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Économie Publié le mardi 17 décembre 2013 | AIP

Le groupement agricole Mudef de Bognandé (Agboville) demande de l’aide pour produire davantage de vivriers et les écouler

Agboville - "Comment procéder à l'écoulement d'immenses quantités de piment, de haricot blanc, d'arachide et de maïs issues du millier d'hectares de plantations", est la problématique posée dimanche par les membres du bureau de la Mission utile pour le développement de l'enfant et de la femme (Mudef), à Bognandé, chef-lieu d'une quinzaine de gros campements Baoulé situé à une trentaine de kilomètres d'Agboville.

« Nous piétinons d'importantes quantités de piment et d'arachide que nous ne pouvons écouler », a révélé Youha Anne-Marie, la présidente de la Mudef. Elle a marqué sa désolation face au trop-plein de produits vivriers produits dans la zone, et pour lesquels, les possibilités d'écoulement sont quasi-inexistantes, faute de voie de circulation appropriée.

« Faites quelque chose pour nous », a-t-elle lancé à la presse, venu couvrir la rencontre des membres de la Mudef des 15 gros campements situés autour de la localité-centre, qu'est Bognandé, à cinq kilomètres du bitume, sur l'axe Agboville-autoroute KM 108.

La visite de terrain a permis de constater de vastes étendues de plantations de piment, de haricot, mais aussi d'arachide. La présidente a expliqué que les dames se mettent à plusieurs pour réaliser ces plantations qui ne sont pas mécanisées. « Si nous avions des motos-pompes, nous pourrions aller jusqu'à produire en contre-saison », a-t-elle fait remarquer.

La plus grande partie des 2 000 hectares de plantations de vivriers, provient des nombreuses petites plantations des centaines de membres de la Mudef, a-t-on appris.
Les femmes en particulier, ont exhorté les partenaires au développement à offrir à la Mudef des motopompes, afin de produire encore plus, surtout pour la contre-saison.

« S'il y a du haricot en contre-saison, nous sommes persuadés que qui de droit viendra, nous aidera à refaire cette piste de cinq kilomètres », a renchérit dame Yao Monique du campement de Mbrakro.

Si tous les participants ont insisté sur la piste certes praticable, avec des points critiques à traiter en certains endroits, beaucoup sont revenus sur le problème de l'eau.

« Il n'y a pas de pompe hydraulique, donc pas d'eau potable », a assuré M. Kouassi, conseiller de la Mudef.

La Mission utile pour le développement de l'enfant et de la femme se donne pour ambition d'amener les femmes à accroître leur production, puis l'acheminer en ville.

(AIP)
dd/cmas
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