Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) se propose d’assurer la promotion, la protection et la défense des droits des victimes en Côte d’Ivoire et partout ailleurs dans le monde, en fondant ses actions sur des principes, notamment l’application effective de la législation en vigueur sous le respect strict des droits de la personne humaine, et la lutte contre l’impunité des actes dont ont été ou sont victimes ses membres reconnus, prend acte du contenu du ‘’message à la nation’’ prononcé à la veille du nouvel an par le Président de la République, Monsieur Alassane OUATTARA, qui a souligné sa volonté de poursuivre ses efforts pour parvenir à une cohésion nationale à travers des mesures de décrispation de la vie politique nationale.
Le Président de la République a affirmé avoir saisi la justice pour qu’elle examine la mise en liberté provisoire de certains détenus proches immédiats de l’ex-président Laurent GBAGBO, incarcérés par la justice ivoirienne pour faits de crimes lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire constate, à travers cette déclaration qui fait suite à celle de DOUDOU DIENE, Expert indépendant des Nations Unies sur les Droits de l’Homme, l’incursion des politiques dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire ivoirien dont les magistrats par principe, sont souverains dans leurs prises de décision ; ces incursions récurrentes des politiques font entrave à cette souveraineté et de ce fait, conduisent à la violation du droit des victimes et parents des victimes à la justice et à la réparation.
Ainsi, si des démarches du Président de la république sont faites au nom de la cohésion sociale, il importe que la mise à mal du respect des droits des victimes à la justice et à la réparation soit évitée.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire rappelle en outre, que la rébellion de 2002 et la répétition des faits de crimes en Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat de 1999, a pour origine l’impunité, l’injustice et l’amnistie prônées par les politiques et érigés en mode de gouvernement sous Laurent GBAGBO.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire appelle donc au respect de la séparation des pouvoirs et à la cessation des actes tendant à violer le droit fondamental à la justice des victimes et de leurs parents.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire estime que la cohésion sociale et la réconciliation prônées et chantées, ne peuvent s’obtenir sans une justice véritable et équitable, et une prise en charge immédiate et effective des victimes et parents des victimes, qui estiment avoir été oubliés et délaissés au profit de leurs bourreaux.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire se réserve le droit d’utiliser ses moyens d’action pour lutter contre l’impunité et l’incursion des politiques dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire Ivoirien.
Le Président
ISSIAKA DIABY
Le Président de la République a affirmé avoir saisi la justice pour qu’elle examine la mise en liberté provisoire de certains détenus proches immédiats de l’ex-président Laurent GBAGBO, incarcérés par la justice ivoirienne pour faits de crimes lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire constate, à travers cette déclaration qui fait suite à celle de DOUDOU DIENE, Expert indépendant des Nations Unies sur les Droits de l’Homme, l’incursion des politiques dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire ivoirien dont les magistrats par principe, sont souverains dans leurs prises de décision ; ces incursions récurrentes des politiques font entrave à cette souveraineté et de ce fait, conduisent à la violation du droit des victimes et parents des victimes à la justice et à la réparation.
Ainsi, si des démarches du Président de la république sont faites au nom de la cohésion sociale, il importe que la mise à mal du respect des droits des victimes à la justice et à la réparation soit évitée.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire rappelle en outre, que la rébellion de 2002 et la répétition des faits de crimes en Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat de 1999, a pour origine l’impunité, l’injustice et l’amnistie prônées par les politiques et érigés en mode de gouvernement sous Laurent GBAGBO.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire appelle donc au respect de la séparation des pouvoirs et à la cessation des actes tendant à violer le droit fondamental à la justice des victimes et de leurs parents.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire estime que la cohésion sociale et la réconciliation prônées et chantées, ne peuvent s’obtenir sans une justice véritable et équitable, et une prise en charge immédiate et effective des victimes et parents des victimes, qui estiment avoir été oubliés et délaissés au profit de leurs bourreaux.
Le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire se réserve le droit d’utiliser ses moyens d’action pour lutter contre l’impunité et l’incursion des politiques dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire Ivoirien.
Le Président
ISSIAKA DIABY