Bouaké - Des exploitants forestiers ont manifesté mercredi à Bouaké, pour se faire entendre du gouvernement, afin que des dispositions soient prises pour leur permettre d’enlever leur stock de bois de vênes estimé à au moins 10 milliards de FCFA, coupés avant le décret du 25 juillet 2013 interdisant l’exploitation cette essence naturelle.
Selon le secrétaire général de l’Association pour la promotion d’une exploitation citoyenne et durable des produits forestiers (APEPF), Ahako Eugène, la feuille de route de l’arrêté interministériel autorisant le moratoire de trois mois prévu par le décret d’interdiction, ne leur permet pas de travailler.
« Nous avons déjà épuisé presqu’un mois et aucun bois n’a pu quitter le port. Nous trouvons qu’à cette allure, nous risquons d’être forclos, le délai va finir et nous n’aurons rien fait. C’est pour ça que nous nous sommes manifestés pour nous faire entendre », a-t-il confié à la presse.
Evaluant la perte subie par les exploitants, il a fait savoir que la quantité de bois coupés non encore enlevée de la brousse est estimée à près de 6.000 chargements qui représentent au moins 10.800.000.000 FCFA, si l’on évalue un chargement à un 1,8 million FCFA.
Les exploitants se plaignent des difficultés financières qu’ils éprouvent pour satisfaire leurs besoins familiaux à cause l’arrêt de toutes leurs activités depuis six mois. « Nous avons des créances. Nous n’arrivons pas à payer nos factures, nous n’arrivons même pas à assurer le quotidien à la maison », a déploré M. Ahako.
M. Ahako et ses camarades ont procédé par une marche allant de la direction régionale des Eaux et forêts à la préfecture où ils se sont regroupés pour un sit in devant le portail.
Suite à une rencontre avec le préfet de la région de Gbèkè, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, le secrétaire général de l’Association pour la promotion d’une exploitation citoyenne et durable des produits forestiers a demandé à ses camarades de rentrer « tranquillement » à la maison. Il a justifié avoir trouvé un préfet qui a prêté une oreille attentive à leurs doléances et qui est disponible pour les rencontrer à nouveau.
Quelques 30.000 opérateurs dont environ 10.000 dans la région de Gbèkè, œuvrent dans la filière d’exploitation du bois de vênes dans les régions telles que le Bélier, le Gbèkè, les Savanes et le Béré.
(AIP)
Selon le secrétaire général de l’Association pour la promotion d’une exploitation citoyenne et durable des produits forestiers (APEPF), Ahako Eugène, la feuille de route de l’arrêté interministériel autorisant le moratoire de trois mois prévu par le décret d’interdiction, ne leur permet pas de travailler.
« Nous avons déjà épuisé presqu’un mois et aucun bois n’a pu quitter le port. Nous trouvons qu’à cette allure, nous risquons d’être forclos, le délai va finir et nous n’aurons rien fait. C’est pour ça que nous nous sommes manifestés pour nous faire entendre », a-t-il confié à la presse.
Evaluant la perte subie par les exploitants, il a fait savoir que la quantité de bois coupés non encore enlevée de la brousse est estimée à près de 6.000 chargements qui représentent au moins 10.800.000.000 FCFA, si l’on évalue un chargement à un 1,8 million FCFA.
Les exploitants se plaignent des difficultés financières qu’ils éprouvent pour satisfaire leurs besoins familiaux à cause l’arrêt de toutes leurs activités depuis six mois. « Nous avons des créances. Nous n’arrivons pas à payer nos factures, nous n’arrivons même pas à assurer le quotidien à la maison », a déploré M. Ahako.
M. Ahako et ses camarades ont procédé par une marche allant de la direction régionale des Eaux et forêts à la préfecture où ils se sont regroupés pour un sit in devant le portail.
Suite à une rencontre avec le préfet de la région de Gbèkè, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, le secrétaire général de l’Association pour la promotion d’une exploitation citoyenne et durable des produits forestiers a demandé à ses camarades de rentrer « tranquillement » à la maison. Il a justifié avoir trouvé un préfet qui a prêté une oreille attentive à leurs doléances et qui est disponible pour les rencontrer à nouveau.
Quelques 30.000 opérateurs dont environ 10.000 dans la région de Gbèkè, œuvrent dans la filière d’exploitation du bois de vênes dans les régions telles que le Bélier, le Gbèkè, les Savanes et le Béré.
(AIP)