Abidjan - Depuis Paris, où il prend part au forum économique franco-africain, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a tranché, mercredi, sur l’opportunité d’organiser des états généraux tels que proposés par le Front populaire ivoirien (Fpi), l’ancien parti au pouvoir, qu’il invite plutôt à favoriser la mise en oeuvre des "accords politiques" inter-ivoiriens conclus de 2002 à 2007, à travers les accords de Linas-Marcousis (janvier 2003), de Prétoria (2004-2005) et de Ouagadougou (mars 2007).
"Il n’y a plus d’utilité" à recourir à une telle initiative pour parvenir à un ancrage politique, a laissé entendre M. Ouattara, mercredi, lors d’une interview sur une radio française, en réponse à une question sur l’opportunité des états généraux proposés par la formation de l’ex-président Laurent Gbagbo, rappelant que le pays a déjà connu des expériences similaires qui n’ont pas fait bouger les lignes.
"En Côte d’Ivoire, nous avons eu l’expérience de plusieurs rencontres pour la réconciliation (...). Je me souviens même pas des différents termes, et ça n’a rien donné. Et malheureusement, il y a eu ce conflit", a-t-il justifié, estimant que les ’"accords de Linas-Marcoussis, Prétoria et Ouagadougou ont réglé tout ce qui divisait les Ivoiriens, et qu’il n’y a plus d’utilité".
Sans entretenir la polémique, le chef de l’Etat ivoirien s’est déjà prononcé, le 29 novembre, sur la question lors d’une conférence de presse ayant sanctionné sa récente visite d’Etat dans la région de Gbêkê, dans le centre-nord du pays, et appelle sagement à "mettre en œuvre ce qui a été décidé ensemble avec le Fpi pendant cette période, où leur président était Président de la Côte d’Ivoire".
Mercredi, le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre sous Laurent Gbagbo, a remis l’appel du pied de sa formation sur sa proposition des états généraux, en ironisant même que Ouattara n’y a affiché qu’une position personnelle. "Je n’ai pas l’impression que M. Ouattara ait rejeté l’idée des états généraux, et je pense que c’est un sentiment personnel qu’il a exprimé", a-t-il fait savoir.
(AIP)
Ask/kkp/nf
"Il n’y a plus d’utilité" à recourir à une telle initiative pour parvenir à un ancrage politique, a laissé entendre M. Ouattara, mercredi, lors d’une interview sur une radio française, en réponse à une question sur l’opportunité des états généraux proposés par la formation de l’ex-président Laurent Gbagbo, rappelant que le pays a déjà connu des expériences similaires qui n’ont pas fait bouger les lignes.
"En Côte d’Ivoire, nous avons eu l’expérience de plusieurs rencontres pour la réconciliation (...). Je me souviens même pas des différents termes, et ça n’a rien donné. Et malheureusement, il y a eu ce conflit", a-t-il justifié, estimant que les ’"accords de Linas-Marcoussis, Prétoria et Ouagadougou ont réglé tout ce qui divisait les Ivoiriens, et qu’il n’y a plus d’utilité".
Sans entretenir la polémique, le chef de l’Etat ivoirien s’est déjà prononcé, le 29 novembre, sur la question lors d’une conférence de presse ayant sanctionné sa récente visite d’Etat dans la région de Gbêkê, dans le centre-nord du pays, et appelle sagement à "mettre en œuvre ce qui a été décidé ensemble avec le Fpi pendant cette période, où leur président était Président de la Côte d’Ivoire".
Mercredi, le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre sous Laurent Gbagbo, a remis l’appel du pied de sa formation sur sa proposition des états généraux, en ironisant même que Ouattara n’y a affiché qu’une position personnelle. "Je n’ai pas l’impression que M. Ouattara ait rejeté l’idée des états généraux, et je pense que c’est un sentiment personnel qu’il a exprimé", a-t-il fait savoir.
(AIP)
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