Le rapport conjoint de l’Onuci et du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme sur les abus des droits de l’homme commis par les dozos en Côte d’Ivoire, a été rendu public, lors de la conférence de presse hebdomadaire de l’Onuci à leur base à Sébroko.
Eugène Nindorera, Chef de la Division des droits de l’homme de l’Onuci était face à la presse le vendredi 6 décembre 2013 pour cette conférence de presse hebdomadaire. Selon le conférencier, la Division des droits de l’homme de l’Onuci est en mesure d’indiquer qu’au moins 228 personnes auraient été tuées, 164 autres blessées par balle, machette ou couteau et 162 arrêtées arbitrairement et détenues par les dozos de mars 2009 à janvier 2013. C’est pourquoi, le Chef de la Division a demandé que tous ces auteurs répondent de leurs actes devant la justice. Poursuivant, le fonctionnaire international a indiqué que 274 cas de pillage et d’extorsion commis par les dozos ont été vérifiés et confirmées notamment dans les régions de Gbôklé, Haut-Sassandra, Gôh, Cavally, Guémon, Tonkpi, Marahoué, Nawa, Indénié-Djuablin, Pôro et Moronou. Puis, le conférencier a souligné que les autorités ivoiriennes ont le devoir de mener de sérieuses investigations sur ces violations et traîner les auteurs en justice pour accorder les réparations nécessaires aux victimes. Aussi, a-t-il rappelé qu’en dépit du rapport de force, les dozos doivent retourner à leur rôle traditionnel qui est la chasse du gibier et faire place aux forces conventionnelles que sont la police et la gendarmerie pour la sécurité. Eugène Nindorera, Chef de la Division des droits de l’homme de l’Onuci a mis au goût du jour que le gouvernement ivoirien a entériné, lors du Conseil des ministres du 04 juillet 2012, la décision portant l’annulation de tous les permis de port d’armes délivrés en Côte d’Ivoire au cours des 20 dernières années. Mais, selon le conférencier, cette décision gouvernementale tarde à entrer en vigueur, sinon comment comprendre que les dozos continuent de se promener en pleine ville avec leurs fusils (calibre 12), sans être inquiétés. Au titre des recommandations, Eugène Nindorera invite le gouvernement ivoirien à prendre toutes les mesures nécessaires afin que les dozos cessent d’exercer des fonctions sécuritaires et de déployer des Forces de sécurité conventionnelles sur toute l’étendue du territoire. Le conférencier a demandé que le gouvernement ivoirien prenne toutes les mesures nécessaires pour sanctionner et engager la responsabilité pénale et civile des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), des autorités administratives, politiques et traditionnelles, ainsi que des civils, qui solliciteraient les services des dozos.
M. Ouattara
Eugène Nindorera, Chef de la Division des droits de l’homme de l’Onuci était face à la presse le vendredi 6 décembre 2013 pour cette conférence de presse hebdomadaire. Selon le conférencier, la Division des droits de l’homme de l’Onuci est en mesure d’indiquer qu’au moins 228 personnes auraient été tuées, 164 autres blessées par balle, machette ou couteau et 162 arrêtées arbitrairement et détenues par les dozos de mars 2009 à janvier 2013. C’est pourquoi, le Chef de la Division a demandé que tous ces auteurs répondent de leurs actes devant la justice. Poursuivant, le fonctionnaire international a indiqué que 274 cas de pillage et d’extorsion commis par les dozos ont été vérifiés et confirmées notamment dans les régions de Gbôklé, Haut-Sassandra, Gôh, Cavally, Guémon, Tonkpi, Marahoué, Nawa, Indénié-Djuablin, Pôro et Moronou. Puis, le conférencier a souligné que les autorités ivoiriennes ont le devoir de mener de sérieuses investigations sur ces violations et traîner les auteurs en justice pour accorder les réparations nécessaires aux victimes. Aussi, a-t-il rappelé qu’en dépit du rapport de force, les dozos doivent retourner à leur rôle traditionnel qui est la chasse du gibier et faire place aux forces conventionnelles que sont la police et la gendarmerie pour la sécurité. Eugène Nindorera, Chef de la Division des droits de l’homme de l’Onuci a mis au goût du jour que le gouvernement ivoirien a entériné, lors du Conseil des ministres du 04 juillet 2012, la décision portant l’annulation de tous les permis de port d’armes délivrés en Côte d’Ivoire au cours des 20 dernières années. Mais, selon le conférencier, cette décision gouvernementale tarde à entrer en vigueur, sinon comment comprendre que les dozos continuent de se promener en pleine ville avec leurs fusils (calibre 12), sans être inquiétés. Au titre des recommandations, Eugène Nindorera invite le gouvernement ivoirien à prendre toutes les mesures nécessaires afin que les dozos cessent d’exercer des fonctions sécuritaires et de déployer des Forces de sécurité conventionnelles sur toute l’étendue du territoire. Le conférencier a demandé que le gouvernement ivoirien prenne toutes les mesures nécessaires pour sanctionner et engager la responsabilité pénale et civile des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), des autorités administratives, politiques et traditionnelles, ainsi que des civils, qui solliciteraient les services des dozos.
M. Ouattara