Réunis sous la présidence de son président, Coulibaly Tiémoko Yadé , et en présence du Préfet de Dikodougou, Kouakou N’Dri, représentant le Préfet de région, Ouattara Daouda, la trentaine des conseillers présents, après un examen minutieux des membres du comité économique, social et environnemental, conduits par son président, le Dr Coulibaly Adama, ont adopté son programme triennal et le budget primitif 2014. Si le budget 2014 du conseil régional du Poro est estimé en recettes et dépenses à 1, 071 milliards de FCFA dont 344 millions FCFA pour le fonctionnement de l’institution et plus de 727 millions pour les investissements, le programme triennal va coûter un peu plus de 4 milliards de FCFA.
De ce programme triennal, on note que plus de 30% du budget sont alloués aux infrastructures de l’éducation, à savoir, l’enseignement primaire et le secondaire. Une part aux infrastructures scolaires qui confirme bien la volonté du président du conseil régional de faire de l’école, l’une de ses priorités. En effet, la région du Poro qui a 285 écoles primaires et 40 établissements secondaires reste bien loin de répondre à la forte population des enfants à scolariser. Dans la région du Poro, il n’est un secret pour personne que de nombreux enfants en âge d’aller à l’école sont devenus des ‘’enfants bouviers ‘’ c’est-à-dire des enfants qui accompagnent les b?ufs pour les travaux champêtres, faute de salles de classes. Une situation qui n’a pas laissé indifférent le préfet Kouakou N’dri. Et qui a saisi l’occasion des assises de la 3ème session du conseil régional pour présenter un tableau peu glorieux de la carte scolaire du département du Dikodougou dont il a la charge.
« Des magasins de groupements coopératifs sont transformés en salles de classe, des paillotes sont dressées comme salles de classe. A Dikodougou, plus de 1358 enfants accompagnent les b?ufs au champ, donc pas scolarisés faute de salles de classes. Le taux de scolarisation est encore très bas par rapport aux autres régions. Dans notre région, l’école n’est pas un droit pour les enfants », Tel est le tableau présenté par le préfet de Dikodougou au président du conseil régional. Un bien triste constat devant lequel, le président Tiémoko Yadé et son conseil veulent apporter traitement spécial. D’où l’allocation de plus de 30% de son budget au secteur de l’école.
L’autre secteur qui se taille la part du lion dans le budget du conseil régional reste le secteur des infrastructures.
(Sercom du Conseil Régional du Poro)
De ce programme triennal, on note que plus de 30% du budget sont alloués aux infrastructures de l’éducation, à savoir, l’enseignement primaire et le secondaire. Une part aux infrastructures scolaires qui confirme bien la volonté du président du conseil régional de faire de l’école, l’une de ses priorités. En effet, la région du Poro qui a 285 écoles primaires et 40 établissements secondaires reste bien loin de répondre à la forte population des enfants à scolariser. Dans la région du Poro, il n’est un secret pour personne que de nombreux enfants en âge d’aller à l’école sont devenus des ‘’enfants bouviers ‘’ c’est-à-dire des enfants qui accompagnent les b?ufs pour les travaux champêtres, faute de salles de classes. Une situation qui n’a pas laissé indifférent le préfet Kouakou N’dri. Et qui a saisi l’occasion des assises de la 3ème session du conseil régional pour présenter un tableau peu glorieux de la carte scolaire du département du Dikodougou dont il a la charge.
« Des magasins de groupements coopératifs sont transformés en salles de classe, des paillotes sont dressées comme salles de classe. A Dikodougou, plus de 1358 enfants accompagnent les b?ufs au champ, donc pas scolarisés faute de salles de classes. Le taux de scolarisation est encore très bas par rapport aux autres régions. Dans notre région, l’école n’est pas un droit pour les enfants », Tel est le tableau présenté par le préfet de Dikodougou au président du conseil régional. Un bien triste constat devant lequel, le président Tiémoko Yadé et son conseil veulent apporter traitement spécial. D’où l’allocation de plus de 30% de son budget au secteur de l’école.
L’autre secteur qui se taille la part du lion dans le budget du conseil régional reste le secteur des infrastructures.
(Sercom du Conseil Régional du Poro)
