Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, le 21 décembre, un appui de 30 millions de dollars aux efforts entrepris par la Côte d’Ivoire pour donner à des milliers de jeunes, en situation de vulnérabilité consécutive au récent conflit qu'a connu le pays, la possibilité d'accéder à l’emploi et aux services sociaux. Au moins 9000 jeunes hommes et femmes en situation de vulnérabilité recevront un appui économique et social, alors que 200 communautés exposées à des risques bénéficieront de nouvelles infrastructures et d'activités de développement local, selon un communiqué publié par la Banque mondiale. Le projet sera financé par l'Association internationale de développement (IDA), le fonds du groupe de la Banque mondiale dédié à l’assistance aux pays les plus pauvres.«En insistant sur les opportunités de réinsertion économique et l'accès aux services sociaux des communautés et des personnes touchées par le récent conflit, ce projet contribuera à accélérer la sortie de crise de la Côte d’Ivoire et à consolider les perspectives d'une paix durable», affirme Madani M. Tall (photo à gauche), directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, cité dans le communiqué. En Côte d’Ivoire, la crise post-électorale de novembre 2010 s'est soldée par le déplacement de plus d'un million de personnes qui se retrouvent dépourvues d'accès à l'éducation, à l'emploi et aux services de santé.
Le nouvel appui de la Banque mondiale vient compléter le financement nécessaire pour transposer à plus grande échelle le Projet d'assistance post-conflit (PAPC), dont le succès n'est plus à démontrer, en l'étendant à de nouvelles zones fragiles pour en démultiplier les résultats sur le développement. Plus de 30 000 jeunes, dont 9500 femmes et 7000 ex-combattants, ont déjà été réinsérés dans l'économie dans le cadre du PAPC. À ce jour, 740 infrastructures communautaires ont été également remises en état ou construites.
Le nouvel appui de la Banque mondiale vient compléter le financement nécessaire pour transposer à plus grande échelle le Projet d'assistance post-conflit (PAPC), dont le succès n'est plus à démontrer, en l'étendant à de nouvelles zones fragiles pour en démultiplier les résultats sur le développement. Plus de 30 000 jeunes, dont 9500 femmes et 7000 ex-combattants, ont déjà été réinsérés dans l'économie dans le cadre du PAPC. À ce jour, 740 infrastructures communautaires ont été également remises en état ou construites.