Les autorités ivoiriennes, face à la modicité et au manque d’expérience devant l’effondrement d’un immeuble le mardi 7 janvier 2014 au quartier Maroc dans la commune de Yopougon, ont fait appel aux moyens de l’Onuci et de la force Licorne (français). Ces forces de facilitation sont arrivées le même jour dans la soirée pour participer aux recherches afin de trouver au plus tôt des survivants sous les décombres. Les forces internationales sont venues avec du matériel lourd. Cependant, comme le veut la procédure, lors des premières heures (3 à 5 jours cela dépend du nombre de personnes et de l’ampleur du sinistre des opérations, on dégage les gravats à la main ou en utilisant du matériel léger (pelle, pioche, brouette). Le matériel lourd (bulldozer, pelleteuse, excavatrice…) n’est employé que lorsque les risques pour les accidentés sont écartés. Malheureusement sous nos tropiques, comme on a l’habitude de le dire, les malheurs des uns font le bonheur des autres. Il faut dire que l’immeuble de quatre (4) étages avait à son rez-de-chaussée, une importante boutique et une cave. Ces commerces recèlent d’importants produits qui ont attiré la convoitise de personnes peu recommandables. Ces dernières se sont mêlées à ceux qui tentent de sauver les habitants ensevelis pour s’accaparer et piller les habitats détruits. Voleurs et autres malfrats fouillent les décombre pour grappiller tout objet de valeur et gênent ainsi les secours. Alors que des parents accourus prient pour qu’on retrouve les leurs, d’autres personnes cherchent plutôt à les piller. C’est l’occasion ici d’appeler à la vigilance les forces de sécurité présentes sur les lieux. Leur rôle, c’est de sécuriser la zone et empêcher toutes les tentatives de rendre difficile le travail des sauveteurs. Jusqu’à hier mercredi 8 janvier 2014, les recherches se poursuivis, car parents et connaissances n’avaient toujours pas de nouvelles de leurs connaissances vivant dans l’immeuble éffondré.
Olivier Guédé
Olivier Guédé