«Même quand on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaître que l’imbécile aux oreilles longues court vite », aime à dire un célèbre conteur ivoirien. A l’image du lièvre qui a conquis tout le monde sur ses capacités de vitesse, Alassane Ouattara a achevé de convaincre les Ivoiriens et la communauté internationale, en quelques années d’exercice effectif du pouvoir, sur sa capacité réelle à conduire la Côte d’Ivoire vers le progrès et le développement. Même ceux qui ne l’aiment pas, reconnaissent, en toute honnêteté, qu’il travaille bien et que surtout il a changé qualitativement le visage de ce pays.
Il faut le dire tout net : Alassane Ouattara a fait d’un pays au bord du gouffre du désespoir, il y a trois ans, alors qu’il était déchiré par une crise postélectorale particulièrement sanglante, une terre d’espoir. Et l’émergence, qu’il annonce pour l’horizon 2020 n’est pas du tout un simple slogan, encore moins une vue de l’esprit. C’est un objectif réalisable et en passe même d’être réalisé, eu égard au parcours prometteur déjà réalisé en si peu de temps.
Depuis deux ans et demi, la Côte d’Ivoire est un vaste chantier. Les grands travaux s’y font un peu partout et certains sont, aujourd’hui, dans leur dernière ligne droite, entre autres le Pont Henri Konan Bédié, les échangeurs de Marcory et de la Riviera 2, le pont de Jacqueville, longtemps en souffrance, celui de Bouaflé. Entre-temps, d’autres avancent à grands pas, comme par exemple la construction du barrage hydroélectrique de Yamoussoukro, la réhabilitation des routes, des hôpitaux, des écoles et autres infrastructures… L’administration ivoirienne est en pleine reforme, avec des nouveaux horaires de travail, une revalorisation de 12% des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, la sécurité est revenue à une proportion moindre…Tout ceci a engendré un taux de croissance relativement positif, signe de la performance de l’économie nationale. En quelque sorte, les premiers signes de l’émergence.
Le Forum Investir en Côte d’Ivoire, qui vient de se tenir à Abidjan, confirme, si besoin en était, que la marche vers l’émergence est désormais inéluctable. Le train a déjà quitté la gare, seuls les canards boiteux vont le rater. Ce que Pascal Affi N’Guessan et la Direction du FPI ont bien compris. C’est pourquoi, vendredi dernier, ultime journée officielle de ce Forum, ils ont couru faire un tour à ICI 2014. Cette visite de ces opposants à tout ce que Ouattara fait, même pour leurs propres intérêts, montre aux yeux du monde que l’orientation économique du gouvernement n’est pas une erreur. Loin s’en faut. A coté de nos petits calculs mesquins qui peuvent nous diviser, se trouve l’intérêt général. Surtout, le succès de ICI saute aux yeux, même des négateurs patentés des évidences.
S’il est vrai que les pieds ne vont pas là où le c?ur n’est pas, c’est aussi vrai que l’on ne peut pas investir dans une affaire qui n’est pas porteuse, dans un pays qui ne rassure pas, dont le premier responsable n’inspire pas confiance. Aujourd’hui, force est de le reconnaître, sous Ouattara, un dirigeant qui inspire la rigueur et l’excellence, la Côte d’Ivoire donne envie d’y investir. Et inspire à nouveau confiance aux investisseurs du monde entier. En plus de ses nombreuses richesses et potentialités, elle a à sa tête, un homme qui donne tout son sens aux mots « gestion et gouvernance».
Le vaste programme de reconstruction du pays, lancé par le Chef de l’Etat, s’articule autour de deux étapes majeures. La première était la réhabilitation et la construction des infrastructures. La seconde, ce sont les investissements privés pour soutenir les efforts de l’Etat dans l’éducation, la recherche, l’agriculture, les NTIC, l’industrie. Il faut donc poser des pas dans ce sens.
Le premier pas de cette opération de séduction des investisseurs, fut la table-ronde des bailleurs de Fonds, en vue de la mobilisation de ressources pour la mise en chantier des grands projets de développement de la Côte d’Ivoire, en décembre 2012. Dans la capitale française, la mobilisation fut exceptionnelle. Les promesses au-delà des prévisions. A l'occasion de la première journée de ce Groupe consultatif pour la Côte d'Ivoire, le chef de l'État ivoirien a convaincu les bailleurs institutionnels de participer à la reconstruction de son pays. Les différents partenaires ont annoncé un total de 4300 milliards de FCFA de financements sur la période 2013-2015.
Le second pas, c’est naturellement l’organisation et la mobilisation de 103 pays autour de « ICI 2014 », qui a été un succès retentissant, de l’avis même de plusieurs participants qui ne résident, d’ailleurs, pas en Côte d’Ivoire. Il n’y a donc pas preuves plus suffisantes pour reconnaître que Ouattara a gagné son pari. Tout est réuni désormais pour regarder l’avenir avec sérénité.
Et aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est plus que jamais debout.
De toute évidence, Ouattara a joué sa part, maintenant il appartient à tous ses compatriotes de suivre cet exemple. Cela passe par l’abandon des mauvaises habitudes, singulièrement la paresse dans l’administration, le racket de tout genre, la corruption, le mépris pour les lois piétinées, les détournements de deniers publics, … Bref, tout ce qui peut nous éjecter du train de l’émergence. Parce que si nous en sortons, il n’est du tout évident que nous puissions le rattraper à brève échéance.
PAR Charles Sanga
Il faut le dire tout net : Alassane Ouattara a fait d’un pays au bord du gouffre du désespoir, il y a trois ans, alors qu’il était déchiré par une crise postélectorale particulièrement sanglante, une terre d’espoir. Et l’émergence, qu’il annonce pour l’horizon 2020 n’est pas du tout un simple slogan, encore moins une vue de l’esprit. C’est un objectif réalisable et en passe même d’être réalisé, eu égard au parcours prometteur déjà réalisé en si peu de temps.
Depuis deux ans et demi, la Côte d’Ivoire est un vaste chantier. Les grands travaux s’y font un peu partout et certains sont, aujourd’hui, dans leur dernière ligne droite, entre autres le Pont Henri Konan Bédié, les échangeurs de Marcory et de la Riviera 2, le pont de Jacqueville, longtemps en souffrance, celui de Bouaflé. Entre-temps, d’autres avancent à grands pas, comme par exemple la construction du barrage hydroélectrique de Yamoussoukro, la réhabilitation des routes, des hôpitaux, des écoles et autres infrastructures… L’administration ivoirienne est en pleine reforme, avec des nouveaux horaires de travail, une revalorisation de 12% des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, la sécurité est revenue à une proportion moindre…Tout ceci a engendré un taux de croissance relativement positif, signe de la performance de l’économie nationale. En quelque sorte, les premiers signes de l’émergence.
Le Forum Investir en Côte d’Ivoire, qui vient de se tenir à Abidjan, confirme, si besoin en était, que la marche vers l’émergence est désormais inéluctable. Le train a déjà quitté la gare, seuls les canards boiteux vont le rater. Ce que Pascal Affi N’Guessan et la Direction du FPI ont bien compris. C’est pourquoi, vendredi dernier, ultime journée officielle de ce Forum, ils ont couru faire un tour à ICI 2014. Cette visite de ces opposants à tout ce que Ouattara fait, même pour leurs propres intérêts, montre aux yeux du monde que l’orientation économique du gouvernement n’est pas une erreur. Loin s’en faut. A coté de nos petits calculs mesquins qui peuvent nous diviser, se trouve l’intérêt général. Surtout, le succès de ICI saute aux yeux, même des négateurs patentés des évidences.
S’il est vrai que les pieds ne vont pas là où le c?ur n’est pas, c’est aussi vrai que l’on ne peut pas investir dans une affaire qui n’est pas porteuse, dans un pays qui ne rassure pas, dont le premier responsable n’inspire pas confiance. Aujourd’hui, force est de le reconnaître, sous Ouattara, un dirigeant qui inspire la rigueur et l’excellence, la Côte d’Ivoire donne envie d’y investir. Et inspire à nouveau confiance aux investisseurs du monde entier. En plus de ses nombreuses richesses et potentialités, elle a à sa tête, un homme qui donne tout son sens aux mots « gestion et gouvernance».
Le vaste programme de reconstruction du pays, lancé par le Chef de l’Etat, s’articule autour de deux étapes majeures. La première était la réhabilitation et la construction des infrastructures. La seconde, ce sont les investissements privés pour soutenir les efforts de l’Etat dans l’éducation, la recherche, l’agriculture, les NTIC, l’industrie. Il faut donc poser des pas dans ce sens.
Le premier pas de cette opération de séduction des investisseurs, fut la table-ronde des bailleurs de Fonds, en vue de la mobilisation de ressources pour la mise en chantier des grands projets de développement de la Côte d’Ivoire, en décembre 2012. Dans la capitale française, la mobilisation fut exceptionnelle. Les promesses au-delà des prévisions. A l'occasion de la première journée de ce Groupe consultatif pour la Côte d'Ivoire, le chef de l'État ivoirien a convaincu les bailleurs institutionnels de participer à la reconstruction de son pays. Les différents partenaires ont annoncé un total de 4300 milliards de FCFA de financements sur la période 2013-2015.
Le second pas, c’est naturellement l’organisation et la mobilisation de 103 pays autour de « ICI 2014 », qui a été un succès retentissant, de l’avis même de plusieurs participants qui ne résident, d’ailleurs, pas en Côte d’Ivoire. Il n’y a donc pas preuves plus suffisantes pour reconnaître que Ouattara a gagné son pari. Tout est réuni désormais pour regarder l’avenir avec sérénité.
Et aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est plus que jamais debout.
De toute évidence, Ouattara a joué sa part, maintenant il appartient à tous ses compatriotes de suivre cet exemple. Cela passe par l’abandon des mauvaises habitudes, singulièrement la paresse dans l’administration, le racket de tout genre, la corruption, le mépris pour les lois piétinées, les détournements de deniers publics, … Bref, tout ce qui peut nous éjecter du train de l’émergence. Parce que si nous en sortons, il n’est du tout évident que nous puissions le rattraper à brève échéance.
PAR Charles Sanga