A la faveur d’une visite d’Etat de 48 H en Côte d’Ivoire, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a rencontré, le vendredi 10 janvier 2014 à Abidjan, les chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine pour parler de sécurité. En effet, avec les menaces terroristes qui se manifestent depuis quelques années au Nigeria et au Mali, le Japon qui a une certaine expertise en la matière ne pouvait pas faire la sourde oreille à l’appel à l’aide internationale lancé par le Président en exercice de la CEDEAO, l’Ivoirien Alassane Ouattara. La balle a donc été saisie au rebond par Shinzo Abe, qui a annoncé le déblocage d’une aide au profit de la région du Sahel.
C’est vendredi soir que le Premier ministre japonais a annoncé le décaissement de 84,4 millions de dollars, soit près de 42 milliards de francs devant les Présidents Faure Gnassingbé (Togo), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Macky Sall (Sénégal), Yahya Jammeh (Gambie), John Mahama Dramani (Ghana), Ernest Bai Koroma (Sierra Leone), Goodluck Jonathan (Nigeria), Thomas Yayi Boni (Bénin), Mahamadou Issoufou (Niger)et Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire). Le sommet, faut-il le souligner, fait suite à la 5ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V), en juin dernier. Le gouvernement japonais y avait pris l’engagement de soutenir la croissance africaine (Déclaration de Yokohama). Au titre de la coopération entre le Japon et l’Afrique, c’est une aide publique totale de 10,6 milliards d’euros sur les cinq prochaines années qui est attendue.
Le grand Nigeria est désormais habitué aux opérations du groupe Boko-Haram, et la cité de Kidal, au Mali a été plusieurs fois secouée par des attentats-suicides. Empêcher le terrorisme de prendre pied sur le continent est donc une obligation pour les chefs d’Etat africains. Toutefois, leur tâche est rendue difficile par la pauvreté qui frappe leurs concitoyens, la misère étant le terreau dans lequel prospère et se développe l’intégrisme religieux.
Koné Seydou
C’est vendredi soir que le Premier ministre japonais a annoncé le décaissement de 84,4 millions de dollars, soit près de 42 milliards de francs devant les Présidents Faure Gnassingbé (Togo), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Macky Sall (Sénégal), Yahya Jammeh (Gambie), John Mahama Dramani (Ghana), Ernest Bai Koroma (Sierra Leone), Goodluck Jonathan (Nigeria), Thomas Yayi Boni (Bénin), Mahamadou Issoufou (Niger)et Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire). Le sommet, faut-il le souligner, fait suite à la 5ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V), en juin dernier. Le gouvernement japonais y avait pris l’engagement de soutenir la croissance africaine (Déclaration de Yokohama). Au titre de la coopération entre le Japon et l’Afrique, c’est une aide publique totale de 10,6 milliards d’euros sur les cinq prochaines années qui est attendue.
Le grand Nigeria est désormais habitué aux opérations du groupe Boko-Haram, et la cité de Kidal, au Mali a été plusieurs fois secouée par des attentats-suicides. Empêcher le terrorisme de prendre pied sur le continent est donc une obligation pour les chefs d’Etat africains. Toutefois, leur tâche est rendue difficile par la pauvreté qui frappe leurs concitoyens, la misère étant le terreau dans lequel prospère et se développe l’intégrisme religieux.
Koné Seydou