Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a présidé le vendredi 6 décembre à Pullman Hôtel, la rencontre des ministres en charge de la politique culturelle des Etats membre de la Cedeao – Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Cette rencontre à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle (Ompi), l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif) et le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a porté sur les traités de Beijing en 2012 [sur les interprétations et exécutions audiovisuelles] et celui de Marrakech en 2013 – visant à faciliter l’accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d’autres difficultés de lecture des textes imprimés aux œuvres publiées.
Daniel Kablan Duncan qui a traduit l’adhésion de la Côte d’Ivoire à toutes les initiatives et démarches consacrés aux objectifs de ces traités, s’est engagé – au nom du gouvernement ivoirien – à les ratifier. «Sortir les handicapés de leur situation précaire, admet-il, et permettre aux artistes de vivre décemment de leur métier sont un signe que l’émergence prônée à l’horizon 2020 ne sera pas elle-même porteuse de handicaps».
Pour lui, le traité de Marrakech invite les Etats membres de l’Ompi à «opérer une révolution» pour leur faciliter [déficients visuels] l’accès au savoir – en tant qu’instrument socioéconomiques.
«Mon pays traduit sa gratitude et sa solidarité à l’ensemble des efforts déployés par l’Ompi dans le cadre de l’harmonisation des législations nationales en vue d’adopter un traité qui prévoit des limitations et des exceptions relatives à l’utilisation d’œuvres protégées par le droit d’auteur, en faveur des aveugles et des déficients visuels», a souligné le Premier Ministre. Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie s’est réjoui de la «part historique» que la Côte d’Ivoire entend jouer par l’adoption future de ces traités et leur ratification à l’Assemblée nationale.
Expliquant le défi [créer des exceptions et limitations en faveur des aveugles] que représente le traité de Marrakech, Mustapha El Khalfi – ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement du Royaume du Maroc a souligné que ledit traité «représente une inflexion dans l’histoire des conventions des droits d’auteurs».
Partageant le même point de vue que Trevor Clark, sous-directeur général de l’Ompi, Mustapha El Khalfi encourage les Etats – dans un consensus – à créer des conditions favorables qui favorisent et accélèrent la ratification des deux traités. Selon Trevor Clark, l’Ompi encourage les motivations pour exploiter le potentiel au niveau de la culture et s’engage à porter assistance, dans le domaine «Industrie et création», en terme juridique pour la ratification des traités ; assistance en terme de renforcement des bureaux de droit d’auteur, etc. De l’avis de Trevor Clark, le traité de Marrakeh qui exige vingt (20) ratifications est «spécial, car pour une fois plusieurs pays, à travers l’Ompi, se mettent ensemble pour l’améliorer».
Mme Hendrietta Ipeleng B. Zulu, vice-ministre sud-africaine de la Femme, de l’Enfant et des Personnes visant avec un Handicap, a souligné que l’aspect le plus important «qu’on ne devrait pas perdre, c’est le principe de l’autoreprésentation des personnes ayant un handicap, des personnes ayant des difficultés de vue, des personnes sourdes».
Réunis à Abidjan les 4, 5 et 6 décembre, les experts des pays membres de la Cedeao auxquels se sont ajouté ceux l’Afrique du Sud, Maroc, la Mauritanie, la Chine ont réfléchi sur divers sujets qui ont conduit à des recommandations sur les deux traités qu’ils ont soumit aux ministres pour validation.
KS
Cette rencontre à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle (Ompi), l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif) et le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a porté sur les traités de Beijing en 2012 [sur les interprétations et exécutions audiovisuelles] et celui de Marrakech en 2013 – visant à faciliter l’accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d’autres difficultés de lecture des textes imprimés aux œuvres publiées.
Daniel Kablan Duncan qui a traduit l’adhésion de la Côte d’Ivoire à toutes les initiatives et démarches consacrés aux objectifs de ces traités, s’est engagé – au nom du gouvernement ivoirien – à les ratifier. «Sortir les handicapés de leur situation précaire, admet-il, et permettre aux artistes de vivre décemment de leur métier sont un signe que l’émergence prônée à l’horizon 2020 ne sera pas elle-même porteuse de handicaps».
Pour lui, le traité de Marrakech invite les Etats membres de l’Ompi à «opérer une révolution» pour leur faciliter [déficients visuels] l’accès au savoir – en tant qu’instrument socioéconomiques.
«Mon pays traduit sa gratitude et sa solidarité à l’ensemble des efforts déployés par l’Ompi dans le cadre de l’harmonisation des législations nationales en vue d’adopter un traité qui prévoit des limitations et des exceptions relatives à l’utilisation d’œuvres protégées par le droit d’auteur, en faveur des aveugles et des déficients visuels», a souligné le Premier Ministre. Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie s’est réjoui de la «part historique» que la Côte d’Ivoire entend jouer par l’adoption future de ces traités et leur ratification à l’Assemblée nationale.
Expliquant le défi [créer des exceptions et limitations en faveur des aveugles] que représente le traité de Marrakech, Mustapha El Khalfi – ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement du Royaume du Maroc a souligné que ledit traité «représente une inflexion dans l’histoire des conventions des droits d’auteurs».
Partageant le même point de vue que Trevor Clark, sous-directeur général de l’Ompi, Mustapha El Khalfi encourage les Etats – dans un consensus – à créer des conditions favorables qui favorisent et accélèrent la ratification des deux traités. Selon Trevor Clark, l’Ompi encourage les motivations pour exploiter le potentiel au niveau de la culture et s’engage à porter assistance, dans le domaine «Industrie et création», en terme juridique pour la ratification des traités ; assistance en terme de renforcement des bureaux de droit d’auteur, etc. De l’avis de Trevor Clark, le traité de Marrakeh qui exige vingt (20) ratifications est «spécial, car pour une fois plusieurs pays, à travers l’Ompi, se mettent ensemble pour l’améliorer».
Mme Hendrietta Ipeleng B. Zulu, vice-ministre sud-africaine de la Femme, de l’Enfant et des Personnes visant avec un Handicap, a souligné que l’aspect le plus important «qu’on ne devrait pas perdre, c’est le principe de l’autoreprésentation des personnes ayant un handicap, des personnes ayant des difficultés de vue, des personnes sourdes».
Réunis à Abidjan les 4, 5 et 6 décembre, les experts des pays membres de la Cedeao auxquels se sont ajouté ceux l’Afrique du Sud, Maroc, la Mauritanie, la Chine ont réfléchi sur divers sujets qui ont conduit à des recommandations sur les deux traités qu’ils ont soumit aux ministres pour validation.
KS