Le fait est coutumier dans la maison bleue de la refondation. Sans fondements, ni preuves, on accuse par des rumeurs sorties des officines de la manipulation et de la calomnie. La dernière victime des mensonges du Front populaire ivoirien, (FPI) et ses organisations satellites est l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). En effet, depuis un moment, les relais de l’ancien parti au pouvoir, notamment les journaux bleus, se sont chargés d’accabler la représentation locale de l’organisation mondiale. La trouvaille : Charles Blé Goudé, l’ancien patron de la brumeuse galaxie patriotique serait détenu dans les locaux de l’ONUCI. Devant ce gros mensonge distillé dans l’opinion dans le but de salir l’image de marque de l’opération onusienne en Côte d’Ivoire, le porte-voix, Kadidia Ledron, est monté au créneau pour apporter un démenti formel. «L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) constate avec surprise qu’une rumeur soudaine et de plus en plus persistante fait état du « transfert et de la détention » de Monsieur Charles Blé Goudé à son siège à Sébroko. L’ONUCI dément catégoriquement cette rumeur qui n’a aucun fondement. La Mission tient à indiquer n’avoir reçu et n’héberger dans ses locaux ni M. Blé Goudé ni aucun autre détenu. L’ONUCI rappelle qu’elle n’est pas un bureau annexe de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire. L’ONUCI rappelle également qu’elle n’interfère en aucune manière dans les procédures judiciaires en Côte d’Ivoire », a-t-elle répliqué dans une déclaration produite le 4 janvier dernier. Non sans réitérer l’engagement de l’opération à poursuivre la mise en œuvre du mandat a elle confié par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, mandat qui est relatif entre autres à la protection des civils et à la promotion des droits de l’Homme. «L’ONUCI continuera à mener des actions inclusives, dans la transparence et en toute impartialité, en faveur de la consolidation de la paix, de la réconciliation nationale et de la facilitation du dialogue politique entre tous les acteurs ivoiriens », a-t-elle rassuré. Avant de rappeler aux journalistes leur responsabilité dans le traitement de l’information. «L’ONUCI saisit cette occasion pour en appeler encore une fois au professionnalisme, au respect de la déontologie et de l’éthique de la part des journalistes », a-t-elle invité. On le voit, le FPI et ses relais sont pris en fragrant délit de mensonge. Mais, il ne faut surtout pas s’attendre à la fin de l’intoxication, de manipulation utilisée comme arme de combat politique par ce parti.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara