La coopération entre la Côte d’Ivoire et le Japon est au beau fixe. Et le pays du Soleil levant est déterminé à apporter son appui à la reconstruction de l’Etat ivoirien après la crise qu’il a connue. Ainsi, les autorités nipponnes, à travers l’Agence japonaise de coopération internationale ont-elles signé en aout 2013, un protocole d’accord avec la Côte d’Ivoire pour la réhabilitation des infrastructures et la formation des ressources humaines en vue de la fourniture des services de base dans les zones Centre et Nord. Hier, le comité conjoint de coordination de cet important projet visant la remise à niveau des écoles, des centres de santé, des châteaux d’eaux, etc., a tenu sa première réunion en présence de l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Son Excellence, Susumu Inoue, ainsi que du directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Bamba Cheick Daniel et du directeur général de la Décentralisation et du développement local, Parfait Gohourou. Le diplomate japonais a profité de l’occasion pour réitérer l’engagement de son pays à accompagner de façon efficace la Côte d’Ivoire sur le chemin de la restauration de la paix et de la reconstruction. « Je voudrais vous exprimer la disponibilité du Japon à poursuivre son soutien à la construction de la paix et souhaiter que les projets réalisés par les dons japonais, y compris celui d’aujourd’hui (hier, ndlr), contribuent non seulement à l’amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes, mais aussi à intensifier davantage les relations d’amitié et de coopération entre le Japon et la Côte d’Ivoire », a-t-il prié. Non sans inviter toutes les structures impliquées dans la réalisation du projet à l’efficacité afin que les objectifs visés soient atteints. Le représentant du ministre d’Etat, s’est félicité de l’engagement du Japon aux cotés de la Côte d’Ivoire. «Je voudrais vous rassurer quant à la détermination du ministre d’Etat à respecter les obligations qui incombent à l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre de ce projet », a-t-il souligné. Il faut noter que le projet pilote se déroulera dans 20 villages de la région du Gbêkê, avant de s’étendre dans le Nord pendant les trois ans de durée du projet.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara