Tous les secteurs d’activité sont déterminés à contribuer à l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Et l'industrie extractive se positionne aujourd’hui comme un levier important de cette Côte d'Ivoire émergente. C’est ce qui ressort du Forum ICI 2014 qui a enregistré, par sa présence quantitative et qualitative, des investisseurs de haut vol. Les communications du Directeur général du Port autonome de San Pedro (Pasp), Lamizana Hilaire et du Conseiller technique du ministre de l'Industrie et des Mines, sur le thème "Extension du Port de San Pedro, chemin de fer et exploitation minière", au second jour du Forum, n'ont pas laissé insensibles les majors présents à ICI 2014. Ce projet d'extension du Pasp est une véritable opération d'envergure. Car il prend en compte la région de San Pedro et la zone minéralière de tout le grand nord-ouest de la Côte d'Ivoire. Un projet qui repose sur deux piliers majeurs: l'extraction minière dans cette partie du pays et l’écoulement vers le Pasp. D'où la nécessité de la mise en place d'une logistique transport et la création d'un port minéralier. Les responsables de Pan African Minerals (PAM), qui ont pris part à ces échanges, voient en ce projet intégré, une véritable opportunité. Avec l'exploitation de la mine de fer du mont Klahoyo, la construction des ports minéraliers de San Pedro et d'Abidjan et du chemin de fer de l'ouest, PAM est en passe d'investir 1 500 milliards FCFA en Côte d'Ivoire, qui vont générer 4 000 emplois directs. 50 milliards FCFA sont déjà dégagés pour l'étude de préfaisabilité, qui va précéder les travaux. Reste au Comité interministériel commis à ce projet de jouer sa partition, en accélérant le processus. Pan African Minerals est également en Sierra Leone. Il y a construit les infrastructures portuaires en 16 mois ainsi que 200 km de chemin de fer. Au Burkina Faso, PAM détient le projet de la mine de Tombao.
Économie Publié le mardi 4 février 2014 | Le Patriote