L’année 2013 a été riche en évènements sur le plan agricole. Mais rien ne s’est fait au hasard sous la conduite du ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Celui-ci a décidé de tracer les sillons de l’agriculture ivoirienne à travers le volet agricole du Plan national de développement (Pnd), c’est-à-dire le Programme national d’Investissement agricole (Pnia). Un programme qui va permettre de mobiliser plus de 2040 milliards de F CFA d’ici à 2016, au profit du secteur agricole et qui favorisera des emplois pour 2,4 millions de personnes et sortir 6 millions de personnes de la faim et de la pauvreté. Et la mise en œuvre du Pnia, en termes de ressources financières effectivement disponibles, se présente comme suit : Projets en cours d’exécution avant 2013 : 229,137 milliards F CFA ; Projets formulés en 2013 : 511,349 milliards F CFA dont 277,5 milliards F CFA avec les Partenaires Techniques et Financiers ; 233,849 milliards de F CFA avec le secteur Privé ; Etudes financées par l’Etat en 2013 : 4,347 milliards de F CFA. Ce qui fait pour les études de faisabilité : 2,54 milliards FCFA et les études stratégiques : 1,807 milliards de F CFA. Ainsi, sur la première année de mise en œuvre du PNIA, le montant des ressources financières rendues disponibles pour l’exécution des projets et études s’élève à 744,835 milliards de F CFA. C’est également pour cela qu’il a accru la richesse dans le secteur agricole, en réinvestissant dans ce secteur à travers le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA). Le PNIA va permettre de mobiliser plus de 2040 milliards de F CFA d’ici à 2016, au profit du secteur agricole. Il permettra également de créer des emplois pour 2,4 millions de personnes et de sortir définitivement 6 millions de personnes de la faim et de la pauvreté. Autre fait marquant cette année, est la réforme des filières coton et anacarde. En effet, après plusieurs mois de travail par tous les acteurs concernés, il a été installé officiellement le Conseil Coton-Anacarde le 3 octobre 2013. Comme dans le cas de la filière café-cacao, cette structure unique qui va encadrer la production, la transformation et la commercialisation du coton et de l’anacarde, permettra de garantir aux producteurs au moins 60% du prix du marché international. Il s’agira de faire passer le taux de transformation actuel de l’anacarde, de moins de 5% à 35% d’ici à 2016. Le Conseil Coton-Anacarde devra également œuvrer pour doubler la production de coton graine pour la porter à 600 000 tonnes en 2016.
La production du riz
Au cours de l’année 2013, il y a eu le lancement officiel d’un projet de production, transformation et commercialisation du riz qui couvre les régions du FOLON, KABADOUGOU, BAFING, WORODOUGOU et BERE. C’est un projet porté par la société Export Trading Corporation Group (ETG). Et la mise en œuvre de ce projet constitue une réponse aux engagements pris par le Président de la République de sortir les populations de la faim, de donner du travail aux jeunes et aux femmes et de procurer des revenus substantiels aux agriculteurs. Ce projet va en effet permettre la création de 23 429 exploitations modernes de riz pour les populations, utilisant des techniques de production plus performantes ; la création de 219 507 emplois dans les régions susmentionnées. Au bout de 3-5 années, il s’agira de passer d’une production de 488 000 tonnes à 712 000 tonnes de riz paddy additionnel par an. Un adjuvant pour l’atteinte des objectifs de sécurité alimentaire pour la population ivoirienne. Il y a quelques mois, à Subiakro, dans le District autonome de Yamoussoukro, a eu lieu le lancement du projet Yaanovel qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de lutte pour la sécurité alimentaire et notamment. L’objectif étant de permettre à l’agriculture ivoirienne de jouer effectivement et efficacement son rôle dans l’alimentation de la population, la réduction de la pauvreté et la croissance économique. C’est un modèle de Partenariat Public Privé (PPP) parfaitement aligné sur la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR). In fine, c’est de prendre en charge trois problématiques sur les trois composantes du projet, à savoir : Améliorer la qualité et la productivité du café et du cacao ; Promouvoir la pisciculture dans la région du bélier ; Améliorer la qualité et la productivité du riz. Il vise donc à apporter des solutions durables et concrètes au secteur agricole et aux populations paysannes de la Région du Bélier et du District autonome de Yamoussoukro, en se positionnant comme un modèle de projet intégré de référence. Le Projet Yaanovel prend en compte les divers maillons du cycle du produit, depuis la production de semences à haut rendement jusqu’à la commercialisation, en passant par la mécanisation et le renforcement des capacités des producteurs.
Le présent projet qui entend Créer plus de 14.000 emplois directs et indirects sur les volets riz et café-cacao est donc à saluer et à encourager. Il est bon d’évoquer aussi, la signature de l’accord cadre de partenariat avec le groupe Louis Dreyfus Commodities dans le cadre de la mise en œuvre de la SNDR (Stratégie nationale de développement du riz) le 31 janvier 2013 a pour objet de définir les engagements des deux parties et préciser les conditions à remplir en vue de la signature prochaine d’un contrat de partenariat public-privé pour l’attribution des zones de production du riz dans la région Nord de la Côte d’Ivoire. En 2013, a eu lieu également, le projet d’Appui aux infrastructures Agricoles (PAIA) est un projet financé par la Banque Africaine de développement (BAD), au bénéfice des populations de la région de l’indénié-djuablin au Centre-Est du pays qui inclut les départements d’Abengourou, d’Agnibilikro et de Bétié. L’objectif sectoriel du projet est l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en milieu rural. Le projet, d’une durée de cinq ans, a un coût total estimé à 16,38 milliards de Francs CFA.
A cela il faut ajouter le lancement, à Prikro, d’un projet intégré d’hévéaculture et de cultures vivrières. 2013 a été aussi marquée par l’adoption d’un projet de loi sur le foncier rural prorogeant le délai d’obtention des titres fonciers. Par ailleurs, il a été validé récemment, la stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz.
Procès de la filière café-cacao
Le 06 novembre 2013, 14 ex-dirigeants de la filière café-cacao ont été condamnés à 20 ans de prison ferme par le tribunal de première instance du Palais de justice d’Abidjan-Plateau. Ces ex-barons ont été reconnus coupables. Ils proviennent de l’ex-Bcc, Fdpcc, Fgccc, Arcc, Frc. Il s’agit de Henri Amouzou, Théophile Kouassi, Lucien Tapé Doh, Firmin Kouakou, Placide Zoungrana, Angéline Kili, Bayou Jean Claude, Didier Gbogou. Qui étaient à la Maca en 2008 avant de bénéficier d’une liberté provisoire fin 2010. Ils étaient accusés de "détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux. Le verdict fait état de 20 ans de privation de liberté, assorti d’une amende individuelle de 3 millions F Cfa, en plus de la confiscation de leurs biens mobiliers et immobiliers, corporels et incorporels et de 5 ans d’interdiction de leurs droits civils et civiques tels que prévus, a précisé le juge, à l’article 166 du code pénal. Amouzou, Théophile Kouassi, Firmin Kouakou, Jean-Claude Bayou, Angéline Kili, à payer 67 milliards F Cfa, à titre de dommages et intérêts. «Vous avez confondu les patrimoines des sociétés de gestion de la filière café-cacao aux vôtres», a argué le président du Tribunal. Environ une quinzaine de prévenus ont bénéficié d’une relaxe pure et simple. Pour rappel, le 08 juillet dernier a eu lieu le réquisitoire du procureur de la République, Fernand Oulaye. Il a mis à nu les différentes infractions. Débutées le 15 juillet 2013, les actions de la défense dans ce procès des ex-barons ont consisté à la demande de la relaxe pure et simple des prévenus. Composée des Maîtres Adjé Luc, Yao Emmanuel, Blessy Chrisostome, Koné Mamadou, Adjé Luc. La défense a estimé qu’on ne peut pas poursuivre ses clients parce que le délai de prescription est éteint. Les avocats révèlent, en effet, qu’aucun moyen de preuve ou fait nouveau n’est parvenu depuis leur arrestation. Ils précisent, par ailleurs, que les faits remontent à plus de 5 ans et sont désormais proscrits. «En matière de délit, après 5 ans, on ne peut plus poursuivre un prévenu. La loi, c’est la loi. Donc les clients doivent être relaxés », ont-ils dit. Cela n’a pas empêché le 06 novembre dernier, la sentence. Les avocats de la défense eux, ont décidé d’interjeter appel.
JEA
Celui-ci a décidé de tracer les sillons de l’agriculture ivoirienne à travers le volet agricole du Plan national de développement (Pnd), c’est-à-dire le Programme national d’Investissement agricole (Pnia). Un programme qui va permettre de mobiliser plus de 2040 milliards de F CFA d’ici à 2016, au profit du secteur agricole et qui favorisera des emplois pour 2,4 millions de personnes et sortir 6 millions de personnes de la faim et de la pauvreté. Et la mise en œuvre du Pnia, en termes de ressources financières effectivement disponibles, se présente comme suit : Projets en cours d’exécution avant 2013 : 229,137 milliards F CFA ; Projets formulés en 2013 : 511,349 milliards F CFA dont 277,5 milliards F CFA avec les Partenaires Techniques et Financiers ; 233,849 milliards de F CFA avec le secteur Privé ; Etudes financées par l’Etat en 2013 : 4,347 milliards de F CFA. Ce qui fait pour les études de faisabilité : 2,54 milliards FCFA et les études stratégiques : 1,807 milliards de F CFA. Ainsi, sur la première année de mise en œuvre du PNIA, le montant des ressources financières rendues disponibles pour l’exécution des projets et études s’élève à 744,835 milliards de F CFA. C’est également pour cela qu’il a accru la richesse dans le secteur agricole, en réinvestissant dans ce secteur à travers le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA). Le PNIA va permettre de mobiliser plus de 2040 milliards de F CFA d’ici à 2016, au profit du secteur agricole. Il permettra également de créer des emplois pour 2,4 millions de personnes et de sortir définitivement 6 millions de personnes de la faim et de la pauvreté. Autre fait marquant cette année, est la réforme des filières coton et anacarde. En effet, après plusieurs mois de travail par tous les acteurs concernés, il a été installé officiellement le Conseil Coton-Anacarde le 3 octobre 2013. Comme dans le cas de la filière café-cacao, cette structure unique qui va encadrer la production, la transformation et la commercialisation du coton et de l’anacarde, permettra de garantir aux producteurs au moins 60% du prix du marché international. Il s’agira de faire passer le taux de transformation actuel de l’anacarde, de moins de 5% à 35% d’ici à 2016. Le Conseil Coton-Anacarde devra également œuvrer pour doubler la production de coton graine pour la porter à 600 000 tonnes en 2016.
La production du riz
Au cours de l’année 2013, il y a eu le lancement officiel d’un projet de production, transformation et commercialisation du riz qui couvre les régions du FOLON, KABADOUGOU, BAFING, WORODOUGOU et BERE. C’est un projet porté par la société Export Trading Corporation Group (ETG). Et la mise en œuvre de ce projet constitue une réponse aux engagements pris par le Président de la République de sortir les populations de la faim, de donner du travail aux jeunes et aux femmes et de procurer des revenus substantiels aux agriculteurs. Ce projet va en effet permettre la création de 23 429 exploitations modernes de riz pour les populations, utilisant des techniques de production plus performantes ; la création de 219 507 emplois dans les régions susmentionnées. Au bout de 3-5 années, il s’agira de passer d’une production de 488 000 tonnes à 712 000 tonnes de riz paddy additionnel par an. Un adjuvant pour l’atteinte des objectifs de sécurité alimentaire pour la population ivoirienne. Il y a quelques mois, à Subiakro, dans le District autonome de Yamoussoukro, a eu lieu le lancement du projet Yaanovel qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de lutte pour la sécurité alimentaire et notamment. L’objectif étant de permettre à l’agriculture ivoirienne de jouer effectivement et efficacement son rôle dans l’alimentation de la population, la réduction de la pauvreté et la croissance économique. C’est un modèle de Partenariat Public Privé (PPP) parfaitement aligné sur la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR). In fine, c’est de prendre en charge trois problématiques sur les trois composantes du projet, à savoir : Améliorer la qualité et la productivité du café et du cacao ; Promouvoir la pisciculture dans la région du bélier ; Améliorer la qualité et la productivité du riz. Il vise donc à apporter des solutions durables et concrètes au secteur agricole et aux populations paysannes de la Région du Bélier et du District autonome de Yamoussoukro, en se positionnant comme un modèle de projet intégré de référence. Le Projet Yaanovel prend en compte les divers maillons du cycle du produit, depuis la production de semences à haut rendement jusqu’à la commercialisation, en passant par la mécanisation et le renforcement des capacités des producteurs.
Le présent projet qui entend Créer plus de 14.000 emplois directs et indirects sur les volets riz et café-cacao est donc à saluer et à encourager. Il est bon d’évoquer aussi, la signature de l’accord cadre de partenariat avec le groupe Louis Dreyfus Commodities dans le cadre de la mise en œuvre de la SNDR (Stratégie nationale de développement du riz) le 31 janvier 2013 a pour objet de définir les engagements des deux parties et préciser les conditions à remplir en vue de la signature prochaine d’un contrat de partenariat public-privé pour l’attribution des zones de production du riz dans la région Nord de la Côte d’Ivoire. En 2013, a eu lieu également, le projet d’Appui aux infrastructures Agricoles (PAIA) est un projet financé par la Banque Africaine de développement (BAD), au bénéfice des populations de la région de l’indénié-djuablin au Centre-Est du pays qui inclut les départements d’Abengourou, d’Agnibilikro et de Bétié. L’objectif sectoriel du projet est l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en milieu rural. Le projet, d’une durée de cinq ans, a un coût total estimé à 16,38 milliards de Francs CFA.
A cela il faut ajouter le lancement, à Prikro, d’un projet intégré d’hévéaculture et de cultures vivrières. 2013 a été aussi marquée par l’adoption d’un projet de loi sur le foncier rural prorogeant le délai d’obtention des titres fonciers. Par ailleurs, il a été validé récemment, la stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz.
Procès de la filière café-cacao
Le 06 novembre 2013, 14 ex-dirigeants de la filière café-cacao ont été condamnés à 20 ans de prison ferme par le tribunal de première instance du Palais de justice d’Abidjan-Plateau. Ces ex-barons ont été reconnus coupables. Ils proviennent de l’ex-Bcc, Fdpcc, Fgccc, Arcc, Frc. Il s’agit de Henri Amouzou, Théophile Kouassi, Lucien Tapé Doh, Firmin Kouakou, Placide Zoungrana, Angéline Kili, Bayou Jean Claude, Didier Gbogou. Qui étaient à la Maca en 2008 avant de bénéficier d’une liberté provisoire fin 2010. Ils étaient accusés de "détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux. Le verdict fait état de 20 ans de privation de liberté, assorti d’une amende individuelle de 3 millions F Cfa, en plus de la confiscation de leurs biens mobiliers et immobiliers, corporels et incorporels et de 5 ans d’interdiction de leurs droits civils et civiques tels que prévus, a précisé le juge, à l’article 166 du code pénal. Amouzou, Théophile Kouassi, Firmin Kouakou, Jean-Claude Bayou, Angéline Kili, à payer 67 milliards F Cfa, à titre de dommages et intérêts. «Vous avez confondu les patrimoines des sociétés de gestion de la filière café-cacao aux vôtres», a argué le président du Tribunal. Environ une quinzaine de prévenus ont bénéficié d’une relaxe pure et simple. Pour rappel, le 08 juillet dernier a eu lieu le réquisitoire du procureur de la République, Fernand Oulaye. Il a mis à nu les différentes infractions. Débutées le 15 juillet 2013, les actions de la défense dans ce procès des ex-barons ont consisté à la demande de la relaxe pure et simple des prévenus. Composée des Maîtres Adjé Luc, Yao Emmanuel, Blessy Chrisostome, Koné Mamadou, Adjé Luc. La défense a estimé qu’on ne peut pas poursuivre ses clients parce que le délai de prescription est éteint. Les avocats révèlent, en effet, qu’aucun moyen de preuve ou fait nouveau n’est parvenu depuis leur arrestation. Ils précisent, par ailleurs, que les faits remontent à plus de 5 ans et sont désormais proscrits. «En matière de délit, après 5 ans, on ne peut plus poursuivre un prévenu. La loi, c’est la loi. Donc les clients doivent être relaxés », ont-ils dit. Cela n’a pas empêché le 06 novembre dernier, la sentence. Les avocats de la défense eux, ont décidé d’interjeter appel.
JEA