Bonne nouvelle pour les Ivoiriens. Les routes dans l'Est et le Nord-Est du pays vont connaître très bientôt un début de réhabilitation. La ministre auprès du Premier ministre en charge de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé, et celui des Infrastructures économiques, Patrick Achi, ont procédé hier, mercredi 11 décembre 2013, à l’hôtel Président de Yamoussoukro, à la signature de deux conventions devant servir à la réhabilitation de ces routes. «C’est un autre signal fort de la marche de notre Pays vers le redressement de son économie. Un signal fort de la marche de la Côte d’Ivoire vers le statut de pays émergent à l’horizon 2020», souligne la ministre auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des Finances. D’un montant d’un montant d'environ 31 milliards de francs CFA, le contrat de réhabilitation de ces routes est un don de l’Union Européenne. Ce qui porte à environ un milliard d’euro l’aide que l’UE a octroyée à la Côte d’Ivoire, sur la période 2000-2013. La ministre dit mesurer toute l’ampleur de l’appui de l’Union européenne dans divers domaine de notre économie à savoir : l’Agriculture, la santé, l’éducation, l’énergie, la gouvernance, la sécurité, l’hydraulique, l’assainissement etc. sans oublier bien sûr le secteur des infrastructures. «L’importance des appuis que nous recevons des partenaires financiers témoigne de la confiance renouvelée en notre pays et surtout des efforts d’assainissement et de redressement de notre économie. Le chemin vers le développement reste certes encore long, mais il est de notre devoir et de celui des générations futures, de persévérer dans cette dynamique. Nous devons pour cela nous donner les moyens humains, financiers et techniques pour atteindre cet objectif», a ensuite expliqué Kaba Nialé. Par la suite, elle a invité les entreprises sélectionnées pour les travaux à les «réaliser dans le délai imparti afin de soulager la population et les opérateurs économiques qui souffrent du mauvais état de cette route ». Fabio Distefano, le chargé d'affaire à l'Union européenne, signataire pour le compte de son institution, a fait savoir que la coopération entre les deux parties doit se traduire par des actions concrètes. Par ailleurs, il invité l’Etat à encouragé ce type d’initiatives, notamment par la bonne gouvernance et l’utilisation efficiente des fonds octroyés.
La seconde convention était relative à un accord de prêt avec le Fonds saoudien de développement en vue du financement du projet de construction d’une route bitumée de 91 km, reliant la ville de Bouna à la Frontière du Burkina Faso, en passant par la ville de Doropo. Ce nouvel accord de prêt du Fonds au profit de la Côte d’Ivoire porte son investissement à 11,6 milliards de FCFA. Consenti à un taux d’intérêt de 2% l’an, il sera remboursé sur une durée de 25 ans avec un différé de 5 ans. Ce projet s’inscrit dans le cadre du désenclavement des zones rurales. Il a pour objectifs de réduire les coûts de transport et les coûts d’exploitation des véhicules, à améliorer la circulation sur la route en réduisant considérablement le temps de parcours, à promouvoir les échanges et à faciliter la commercialisation de la production agricole entre la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso et à améliorer le réseau et la qualité des infrastructures routières ainsi que leur interconnexion transfrontalière. Intervenant, le directeur général du Fonds saoudien pour le développement, Hasan Al-Attas, a renouvelé la disponibilité de sa banque à continuer d’apporter son aide à la Côte d’Ivoire.
Jean Eric ADINGRA
La seconde convention était relative à un accord de prêt avec le Fonds saoudien de développement en vue du financement du projet de construction d’une route bitumée de 91 km, reliant la ville de Bouna à la Frontière du Burkina Faso, en passant par la ville de Doropo. Ce nouvel accord de prêt du Fonds au profit de la Côte d’Ivoire porte son investissement à 11,6 milliards de FCFA. Consenti à un taux d’intérêt de 2% l’an, il sera remboursé sur une durée de 25 ans avec un différé de 5 ans. Ce projet s’inscrit dans le cadre du désenclavement des zones rurales. Il a pour objectifs de réduire les coûts de transport et les coûts d’exploitation des véhicules, à améliorer la circulation sur la route en réduisant considérablement le temps de parcours, à promouvoir les échanges et à faciliter la commercialisation de la production agricole entre la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso et à améliorer le réseau et la qualité des infrastructures routières ainsi que leur interconnexion transfrontalière. Intervenant, le directeur général du Fonds saoudien pour le développement, Hasan Al-Attas, a renouvelé la disponibilité de sa banque à continuer d’apporter son aide à la Côte d’Ivoire.
Jean Eric ADINGRA
