Les pluies diluviennes qui s' abattent ces derniers jours sur la côté sud de la Côte d'Ivoire ont causé d'importants dégâts matériels à Abidjan, faisant plusieurs blessés et sinistrés.
A la zone industrielle de Yopougon (ouest d'Abidjan), plusieurs camions transportant des produits sont restés coincés dans un amas de boue, et l'accès à la zone a été interrompu pendant plusieurs heures en raison de la montée des eaux.
La montée des eaux a également entraîné une situation de sinistre dans le quartier Micao et dans plusieurs autres quartiers précaires tels que Yopougon-Gesco.
Au moins une dizaine de familles, chassées par l'inondation de leurs maisons par les eaux de ruissellement, ont trouvé refuge chez des proches.
"Nous sommes surpris par cette persistance des pluies diluviennes alors que des météorologues avaient annoncé la fin des pluies pour fin novembre et le début de la saison sèche pour décembre. Mais les pluies continuent avec tous les dégâts qu'elles occasionnent", a noté Raphael Lia, un habitant de Yopougon-Micao.
Les pluies diluviennes ont aussi créé un désastre dans le quartier chic de Cocody, où au quatre immeubles se sont déjà effondrés sous l'effet des vents violents et des eaux.
Dans la zone de la Riviera Palmeraie et du Plateau Dokoui où ces bâtiments se sont écroulés, plusieurs familles sans abri ont été enregistrées, ainsi que plusieurs blessés et au moins un disparu.
Les autorités venues sur les lieux des sinistres ont relevé des"défaillances".
Le chef de Cabinet du Ministère de le Construction et de l'Urbanisme Doumbia Brahima a souligné que selon les premiers résultats des experts en construction, l'un des immeubles effondrés était construit sur un ancien dépotoir, et la qualité du sol a pris un coup.
"En plus, la technique de construction utilisée n'était pas appropriée", a expliqué M. Brahima , faisant remarquer que depuis quelques temps, avec les pluies diluviennes, les bâtiments qui ont été construits selon la même technique sont en train de connaître le même sort.
Il a déploré le fait que ceux qui construisent des bâtiments ignorent totalement les différentes techniques de construction, toute chose qui entraîne des dégâts énormes.
Tout comme lui, le maire de la commune de Cocody Mathias Ngoan a indiqué que les immeubles ne respectaient pas la réglementation et que l'un d'eux ne disposait même pas de permis de construire.
"Nous allons mener des enquêtes en profondeur et il y lieu de faire désormais des vérifications", a-t-il promis.
Au regard des faits désolants, plusieurs habitants d'Abidjan redoutent la saison des pluies qui se poursuit. Les populations des quartiers précaires craignent des inondations et des glissements de terrain.
Les occupants des immeubles, notamment ceux construits à une date récente vivent également dans la peur, craignant que les orages et les eaux créent des dommages sur leurs immeubles.
Pour plusieurs observateurs, la plupart des dégâts causés lors des pluies diluviennes sont la résultante de l'anarchie constatée dans les différentes installations.
"L'attribution des espaces d' habitation, le respect des normes d'urbanisme, le dosage des matériaux servant à construire des immeubles sont des choses à revoir", notent-ils, insistant sur la corruption et le désordre dans le secteur.
Lors d'un entretien avec des médias, des spécialistes avaient fait état d'une saison des pluies "particulièrement rude" en 2013.
A la zone industrielle de Yopougon (ouest d'Abidjan), plusieurs camions transportant des produits sont restés coincés dans un amas de boue, et l'accès à la zone a été interrompu pendant plusieurs heures en raison de la montée des eaux.
La montée des eaux a également entraîné une situation de sinistre dans le quartier Micao et dans plusieurs autres quartiers précaires tels que Yopougon-Gesco.
Au moins une dizaine de familles, chassées par l'inondation de leurs maisons par les eaux de ruissellement, ont trouvé refuge chez des proches.
"Nous sommes surpris par cette persistance des pluies diluviennes alors que des météorologues avaient annoncé la fin des pluies pour fin novembre et le début de la saison sèche pour décembre. Mais les pluies continuent avec tous les dégâts qu'elles occasionnent", a noté Raphael Lia, un habitant de Yopougon-Micao.
Les pluies diluviennes ont aussi créé un désastre dans le quartier chic de Cocody, où au quatre immeubles se sont déjà effondrés sous l'effet des vents violents et des eaux.
Dans la zone de la Riviera Palmeraie et du Plateau Dokoui où ces bâtiments se sont écroulés, plusieurs familles sans abri ont été enregistrées, ainsi que plusieurs blessés et au moins un disparu.
Les autorités venues sur les lieux des sinistres ont relevé des"défaillances".
Le chef de Cabinet du Ministère de le Construction et de l'Urbanisme Doumbia Brahima a souligné que selon les premiers résultats des experts en construction, l'un des immeubles effondrés était construit sur un ancien dépotoir, et la qualité du sol a pris un coup.
"En plus, la technique de construction utilisée n'était pas appropriée", a expliqué M. Brahima , faisant remarquer que depuis quelques temps, avec les pluies diluviennes, les bâtiments qui ont été construits selon la même technique sont en train de connaître le même sort.
Il a déploré le fait que ceux qui construisent des bâtiments ignorent totalement les différentes techniques de construction, toute chose qui entraîne des dégâts énormes.
Tout comme lui, le maire de la commune de Cocody Mathias Ngoan a indiqué que les immeubles ne respectaient pas la réglementation et que l'un d'eux ne disposait même pas de permis de construire.
"Nous allons mener des enquêtes en profondeur et il y lieu de faire désormais des vérifications", a-t-il promis.
Au regard des faits désolants, plusieurs habitants d'Abidjan redoutent la saison des pluies qui se poursuit. Les populations des quartiers précaires craignent des inondations et des glissements de terrain.
Les occupants des immeubles, notamment ceux construits à une date récente vivent également dans la peur, craignant que les orages et les eaux créent des dommages sur leurs immeubles.
Pour plusieurs observateurs, la plupart des dégâts causés lors des pluies diluviennes sont la résultante de l'anarchie constatée dans les différentes installations.
"L'attribution des espaces d' habitation, le respect des normes d'urbanisme, le dosage des matériaux servant à construire des immeubles sont des choses à revoir", notent-ils, insistant sur la corruption et le désordre dans le secteur.
Lors d'un entretien avec des médias, des spécialistes avaient fait état d'une saison des pluies "particulièrement rude" en 2013.