Le 4e sommet panafricain des jeunes leaders des Nations unies, dont le thème central est ‘’le chômage des jeunes dans l’agenda post 2015 des Nations unies’’, a ouvert ses portes au King Fahd Palace Hôtel de Dakar, au Sénégal, le mardi 13 janvier en présence de Mimi Touré, Premier ministre du Sénégal. La Côte d’Ivoire y était représentée par Robert Beugré Mambé, Gouverneur du District d’Abidjan, qui était accompagné du Conseiller spécial du président de la République en charge de la jeunesse, Touré Mamadou, d’une forte délégation du District d’Abidjan et en présence de notre ambassadeur au Sénégal, Kassaraté Tiapé Édouard.
A la tribune de ce rendez-vous, le chef de la délégation ivoirienne, qui était l’invité de l’Onusida, eu égard à son impressionnante intervention lors des 3e assises de la jeunesse à Abidjan, a fait une communication sur le thème: "Le chômage des jeunes : les perspectives des maires et des collectivités locales". Il a posé les jalons d’une Afrique convaincue de son développement à travers une jeunesse forte et agissante : « La pyramide des âges montre une prédominance à plus de 50% des moins de 30 ans .C’est tout à la fois une richesse et un défi », a-t-il indiqué.
« Malgré ses nombreuses richesses naturelles, humaines et les opportunités qui s’offrent à l’Afrique, l’emploi des jeunes constitue une préoccupation majeure pour tous les gouvernements africains et les difficultés auxquelles le continent est confronté sont d’origines exogène et endogène », constate le Gouverneur. Cependant, poursuit-il, n’y a pas à désespérer car plusieurs solutions existent en vue de l’insertion des jeunes africains dans le milieu de l’emploi et de l’auto-emploi.
Entre autres solutions, l’auto-emploi par les mécanismes régulés au sein du ministère de la Jeunesse, les initiatives des Communes, Régions et Districts Autonomes ou encore un dialogue ouvert et tenace avec les institutions de financement, pour un recadrage des articulations entre dogmes et réalités sociales en Afrique.
Revenant sur le politique de l’emploi du District d’Abidjan, il dira que son institution dispose dans sa besace de deux types de projets. Ceux dits urbains et ceux appelés ruraux. Pour les premiers, plus de 4200 projets ont été reçus et 1200 validés. Quant aux zones rurales, 200 projets ont été identifiés par les jeunes et les femmes eux-mêmes, précisera le Gouverneur, pour qui, au total, près de 100 millions ont déjà été décaissés. « Il faut que nos jeunes aient l’esprit d’entreprenariat. La richesse est générée par le secteur privé », a-t-il poursuivi.
Il s’agit d’une enveloppe globale de 5 milliards sur quatre ans qui ont commencé à être injectés dans le financement des projets jeunes/femmes et qui contribueront à réduire le taux de pauvreté, de chômage qui marquent la porte d’entrée de l’émergence que souhaite le Président Ouattara pour 2020. Tout cela ne sera possible que si l’éducation est en adéquation avec les besoins des entreprises et si les jeunes acceptent de faire de la culture de la paix leur priorité, insistera Robert Beugré Mambé.
A cela, il faut ajouter la coopération décentralisée et la recherche des investisseurs privés dont les retombées positives sont des facteurs de création d’emplois pour les jeunes et les femmes.
L’Etat central fait des efforts pour résorber le chômage des jeunes, selon Mambé. A titre d’illustration, en 2013, l’Etat a créé dans le secteur moderne, 60 710 emplois contre 37 187 en 2011 et 78000 en 2012. Une étude officielle réalisée en 2012 montre que la population active en Côte d’Ivoire est estimée à 10,5 millions de personnes, le chômage des jeunes de 14 à 35 ans est de 12,2% et la proportion des jeunes de 14-35 ans qui ne sont ni en éducation, ni en formation est de 21,7%. Aussi, le gouvernement ivoirien a-t-il adopté un décret de création du service civique d’action pour l’emploi et le développement (SCAED), a conclu le premier magistrat du District d’Abidjan.
Il a été appuyé par Touré Mamadou, conseiller chargé de la Jeunesse du Président de la République pour qui, le Chef de l’Etat a placé la question de l’emploi au cœur de son programme à travers le PJEDEC.
Notons que cette rencontre a enregistré la participation de plusieurs pays du continent tels que la Somalie, le Soudan, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud, le Ghana… Signalons que la question du VIH SIDA était aussi au centre des échanges de Dakar.
Les travaux s’achèveront le vendredi 17 janvier par des recommandations concrètes qui seront transmises par le biais des présidents sénégalais et maliens aux autres présidents africains, à l’Union africaine et aux Nations unies.
Source: DIRCOM DISTRICT D’ABIDJAN
A la tribune de ce rendez-vous, le chef de la délégation ivoirienne, qui était l’invité de l’Onusida, eu égard à son impressionnante intervention lors des 3e assises de la jeunesse à Abidjan, a fait une communication sur le thème: "Le chômage des jeunes : les perspectives des maires et des collectivités locales". Il a posé les jalons d’une Afrique convaincue de son développement à travers une jeunesse forte et agissante : « La pyramide des âges montre une prédominance à plus de 50% des moins de 30 ans .C’est tout à la fois une richesse et un défi », a-t-il indiqué.
« Malgré ses nombreuses richesses naturelles, humaines et les opportunités qui s’offrent à l’Afrique, l’emploi des jeunes constitue une préoccupation majeure pour tous les gouvernements africains et les difficultés auxquelles le continent est confronté sont d’origines exogène et endogène », constate le Gouverneur. Cependant, poursuit-il, n’y a pas à désespérer car plusieurs solutions existent en vue de l’insertion des jeunes africains dans le milieu de l’emploi et de l’auto-emploi.
Entre autres solutions, l’auto-emploi par les mécanismes régulés au sein du ministère de la Jeunesse, les initiatives des Communes, Régions et Districts Autonomes ou encore un dialogue ouvert et tenace avec les institutions de financement, pour un recadrage des articulations entre dogmes et réalités sociales en Afrique.
Revenant sur le politique de l’emploi du District d’Abidjan, il dira que son institution dispose dans sa besace de deux types de projets. Ceux dits urbains et ceux appelés ruraux. Pour les premiers, plus de 4200 projets ont été reçus et 1200 validés. Quant aux zones rurales, 200 projets ont été identifiés par les jeunes et les femmes eux-mêmes, précisera le Gouverneur, pour qui, au total, près de 100 millions ont déjà été décaissés. « Il faut que nos jeunes aient l’esprit d’entreprenariat. La richesse est générée par le secteur privé », a-t-il poursuivi.
Il s’agit d’une enveloppe globale de 5 milliards sur quatre ans qui ont commencé à être injectés dans le financement des projets jeunes/femmes et qui contribueront à réduire le taux de pauvreté, de chômage qui marquent la porte d’entrée de l’émergence que souhaite le Président Ouattara pour 2020. Tout cela ne sera possible que si l’éducation est en adéquation avec les besoins des entreprises et si les jeunes acceptent de faire de la culture de la paix leur priorité, insistera Robert Beugré Mambé.
A cela, il faut ajouter la coopération décentralisée et la recherche des investisseurs privés dont les retombées positives sont des facteurs de création d’emplois pour les jeunes et les femmes.
L’Etat central fait des efforts pour résorber le chômage des jeunes, selon Mambé. A titre d’illustration, en 2013, l’Etat a créé dans le secteur moderne, 60 710 emplois contre 37 187 en 2011 et 78000 en 2012. Une étude officielle réalisée en 2012 montre que la population active en Côte d’Ivoire est estimée à 10,5 millions de personnes, le chômage des jeunes de 14 à 35 ans est de 12,2% et la proportion des jeunes de 14-35 ans qui ne sont ni en éducation, ni en formation est de 21,7%. Aussi, le gouvernement ivoirien a-t-il adopté un décret de création du service civique d’action pour l’emploi et le développement (SCAED), a conclu le premier magistrat du District d’Abidjan.
Il a été appuyé par Touré Mamadou, conseiller chargé de la Jeunesse du Président de la République pour qui, le Chef de l’Etat a placé la question de l’emploi au cœur de son programme à travers le PJEDEC.
Notons que cette rencontre a enregistré la participation de plusieurs pays du continent tels que la Somalie, le Soudan, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud, le Ghana… Signalons que la question du VIH SIDA était aussi au centre des échanges de Dakar.
Les travaux s’achèveront le vendredi 17 janvier par des recommandations concrètes qui seront transmises par le biais des présidents sénégalais et maliens aux autres présidents africains, à l’Union africaine et aux Nations unies.
Source: DIRCOM DISTRICT D’ABIDJAN