Organisé par le Conseil national de la sécurité (CNS)) avec l’appui technique et financier du programme des nations-Unies pour le développement (PNUD) et l’ONUCI, sur le thème « la dimension locale de la réforme du secteur de la sécurité, » le séminaire de réforme sur la sécurité du secteur de la sécurité (RSS) a regroupé à Yamoussoukro le corps préfectoral ivoirien. Cet atelier vise à faire comprendre la sécurité comme un bien public, et à faire bénéficier aux autorités locales de bonnes pratiques, des outils de contrôle et des stratégies qui leur permettront de mieux apprécier leur rôle dans la mise en ?uvre de la RSS. Entre autres, il s’agit aussi de mettre en place un dispositif de gouvernance de la sécurité, afin de bâtir la confiance entre les populations et les forces de sécurité intérieure, et de manière spécifique d’installer les conseils régionaux et locaux de sécurité. Pour le secrétaire du Conseil national de la sécurité, la réforme doit mettre un accent sur la construction d’un système de sécurité efficace qui mettra les citoyens ivoiriens à l’abri de la peur et de la violence. Surtout, de répondre aux besoins essentiels de la population. Ajoutant que cette réforme ne peut être possible sans la contribution des acteurs clés de la RSS que constituent les préfets de région. Car, sont-ils, des anneaux indispensables dans le relai des informations, surtout en ce qui concerne la RSS. Il insistera sur le caractère inclusif pour le secrétariat avec la participation de toutes les composantes de la société et le soutien des partenaires au développement. A l’en croire, « Il est nécessaire de mettre l'accent sur le renforcement des capacités des acteurs (Etat, Justice, société civile, Parlement) et de favoriser le dialogue des forces de défense et de sécurité ainsi que des représentants de la population, pour permettre une meilleure compréhension mutuelle afin d'encourager la communauté à assumer les conséquences des choix sécuritaires qui sont opéré ». La réforme de la sécurité lancée en avril 2012, et incitée par le président de la république, Alassane Ouattara, vise généralement à favoriser l’émergence des acteurs civils et miliaires du secteur de la sécurité, responsables efficients, professionnels aguerris des valeurs et principes républicains et respectueux des droits humains.
Jacquelin Mintoh
Jacquelin Mintoh