Naivasha (Kenya). En ce moment, se tient à Naivasha, au Kenya, une table ronde des leaders de l’Initiative Africaine sur les Politiques de services financiers via la téléphonie Mobile (AMPI), à laquelle participe le Gouverneur de la BCEAO.
A la suite du Docteur Alfred HANNIG, Directeur Exécutif de l’AFI (l’Alliance pour la Finance Inclusive) et du Professeur Njuguna Ndung’u, Gouverneur de la Banque Centrale du Kenya, le Gouverneur Koné a pris la parole devant les Gouverneurs et Vices Gouverneurs de banques centrales, les représentants de la BAD, du CGAP (Groupe Consultatif d’Assistance aux Pauvres), de l’AFI, des secteurs public et privé présents. Il a rappelé brièvement la vision qui a prévalu au lancement de l’AMPI, il y a tout juste un an, en février 2013 à Zanzibar, en Tanzanie.
En effet, l’AMPI est née de la conviction que la similarité des défis rencontrés par les pays africains dans la promotion des services financiers mobiles, justifie leur prise en charge dans le cadre d’une coopération régionale.
Il s’agit ainsi, à travers une telle plate-forme, de lever ensemble les obstacles qui retardent le développement des services financiers mobiles dans certains pays d’Afrique. L’AMPI souhaite donc mettre en œuvre des stratégies et politiques de haut niveau permettant d’atteindre les objectifs visés.
Durant l’année écoulée la BCEAO a eu l’honneur d’assurer la vice-présidence de l’AMPI et a pu apprécier l’importance de cette structure et son apport au dialogue et aux échanges nécessaires au développement des services financiers mobiles en Afrique.
En 2013 les dirigeants de l’AMPI ont pu se concerter à plusieurs reprises. D’abord en avril 2013 à Washington, en marge des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, en vue notamment d’échanger les mécanismes opérationnels de fonctionnement du Bureau d’information (Help Desk) ; ensuite, en juillet 2013 à l’occasion du Forum organisé à Nairobi par l’Association Mondiale des Opérateurs de Téléphonie Mobile (GSMA) ; enfin, lors du Forum mondial de l’Alliance pour la Finance Inclusive qui s’est tenu à Kuala Lumpur en septembre 2013.
Ces rencontres ont certainement permis d’asseoir une convergence de vues quant aux priorités et stratégies à mettre en œuvre pour faire de l’AMPI un instrument utile pour ses membres.
Le Gouverneur Koné a également saisi l’occasion de cette tribune pour remercier le Docteur Alfred Hannig, Directeur Exécutif de l’AFI et son équipe, tous les membres de l’AMPI ainsi que les partenaires au développement notamment, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et la Fondation Bill et Melinda Gates pour leurs précieuses contributions à l’inclusion financière sur le continent africain.
Cette deuxième rencontre s’inscrit dans un processus continu de partage d’expériences, d’identification des politiques les plus efficientes, d’apprentissage mutuel et de coordination des efforts pour surmonter les obstacles au développement des services financiers par téléphonie mobile. C’est pourquoi, l’AMPI invite à accorder, pays par pays, les activités stratégiques qui permettront d’améliorer significativement l’accès des populations africaines aux services financiers, ensemble et chacun dans son contexte particulier.
Ces objectifs exigent par conséquent des discussions élargies aux acteurs du secteur privé, aux partenaires au développement ainsi qu’aux experts en matière de services financiers mobiles, en vue de l’édification d’un système financier africain innovant pour le plus grand bénéfice de nos Etats et de nos populations.
Cependant, en dépit du potentiel très prometteur de l’utilisation des services financiers mobile dans la promotion de l’inclusion financière, les pays du continent se trouvent à des stades différents d’adoption et de développement de cette nouvelle technologie. L’un des défis de l’AMPI est d’aider à réduire ces disparités.
L’AMPI devra aussi relever les défis liés à la mise en place de cadres réglementaires qui favorisent la protection du consommateur, renforcent la sécurité et la crédibilité des services financiers mobiles et contribuent à la stabilité du secteur financier.
Enfin, le Gouverneur de la BCEAO, nouveau Président de l’AMPI, a invité au renforcement du dialogue et des partenariats entre les acteurs des secteurs privé et public, afin d’accroître les chances de succès en matière de promotion des services financiers mobiles en Afrique.
R. Kra (avec correspondance particulière)
A la suite du Docteur Alfred HANNIG, Directeur Exécutif de l’AFI (l’Alliance pour la Finance Inclusive) et du Professeur Njuguna Ndung’u, Gouverneur de la Banque Centrale du Kenya, le Gouverneur Koné a pris la parole devant les Gouverneurs et Vices Gouverneurs de banques centrales, les représentants de la BAD, du CGAP (Groupe Consultatif d’Assistance aux Pauvres), de l’AFI, des secteurs public et privé présents. Il a rappelé brièvement la vision qui a prévalu au lancement de l’AMPI, il y a tout juste un an, en février 2013 à Zanzibar, en Tanzanie.
En effet, l’AMPI est née de la conviction que la similarité des défis rencontrés par les pays africains dans la promotion des services financiers mobiles, justifie leur prise en charge dans le cadre d’une coopération régionale.
Il s’agit ainsi, à travers une telle plate-forme, de lever ensemble les obstacles qui retardent le développement des services financiers mobiles dans certains pays d’Afrique. L’AMPI souhaite donc mettre en œuvre des stratégies et politiques de haut niveau permettant d’atteindre les objectifs visés.
Durant l’année écoulée la BCEAO a eu l’honneur d’assurer la vice-présidence de l’AMPI et a pu apprécier l’importance de cette structure et son apport au dialogue et aux échanges nécessaires au développement des services financiers mobiles en Afrique.
En 2013 les dirigeants de l’AMPI ont pu se concerter à plusieurs reprises. D’abord en avril 2013 à Washington, en marge des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, en vue notamment d’échanger les mécanismes opérationnels de fonctionnement du Bureau d’information (Help Desk) ; ensuite, en juillet 2013 à l’occasion du Forum organisé à Nairobi par l’Association Mondiale des Opérateurs de Téléphonie Mobile (GSMA) ; enfin, lors du Forum mondial de l’Alliance pour la Finance Inclusive qui s’est tenu à Kuala Lumpur en septembre 2013.
Ces rencontres ont certainement permis d’asseoir une convergence de vues quant aux priorités et stratégies à mettre en œuvre pour faire de l’AMPI un instrument utile pour ses membres.
Le Gouverneur Koné a également saisi l’occasion de cette tribune pour remercier le Docteur Alfred Hannig, Directeur Exécutif de l’AFI et son équipe, tous les membres de l’AMPI ainsi que les partenaires au développement notamment, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et la Fondation Bill et Melinda Gates pour leurs précieuses contributions à l’inclusion financière sur le continent africain.
Cette deuxième rencontre s’inscrit dans un processus continu de partage d’expériences, d’identification des politiques les plus efficientes, d’apprentissage mutuel et de coordination des efforts pour surmonter les obstacles au développement des services financiers par téléphonie mobile. C’est pourquoi, l’AMPI invite à accorder, pays par pays, les activités stratégiques qui permettront d’améliorer significativement l’accès des populations africaines aux services financiers, ensemble et chacun dans son contexte particulier.
Ces objectifs exigent par conséquent des discussions élargies aux acteurs du secteur privé, aux partenaires au développement ainsi qu’aux experts en matière de services financiers mobiles, en vue de l’édification d’un système financier africain innovant pour le plus grand bénéfice de nos Etats et de nos populations.
Cependant, en dépit du potentiel très prometteur de l’utilisation des services financiers mobile dans la promotion de l’inclusion financière, les pays du continent se trouvent à des stades différents d’adoption et de développement de cette nouvelle technologie. L’un des défis de l’AMPI est d’aider à réduire ces disparités.
L’AMPI devra aussi relever les défis liés à la mise en place de cadres réglementaires qui favorisent la protection du consommateur, renforcent la sécurité et la crédibilité des services financiers mobiles et contribuent à la stabilité du secteur financier.
Enfin, le Gouverneur de la BCEAO, nouveau Président de l’AMPI, a invité au renforcement du dialogue et des partenariats entre les acteurs des secteurs privé et public, afin d’accroître les chances de succès en matière de promotion des services financiers mobiles en Afrique.
R. Kra (avec correspondance particulière)