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Sport Publié le jeudi 6 février 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Football / Championnat National (1ère partie) : 13 journées de compétition…179 buts marqués… 121 000 spectateurs… pour 12 millions FCFA

© L’intelligent d’Abidjan Par Atapointe
Football/Ligue 1 (11ème journée): Match Asec-Africa
Dimanche 12 janvier 2014. Stade Félix Houphouët Boigny. Le derby de la 11ème journée du championnat national a vu l`Asec s`imposer face à l`Africa (1-0)
Il suffit d’un coup d’œil sur les archives de la Fif et du championnat national pour se ‘’cacher’’ le visage avec les mains. Un choix, et vous avez un banal constat : pour 13 journées de compétition, il y a 179 buts marqués. Le championnat de Côte d’Ivoire est le ‘’marché’’ des incertitudes où de ‘’fausses’’ actions se portent bien. Vous voulez savoir ce secret des incertitudes ? Les stades sont vides. 121.089 spectateurs pour les 13 journées du championnat. Exceptionnel ! La rencontre Asec-Africa n’a fait que 1026 spectateurs. Au total, 21 millions de Francs CFA, pour 13 journées de compétition, pour 14 équipes. Ce signe des temps, relève de plusieurs facteurs : plus de bons joueurs, plus de dirigeants capables financièrement pour investir. Le recrutement des ‘’oiseaux rares’’ n’existent plus. L’Asec et l’Africa, n’ont plus de ‘’professionnels’’ africains venus du Ghana, Cameroun, Niger, Libéria… Les stades sont vides, parce qu’il n’y a plus de joueurs de qualité. Du coup, c’est le championnat d’Angleterre, de France, d’Italie, ou d’Espagne qui passionnent le mieux, auprès des spectateurs ivoiriens. « Mystérieux championnat » de Côte d’Ivoire, ou aucun joueur ne s’impose techniquement. Où aucun entraîneur n’a un véritable schéma tactique. Un championnat où, aucun joueur ne peut faire basculer un stade. Dans ce championnat, on chercherait des noms qui ne sont pas prestigieux. Des joueurs qui ne peuvent faire ‘’réjouir’’ aucun spectateur du champroux, du stade Houphouët-Boigny, du parc des sports. Cependant, il ne faut pas céder à la déception. Le championnat ivoirien peut se ‘’régler’’ notamment par la rigueur des présidents des clubs, les mouvements populaires des mairies et conseillers généraux. C’est cette prise de conscience qui remettra le spectacle…dans les stades, et le mal de vivre qui en résulte, et qui pousse le football ivoirien, dans la médiocrité. En réalité, le football en Côte d’Ivoire, est une histoire et une mémoire, qui ne s’est jamais coupée. A l’époque, le football étant attrayant, avait de grands athlètes humbles, comme Kallet Bialy (Africa), Pokou Laurent (Asec), Dié Fonéye (Stella), Niankoury Joseph (Africa), Djiké Honoré (Stella). Des joueurs qui avaient seulement 3000 Francs CFA pour primes. L’Oissu qui était un réservoir de footballeurs ne répond plus. Et pourtant, Paul Kalou, ou Jules Neneby ont été des mémoires vivantes du sport scolaire. Le stade Félix Houphouët-Boigny faisait le plein, quand le Stella, l’Asec, l’Africa jouaient. Assurément, le prix de cet engouement était lié à la ‘’race’’ de ces joueurs, qui créaient le spectacle. Des artistes, à l’instar des journalistes comme Joher Yassine, Diomandé Metouba, Emmanuel Dioulo, Eugène Dié Kacou, Victor Merhy, Bruno Garcia… « J’avoue que j’ai vécu à l’époque, un football passionnant et spectaculaire».

Ben Ismaël
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