Le Libéria sollicite l’expertise du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) pour le développement de son agriculture. Un accord-cadre entre l’Institut Central de la Recherche Agricole (CARI) et le CNRA a été signé récemment à Monrovia, en présence de la ministre de l’Agriculture, Dr Florence A. Chenoweth. Ce partenariat concerne aussi bien les cultures pérennes que les cultures vivrières. Il s’agit, précisément, de transférer et d’adapter certaines technologies générées par la CNRA. Cela inclus les bonnes pratiques agricoles, la lutte contre les parasites, la biotechnologie, les semences la culture des tissus, etc. Les spéculations concernées par cette collaboration sont le palmier à huile, le cocotier, le riz, la banane plantain, le manioc, le café. En outre, l’accord-cadre prévoit la formation de jeunes chercheurs libériens par le CNRA. « Pour la reconstruction, en général, et pour la relance de la recherche agricole, en particulier, il nous fallait compter sur des partenaires proches et fiables avec qui nous auvons des similitudes écologiques. Dès lors, le choix de la Côte d’Ivoire s’est fait tout naturellement » a fait remarqué la ministre de l’Agriculture. Pour Dr Yté Wongbé, c’est une satisfaction pour le CNRA que d’apporter son expertise à un pays frère, et par-dessus tout, « d’exporter sa notoriété au-delà des frontières ivoiriennes ». Sollicité par plusieurs pays africains, le CNRA s’est engagé dans une dynamique de valorisation de son expertise aussi bien sur l’échiquier sous-régional que continental.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé