La direction générale des impôts a dressé le bilan de ses activités, hier, au cours d’un séminaire, à la Riviera- Golf. A cette occasion, le directeur général des Impôts, Pascal Kouakou Abinan, a émis le vœu que la fiscalité qui est le principal levier de mobilisation des recettes de l’Etat soit au cœur de la politique budgétaire.
Le bilan de l’année 2013 de la direction générale des impôts est largement positif. C’est ce qui ressort du séminaire bilan annuel organisé, au cours duquel il a été souligné que pour un objectif de recouvrement établi à 1410 milliards F, la Dgi a enregistré un écart positif de 20,7 milliards F ; soit un taux de réalisation de 101, 1%. Selon le directeur général, Pascal Kouakou Abinan, ces résultats ont été rendus possibles grâce à l’effort de tous les services, qu’ils soient producteurs ou non de recettes fiscales. «Je tiens à vous féliciter pour le travail accompli », a-t-il encouragé. Selon lui, pour relever le défi de l’amélioration des performances du personnel, la direction doit faire face aux insuffisances et renforcer les acquis à tous les niveaux. «L’une des missions de la Dgi est la mission d’assiette, le calcul de l’impôt. Mais que vaut réellement cette mission si la maîtrise du fichier des contribuables n’est pas effective ?», s’est-il interrogé. C’est pourquoi il a souhaité que l’élargissement de l’assiette, à partir de l’accroissement maîtrisé du fichier des contribuables, soit une préoccupation majeure des services d’assiettes, au cours de l’année 2014. «Cela doit se traduire dans l’identification par tous les moyens de la population fiscale et l’élaboration de bases de données fiables et exploitables », a-t-il recommandé. Et d’ajouter qu’un accent très particulier doit être accordé, au cours de cette année, à l’amélioration de l’action de recouvrement et surtout à la réduction des arriérés fiscaux, par la mise en place d’une politique de gestion maîtrisée. « C’est à ce prix que la Dgi pourra assurer pleinement son rôle de plus en plus important dans la mobilisation des recettes », a-t-il expliqué. Par ailleurs, en ce qui concerne la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, M. Abinan a confié qu’il s’agira pour ses services de mieux identifier les personnes physiques ou morales à risque, afin que les actions de contrôle préalablement ciblées puissent permettre de promouvoir une répartition plus équitable de la charge fiscale entre les contribuables. Ainsi, les objectifs fixés pour 2014, sont de 1588 milliards F. «Ils sont en hausse de 11,5% par rapport à nos réalisations de 2013, mais nous ambitionnons d’atteindre 1600 milliards », a promis le premier responsable des impôts. Quant au ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget, Abdourahmane Cissé, il a invité l’ensemble du personnel à redoubler d’effort pour atteindre l’objectif visé au titre de l’année en cours. «Sensibilisez vos collaborateurs pour relever sans réserve toutes les assiettes de recouvrement et mettez l’accent sur le recouvrement des arriérés. Que cette année soit porteuse d’excellents résultats », a-t-il exhorté.
Fatou Sylla
Le bilan de l’année 2013 de la direction générale des impôts est largement positif. C’est ce qui ressort du séminaire bilan annuel organisé, au cours duquel il a été souligné que pour un objectif de recouvrement établi à 1410 milliards F, la Dgi a enregistré un écart positif de 20,7 milliards F ; soit un taux de réalisation de 101, 1%. Selon le directeur général, Pascal Kouakou Abinan, ces résultats ont été rendus possibles grâce à l’effort de tous les services, qu’ils soient producteurs ou non de recettes fiscales. «Je tiens à vous féliciter pour le travail accompli », a-t-il encouragé. Selon lui, pour relever le défi de l’amélioration des performances du personnel, la direction doit faire face aux insuffisances et renforcer les acquis à tous les niveaux. «L’une des missions de la Dgi est la mission d’assiette, le calcul de l’impôt. Mais que vaut réellement cette mission si la maîtrise du fichier des contribuables n’est pas effective ?», s’est-il interrogé. C’est pourquoi il a souhaité que l’élargissement de l’assiette, à partir de l’accroissement maîtrisé du fichier des contribuables, soit une préoccupation majeure des services d’assiettes, au cours de l’année 2014. «Cela doit se traduire dans l’identification par tous les moyens de la population fiscale et l’élaboration de bases de données fiables et exploitables », a-t-il recommandé. Et d’ajouter qu’un accent très particulier doit être accordé, au cours de cette année, à l’amélioration de l’action de recouvrement et surtout à la réduction des arriérés fiscaux, par la mise en place d’une politique de gestion maîtrisée. « C’est à ce prix que la Dgi pourra assurer pleinement son rôle de plus en plus important dans la mobilisation des recettes », a-t-il expliqué. Par ailleurs, en ce qui concerne la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, M. Abinan a confié qu’il s’agira pour ses services de mieux identifier les personnes physiques ou morales à risque, afin que les actions de contrôle préalablement ciblées puissent permettre de promouvoir une répartition plus équitable de la charge fiscale entre les contribuables. Ainsi, les objectifs fixés pour 2014, sont de 1588 milliards F. «Ils sont en hausse de 11,5% par rapport à nos réalisations de 2013, mais nous ambitionnons d’atteindre 1600 milliards », a promis le premier responsable des impôts. Quant au ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget, Abdourahmane Cissé, il a invité l’ensemble du personnel à redoubler d’effort pour atteindre l’objectif visé au titre de l’année en cours. «Sensibilisez vos collaborateurs pour relever sans réserve toutes les assiettes de recouvrement et mettez l’accent sur le recouvrement des arriérés. Que cette année soit porteuse d’excellents résultats », a-t-il exhorté.
Fatou Sylla
