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Société Publié le vendredi 10 janvier 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Ils ont dit...

Youssouf Touré, président de la Conférence nationale des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (Cndpci) :
«J’ai foi au Chef de l’Etat, je pense qu’il est engagé à aider la presse »
« C’est tout à fait normal que la presse puisse venir présenter ses vœux au Président de la République. Des vœux de santé surtout pour que le Chef de l’Etat réussisse dans ses missions afin que par ricochet la presse dans son ensemble puisse en tirer profit. A entendre le Président de la République, je crois que l’espoir est permis. J’ai foi au Chef de l’Etat, je pense qu’il est engagé à aider la presse. Je salue aussi les discours des présidents du Gepci et de l’Unjci. Ce sont des discours qui sont en phase avec les ambitions de la Cndpci. Je saisi cette occasion pour appeler, une fois de plus, l’ensemble des acteurs de la presse à l’union. Parce qu’on est fort, lorsqu’on est uni ».

Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) :
« Avec ces instructions du Chef de l’Etat, il n’y a aucune raison que le Conseil national de la presse ne passe pas à l’étape supérieure»
« Dans le discours du Chef de l’Etat, nous avons retenu, en tout cas, sa demande au Conseil national de la presse, de faire en sorte que les efforts qui avaient commencé l’année dernière soient poursuivis pour que, enfin, la convention collective, soit appliquée. Avec ces instructions du Chef de l’Etat, il n’y a aucune raison que le Conseil national de la presse ne passe pas à l’étape supérieure que nous attendons. Parce que vous savez que la situation dans les entreprises de presse est très difficile. Les travailleurs des médias ne sont pas payés du tout ou ils sont très mal payés, pour ceux qui le sont. Il y a une absence de couverture maladie, il n’y a pas de profil de carrière. La demande du chef de l’Etat est donc une bonne chose. L’autre aspect du discours du Chef de l’Etat qui a demandé à Mme la ministre de la Communication de lui faire un rapport sur les circonstances de la mort de notre camarade Désiré Oué. Je crois que c’est un signal important d’autant plus que le commandant Fofié vient de porter plainte contre notre camarade Desmond Tadé, alors que nous le soupçonnons de l’avoir agressé. Les instructions du Chef de l’Etat sont donc un bon signal pour dire que les journalistes ne doivent pas être agressés par qui que soit. Les journalistes font leur travail. Dans tous les métiers, il y a des hauts et des bas. Il ne faut pas prendre prétexte des difficultés de la presse ou de quelques fautes, pour pouvoir traquer les journalistes. En tout cas, nous sommes d’avis avec le Chef de l’Etat pour que la lumière soit faite sur la mort de notre camarade Désiré Oué, que le conseil national de la presse poursuivre ses efforts pour assainir le milieu pour qu’enfin les journalistes puissent vivre de leur métier ».

Georges Aboké, directeur général de Challenge Média :
« Je ne sais pas pourquoi la libéralisation de l’espace audiovisuel traine »
« C’est déjà bien de convier les médias à ce genre de cérémonie. Cela veut dire que les médias bénéficient d’une cause un peu particulière, ce qui est tout à fait normal. Parce que les médias jouent un rôle particulier dans la marche d’une nation. Et donc, il est bon que ce genre de rencontres aient lieu, à l’occasion de la nouvelle année. Ce que je souhaite, c’est que les promesses qui ont été annoncées se réalisent notamment au niveau de la libéralisation de l’espace audiovisuel. Parce j’attends cela avec beaucoup d’impatience. Je ne sais pas pourquoi ça traine. Je milite aujourd’hui pour les médias indépendants privés ».

Zio Moussa, président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et la déontologie (Olped) :
« Que les journalistes ivoiriens ne soient pas des journalistes à part »
« D’abord, très bonne et heureuse année à L’Intelligent d’Abidjan, comme l’Olped le souhaite aussi à tous les journaux et à tous les journalistes en Côte d’Ivoire. Je pense que c’est une bonne cérémonie mais surtout dans le fond. Et relativement à ce que le président de la République a dit et ce n’est pas parce qu’il est président de la République mais c’est par rapport à ce qu’il a dit. Le fait qu’il soit président de la République et qu’il nous dise cela, c’est important. Il est revenu sur les fondamentaux du métier, en parlant du respect des règles, en parlant de l’éthique et de la déontologie, en parlant de professionnalisation. Pour moi, ce sont trois mots clés de son discours aux journalistes ivoiriens. Il nous appartient nous journalistes de nous conformer à cela. Le journalisme est un très vieux métier. Il existe dans certains pays depuis au moins 400 ans. Dont les bases sont déjà fixées. Il faut que nous nous en référions à cela. Il est important que nous travaillions aussi pour la qualité de l’information pour que le métier de journalisme soit viable. Et que les journalistes ivoiriens ne soient pas des journalistes à part, des journalistes à côté, des journalistes dont on parle, juste pour dire qu’ils ne font pas leur métier. Et je crois que nous devons reprendre les trois discours du Président de la République, depuis la première édition de cette rencontre avec la presse. Je le dis, une fois de plus, ce n’est pas parce qu’il est président de la République, mais c’est parce que sa vision, en tant président de la République, du journalisme, est une vision qui concorde véritablement avec de bonnes pratiques pour ce métier ».

Raphaël Lakpé, président du Conseil national de la presse (Cnp) :
« Aujourd’hui, nous sommes à l’étape de l’application de la convention collective »
« Je pense que le Président de la République nous a confié une mission que nous avons commencé et nous allons continuer. Vous verrez les résultats à la fin de l’année 2014. Et ce, lorsque nous aurons rencontré les gérants, les gestionnaires et tous les responsables des entreprises de presse. Aujourd’hui, nous sommes à l’étape de l’application de la convention collective et du respect des engagements pris par les promoteurs des différentes entreprises de presse. Il va avoir des négociations entre les différents syndicats des journalistes et le patronat. C’est à l’issue de ces négociations que nous dirons à quel niveau les journalistes devraient être remunérés».

Bernice N’guessan, directrice exécutive du FSDP :
« Nous allons poursuivre les appuis que nous apportons aux entreprises de presse »
« J’ai écouté le discours du Président de la République, il a une grande ambition pour la presse en Côte d’Ivoire. Il a en est de même du président de l’Unjci et du président du Gepci. Qui aspire à un mieux être des entreprises de presse. A eux tous, je ne peux que souhaiter un renforcement des entreprises. Et plein succès pour cette nouvelle année 2014. Nous allons poursuivre les appuis que nous apportons aux entreprises de presse et aux organisations professionnelles. Nous avons en instance des études qui vont nous donner des informations plus affinées pour améliorer la façon dont nous faisons les appuis ».

Raymond Dibi
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