendre la technicité des travaux. Ils n’ont donc pas de souci à se faire», atteste-t-il. Kouman Kouadio, ouvrier pour le compte de la société réalisatrice, affirme qu’il n’y a pas de difficultés majeures pour la livraison de l’infrastructure. «Nous sommes plus de vingt personnes chargées du volet assainissement. Tout le monde est occupé à quelque chose. Vous êtes là et vous constatez que tout le monde est au four et au moulin. Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter», informe-t-il. En effet, grâce à un financement de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) et de l’Etat de Côte d’Ivoire, cet ouvrage va mettre fin à la souffrance des populations d’Abobo et d’Anyama. En effet, ce projet qui est scindé en deux parties -aménagement de la route Abobo-Anyama et construction de la voie d’accès de l’hôpital général d’Anyama- va favoriser la libre circulation des personnes et des biens, dans la mesure où le transport se fera de façon aisée. Le coût de cette opération, 8 milliards Fcfa environ, pourrait être revu à la hausse. Les travaux dureront 24 mois, à compter de la date du lancement. Les populations attendent donc !
Fatou Sylla
