Les Angolaises du président Edouardo Santos ne « gouvernent »plus l’Afrique, après 15 ans de règne. Un règne sans partage depuis 1998. Dans le complexe explosif d’Alger, c’était tout à fait inimaginable, que les tunisiennes puissent terrasser les Angolaises. Mais historiquement, cela est arrivé. Et, aujourd’hui, on aura du mal à croire, que les Angolaises reprendront finalement leur titre. Je sais que ce sentiment pour les Angolaises, de reprendre le trophée, va être très disputé, au prochain championnat d’Afrique dames. De toute façon, la défaite des Angolaises à Alger a confirmé, que le Handball Dame tunisien, de la République démocratique du Congo, ont évolué, et font partie désormais de ‘’l’exécutif’’ du Handball dames africain. Quoi qu’il arrive, les Angolaises ne se laisseront pas faire au prochain championnat d’Afrique, techniquement, les Angolaises peuvent reprendre leur titre. A l’analyse, cette ambition dépendra de la puissance de frappe des dames angolaises, qui auront désormais en face d’elles, les dames tunisiennes, de la République démocratique du Congo, elles aussi capables d’agir, en face de n’importe quelle équipe sur le continent. L’Angola a vieilli tout simplement, quoi que intelligente et technique. Il faut le dire, les dames angolaises ne pourront plus, pendant les 10 années successives, remporter la Coupe d’Afrique, ou imposer leur ‘’dictature’’ au reste de l’Afrique. Cela on peut l’avouer. Pour la Tunisie, je vais poser une question : championne, peut-elle remporter deux, trois ou quatre fois successives, le titre continental ? Il faudrait, pourtant, pouvoir en parler. Analyser ce qui vient de se produire à Alger, ce qui vaut des explications : L’héritage angolais est très lourd : composé de rythmes, d’expériences et d’intelligences. Pendant 15 ans avec les Angolaises du président Edouardo Santos le hand ball africain Dame a connu leur suprématie. Rien que pour l’image de l’Afrique, et surtout en Coupe du monde. L’héritage est très lourd pour le Handball dame tunisien, qui pataugeait depuis 1976, dans ‘’l’eau’’ africaine’’ très boueuse, dans une longue attente…
Ben Ismaël
Ben Ismaël
