Après Komé et Rhônier, une fois encore, le pétrole a jailli des champs de Badila, une bourgade située à quelques kilomètres de la sous-Préfecture de Donia dans le Logone Oriental en juin dernier. Une belle opportunité économique de plus pour le Tchad.
Togmal David Correspondant permanent au Tchad
Il y a cinq ans, une autorité tchadienne s’exclamait lors d’un colloque consacré aux ressources minières du Tchad en ces termes : «Le sous-sol tchadien est un scandale géologique». C’était sans doute une parole prophétique car deux ans après, le pétrole de Rhonier, Koudalwa a jailli. L’évènement a été accueilli avec une grande ferveur par tous les tchadiens. L’ouverture de la vanne de Badila dont la cérémonie a été présidée par le Chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, en présence de nombreuses personnalités de la République et des diplomates accrédités au Tchad en juin dernier confirme une fois de plus l’assertion de cette autorité. En effet, l’exploitation des puits de Badila constitue une nouvelle opportunité économique et ouvre des meilleures perspectives pour l’indépendance énergétique du Tchad qui, une fois de plus, réaffirme sa place dans le peloton des pays exportateurs du pétrole. Les activités autour de l’exploitation des champs de Badila créeront sans doute des emplois pour de nombreux diplômés tchadiens, généreront des richesses pour le Tchad et aideront sans équivoque, au développement économique et social. Bref, les ressources financières générées par l’exploitation du pétrole de Badila aideront le gouvernement tchadien à lutter efficacement contre la pauvreté à travers la construction des infrastructures, l’amélioration des conditions de vie des populations, l’accès à l’eau, à l’éducation, aux soins de santé...
L’une des particularités du site de Badila, c’est que contrairement aux champs de Komé exploités par le consortium Esso-Chevron-Pétronas depuis le 13 octobre 2003, le Tchad est, cette fois-ci actionnaire dans la production à travers la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT). «Avec la vanne de Badila, le Tchad passe du système de contrat de cession au contrat de partage de production», a fait remarquer Djelassem Le Bémadjiel, Ministre de l’Energie et du Pétrole. Le ministre a par ailleurs, salué les multiples et inlassables efforts consentis dans l’exploitation du pétrole par les plus hautes autorités du Tchad ainsi que le mécanisme de gestion des finances issues des richesses nationales.
Le Directeur Général de l’entreprise Canadienne Caracal Griffiths Energy chargée de l’exploitation du pétrole de Badila, Hervé Manouan n’a pas caché sa grande satisfaction. Pour lui, le fait que l’Etat Tchadien ait accordé à son entreprise un permis qui lui offre aujourd’hui la possibilité d’exploiter le sous-sol tchadien est un gage de confiance des autorités tchadiennes.
La société canadienne qui vient de lancer la production de Badila, acheminera son brut vers le marché international par le pipeline Komé-Kribi. Etant donné la sensibilité des installations pétrolières, le gouverneur de la région du Logone Oriental, Mahamat Zène Al Hadj Yaya a exhorté sa population à leur protection et leur conservation pour le bien de tous.
La population de la sous-préfecture de Donia, sortie nombreux pour la circonstance a accueilli avec un enthousiasme sans mesure et une grande fierté la nouvelle. Déjà, cette population s’estime heureux pour les petits emplois crées autour des travaux préliminaires, notamment ceux consistant à l’installation des équipements ultramodernes. «Analphabètes, lettrés, techniciens et autres, chacun a pu avoir son compte dans les travaux préliminaires», s’est réjoui un habitant de Badila.
Togmal David Correspondant permanent au Tchad
Il y a cinq ans, une autorité tchadienne s’exclamait lors d’un colloque consacré aux ressources minières du Tchad en ces termes : «Le sous-sol tchadien est un scandale géologique». C’était sans doute une parole prophétique car deux ans après, le pétrole de Rhonier, Koudalwa a jailli. L’évènement a été accueilli avec une grande ferveur par tous les tchadiens. L’ouverture de la vanne de Badila dont la cérémonie a été présidée par le Chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, en présence de nombreuses personnalités de la République et des diplomates accrédités au Tchad en juin dernier confirme une fois de plus l’assertion de cette autorité. En effet, l’exploitation des puits de Badila constitue une nouvelle opportunité économique et ouvre des meilleures perspectives pour l’indépendance énergétique du Tchad qui, une fois de plus, réaffirme sa place dans le peloton des pays exportateurs du pétrole. Les activités autour de l’exploitation des champs de Badila créeront sans doute des emplois pour de nombreux diplômés tchadiens, généreront des richesses pour le Tchad et aideront sans équivoque, au développement économique et social. Bref, les ressources financières générées par l’exploitation du pétrole de Badila aideront le gouvernement tchadien à lutter efficacement contre la pauvreté à travers la construction des infrastructures, l’amélioration des conditions de vie des populations, l’accès à l’eau, à l’éducation, aux soins de santé...
L’une des particularités du site de Badila, c’est que contrairement aux champs de Komé exploités par le consortium Esso-Chevron-Pétronas depuis le 13 octobre 2003, le Tchad est, cette fois-ci actionnaire dans la production à travers la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT). «Avec la vanne de Badila, le Tchad passe du système de contrat de cession au contrat de partage de production», a fait remarquer Djelassem Le Bémadjiel, Ministre de l’Energie et du Pétrole. Le ministre a par ailleurs, salué les multiples et inlassables efforts consentis dans l’exploitation du pétrole par les plus hautes autorités du Tchad ainsi que le mécanisme de gestion des finances issues des richesses nationales.
Le Directeur Général de l’entreprise Canadienne Caracal Griffiths Energy chargée de l’exploitation du pétrole de Badila, Hervé Manouan n’a pas caché sa grande satisfaction. Pour lui, le fait que l’Etat Tchadien ait accordé à son entreprise un permis qui lui offre aujourd’hui la possibilité d’exploiter le sous-sol tchadien est un gage de confiance des autorités tchadiennes.
La société canadienne qui vient de lancer la production de Badila, acheminera son brut vers le marché international par le pipeline Komé-Kribi. Etant donné la sensibilité des installations pétrolières, le gouverneur de la région du Logone Oriental, Mahamat Zène Al Hadj Yaya a exhorté sa population à leur protection et leur conservation pour le bien de tous.
La population de la sous-préfecture de Donia, sortie nombreux pour la circonstance a accueilli avec un enthousiasme sans mesure et une grande fierté la nouvelle. Déjà, cette population s’estime heureux pour les petits emplois crées autour des travaux préliminaires, notamment ceux consistant à l’installation des équipements ultramodernes. «Analphabètes, lettrés, techniciens et autres, chacun a pu avoir son compte dans les travaux préliminaires», s’est réjoui un habitant de Badila.