On sait tout ou presque du meilleur joueur africain 2013. Mais ce qu’on ignore de Yaya Touré, c’est sa vie hors des terrains. Joueur de devoir, le triple Ballon d’Or africain est un homme de caractère qui aime les choses simples et Dieu. Portrait d’un champion qui a mis l’Afrique à ses pieds.
Yaya Gnegneri Touré a aujourd’hui trente ans. L’âge de la maturité. Et on peut le dire, le cadet des Touré, comme un fruit, est mûr. Mais cela ne pouvait se faire sans le concours de l’Etre Suprême : Allah. Parce qu’avec le trois fois Ballon d’Or africain, c’est Dieu avant toute chose. Et il l’a récemment confié à un confrère : « Après ma carrière de footballeur, je vais confier ma vie à Dieu ». En réalité, le milieu relayeur des Eléphants de Côte d’Ivoire et de Manchester City qui un fervent adepte de la religion musulmane rêve de devenir imam après sa riche carrière de footballeur. C’est un musulman qui a peur d’Allah et qui applique sa seule constitution, le Coran et la sunna. Natif du quartier de Sokoura, à Bouaké, Yaya Gnegneri Touré, dès son plus jeune âge, est envoyé en 1996 à l’Académie de Sol Béni, fondée par le Français Jean-Marc Guillou. C’est là que le jeune prodige trace les sillons de sa carrière de footballeur professionnel. Aujourd’hui, le véloce milieu est devenu un véritable patron dans l’entrejeu de la sélection ivoirienne et de Manchester City. Pas de place pour les sentiments. Mais ce qu’il faut savoir de celui que ses fans appellent affectueusement ‘’Ordinateur’’, c’est qu’en dehors du terrain, il adore les choses simples. Il n’aime pas particulièrement les gadgets technologiques. Le meilleur joueur africain 2011, 2012 et 2013 a aussi la main sur le cœur. Tenez, dans la discrétion, il fait régulièrement don d’équipements de football à des enfants d’Afrique de l’Ouest. C’est un véritable serviteur au service du continent noir. Pour preuve, il est aussi engagé contre le racisme. D’ailleurs, c’est l’une des raisons qui lui ont valu le prix BBC. Outre cela, il est aussi engagé dans la lutte contre le braconnage d’éléphants d’Afrique. Le sociétaire de Manchester City (Angleterre) a pris fait et cause pour la survie des pachydermes. « Le temps est compté pour la survie des éléphants africains. La montée en flèche des massacres d’éléphants et du trafic illégal des autres espèces menacées n’est pas seulement un danger pour les animaux, elle a aussi une incidence sur les moyens de subsistance de millions de personnes qui dépendent du tourisme pour vivre », a déclaré le joueur à l’occasion d’une action du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). En définitive, celui qui a fait son entrée dans les annales du football africain est un joueur à part qui n’aime pas le lien qu’établissent souvent certaines personnes avec son ami et frère de la sélection, Didier Drogba. Interrogé après le troisième Ballon d’Or de son fils sur cette comparaison, le père, Mory Touré a coupé court : « Je ne peux pas comparer Yaya et Drogba parce qu’ils ne jouent pas au même poste. Chacun a son talent. Je préfère ne pas rentrer dans cette polémique inutile ».
Par Guy Gbocho
Yaya Gnegneri Touré a aujourd’hui trente ans. L’âge de la maturité. Et on peut le dire, le cadet des Touré, comme un fruit, est mûr. Mais cela ne pouvait se faire sans le concours de l’Etre Suprême : Allah. Parce qu’avec le trois fois Ballon d’Or africain, c’est Dieu avant toute chose. Et il l’a récemment confié à un confrère : « Après ma carrière de footballeur, je vais confier ma vie à Dieu ». En réalité, le milieu relayeur des Eléphants de Côte d’Ivoire et de Manchester City qui un fervent adepte de la religion musulmane rêve de devenir imam après sa riche carrière de footballeur. C’est un musulman qui a peur d’Allah et qui applique sa seule constitution, le Coran et la sunna. Natif du quartier de Sokoura, à Bouaké, Yaya Gnegneri Touré, dès son plus jeune âge, est envoyé en 1996 à l’Académie de Sol Béni, fondée par le Français Jean-Marc Guillou. C’est là que le jeune prodige trace les sillons de sa carrière de footballeur professionnel. Aujourd’hui, le véloce milieu est devenu un véritable patron dans l’entrejeu de la sélection ivoirienne et de Manchester City. Pas de place pour les sentiments. Mais ce qu’il faut savoir de celui que ses fans appellent affectueusement ‘’Ordinateur’’, c’est qu’en dehors du terrain, il adore les choses simples. Il n’aime pas particulièrement les gadgets technologiques. Le meilleur joueur africain 2011, 2012 et 2013 a aussi la main sur le cœur. Tenez, dans la discrétion, il fait régulièrement don d’équipements de football à des enfants d’Afrique de l’Ouest. C’est un véritable serviteur au service du continent noir. Pour preuve, il est aussi engagé contre le racisme. D’ailleurs, c’est l’une des raisons qui lui ont valu le prix BBC. Outre cela, il est aussi engagé dans la lutte contre le braconnage d’éléphants d’Afrique. Le sociétaire de Manchester City (Angleterre) a pris fait et cause pour la survie des pachydermes. « Le temps est compté pour la survie des éléphants africains. La montée en flèche des massacres d’éléphants et du trafic illégal des autres espèces menacées n’est pas seulement un danger pour les animaux, elle a aussi une incidence sur les moyens de subsistance de millions de personnes qui dépendent du tourisme pour vivre », a déclaré le joueur à l’occasion d’une action du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). En définitive, celui qui a fait son entrée dans les annales du football africain est un joueur à part qui n’aime pas le lien qu’établissent souvent certaines personnes avec son ami et frère de la sélection, Didier Drogba. Interrogé après le troisième Ballon d’Or de son fils sur cette comparaison, le père, Mory Touré a coupé court : « Je ne peux pas comparer Yaya et Drogba parce qu’ils ne jouent pas au même poste. Chacun a son talent. Je préfère ne pas rentrer dans cette polémique inutile ».
Par Guy Gbocho