NEW YORK - Les Nations Unies ont fait paraître vendredi un rapport appelant à enquêter sur de graves abus contre les droits de l'homme commis en Côte d'Ivoire par les Dozos, chasseurs traditionnels ayant tué des centaines de personnes durant les quatre dernières années.
Le rapport préparé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (UNOCI) en coopération avec le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, documente de graves abus contre les droits de l'homme commis par les Dozos durant leurs activités de sécurité, a indiqué Farhan Haq, adjoint au porte-parole du secrétaire général de l'ONU, lors d'un point de presse quotidien.
"Selon les investigations, au moins 228 personnes ont été tuées et 164 autres blessées par des balles, machettes et couteaux, et 162 ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement par des Dozos," a indiqué M. Haq, avant d'ajouter: "De plus, 274 cas de pillages, d'incendies volontaires et d'escroqueries commis par des Dozos ont été vérifiés et confirmés."
Selon Navi Pillay, haut commissaire aux droits de l'homme, l'impunité dont jouissent les Dozos est "inacceptable" et "un terme doit y être mis."
Elle a également souligné que les autorités avaient le devoir d'enquêter sérieusement sur les abus contre les droits de l'homme et de déployer des forces de sécurité à travers le pays pour empêcher les personnes d'employer les Dozos pour des questions de sécurité.
Doudou Diène, expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, et les organisations non gouvernementales ont déjà appelé à plusieurs reprises à ce que le gouvernement prenne des mesures pour s'atteler au problème des Dozos, dont l'existence continue de constituer un danger pour la population.
Aichatou Mindaoudou, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU et chef de l'UNOCI, a fait l'éloge des efforts actuels du gouvernement pour recouvrir le pays dans son entier de forces professionnelles de sécurité, les qualifiant de mesures cruciales pour rétablir le règne du droit et "empêcher que les Dozos ne se chargent de fonctions de sécurité."
"Les Nations Unies continuent d'offrir leur soutien aux autorités ivoiriennes pour l'avancement des réformes dans le domaine de la sécurité. Il est toutefois nécessaire que le gouvernement enquête sur les abus contre les droits de l'hommes commis par les Dozos, dans l'intérêt du droit à la vérité, à la justice et à la réparation des victimes", a-t-elle dit.
Le rapport préparé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (UNOCI) en coopération avec le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, documente de graves abus contre les droits de l'homme commis par les Dozos durant leurs activités de sécurité, a indiqué Farhan Haq, adjoint au porte-parole du secrétaire général de l'ONU, lors d'un point de presse quotidien.
"Selon les investigations, au moins 228 personnes ont été tuées et 164 autres blessées par des balles, machettes et couteaux, et 162 ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement par des Dozos," a indiqué M. Haq, avant d'ajouter: "De plus, 274 cas de pillages, d'incendies volontaires et d'escroqueries commis par des Dozos ont été vérifiés et confirmés."
Selon Navi Pillay, haut commissaire aux droits de l'homme, l'impunité dont jouissent les Dozos est "inacceptable" et "un terme doit y être mis."
Elle a également souligné que les autorités avaient le devoir d'enquêter sérieusement sur les abus contre les droits de l'homme et de déployer des forces de sécurité à travers le pays pour empêcher les personnes d'employer les Dozos pour des questions de sécurité.
Doudou Diène, expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, et les organisations non gouvernementales ont déjà appelé à plusieurs reprises à ce que le gouvernement prenne des mesures pour s'atteler au problème des Dozos, dont l'existence continue de constituer un danger pour la population.
Aichatou Mindaoudou, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU et chef de l'UNOCI, a fait l'éloge des efforts actuels du gouvernement pour recouvrir le pays dans son entier de forces professionnelles de sécurité, les qualifiant de mesures cruciales pour rétablir le règne du droit et "empêcher que les Dozos ne se chargent de fonctions de sécurité."
"Les Nations Unies continuent d'offrir leur soutien aux autorités ivoiriennes pour l'avancement des réformes dans le domaine de la sécurité. Il est toutefois nécessaire que le gouvernement enquête sur les abus contre les droits de l'hommes commis par les Dozos, dans l'intérêt du droit à la vérité, à la justice et à la réparation des victimes", a-t-elle dit.