Abidjan - La rencontre entre les leaders du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), la nouvelle formation de l'opposition politique burkinabè, fondée par les démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir) et le président ivoirien Alassane Ouattara, initialement prévue, ce vendredi à Abidjan, « a été reportée à une date ultérieure ».
Selon un membre du staff de l'ancien président de l'Assemblée nationale burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, interrogé par APA, ce report a été sollicité par la présidence ivoirienne en raison de la visite privée qu'effectue le Chef de l'Etat Alassane Ouattara, en France depuis le dimanche dernier.
« La rencontre a été reportée à une date ultérieure», a ajouté la même source, rassurant sur la disponibilité de l'opposition burkinabè à se rendre dans la capitale économique ivoirienne à « tout moment ».
M. Ouattara par ailleurs, Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avait convié les leaders du MPP « à venir échanger avec lui sur la crise politique en cours au Burkina Faso ».
Un mois auparavant, le Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro avait fait une visite à Ouagadougou, pour, avait-il expliqué, adresser un message de « soutien fort » au Président Blaise Compaoré, deux jours après la démission en cascade de plusieurs cadres du CDP.
En effet, le dimanche 5 janvier dernier, 75 militants et non des moindres, ont adressé une lettre de démission collective au secrétaire exécutif national du CDP.
Ces démissionnaires dont l'ancien président de l'Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, l'ancien ministre et n° 2 du CDP, Salif Diallo, le maire sortant de Ouagadougou, Simon Compaoré, sont des anciens bonzes du parti.
Entre autres griefs, ces anciens caciques du parti présidentiel reprochent aujourd'hui au CDP, « une mauvaise gouvernance et un manque de démocratie interne ».
Ils s'insurgent également contre la mise en place du Sénat, la 2e chambre parlementaire et contre une éventuelle révision de l'article 37 de la Constitution dont la modification permettra à l'actuel président Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015.
Le samedi 25 janvier 2014, les démissionnaires du CDP ont porté à la connaissance du public, la naissance du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), un parti qui se veut de l'opposition. Il est dirigé par Roch Marc Christian Kaboré, secondé par Salif Diallo et Simon Compaoré.
LS/APA
Selon un membre du staff de l'ancien président de l'Assemblée nationale burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, interrogé par APA, ce report a été sollicité par la présidence ivoirienne en raison de la visite privée qu'effectue le Chef de l'Etat Alassane Ouattara, en France depuis le dimanche dernier.
« La rencontre a été reportée à une date ultérieure», a ajouté la même source, rassurant sur la disponibilité de l'opposition burkinabè à se rendre dans la capitale économique ivoirienne à « tout moment ».
M. Ouattara par ailleurs, Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avait convié les leaders du MPP « à venir échanger avec lui sur la crise politique en cours au Burkina Faso ».
Un mois auparavant, le Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro avait fait une visite à Ouagadougou, pour, avait-il expliqué, adresser un message de « soutien fort » au Président Blaise Compaoré, deux jours après la démission en cascade de plusieurs cadres du CDP.
En effet, le dimanche 5 janvier dernier, 75 militants et non des moindres, ont adressé une lettre de démission collective au secrétaire exécutif national du CDP.
Ces démissionnaires dont l'ancien président de l'Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, l'ancien ministre et n° 2 du CDP, Salif Diallo, le maire sortant de Ouagadougou, Simon Compaoré, sont des anciens bonzes du parti.
Entre autres griefs, ces anciens caciques du parti présidentiel reprochent aujourd'hui au CDP, « une mauvaise gouvernance et un manque de démocratie interne ».
Ils s'insurgent également contre la mise en place du Sénat, la 2e chambre parlementaire et contre une éventuelle révision de l'article 37 de la Constitution dont la modification permettra à l'actuel président Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015.
Le samedi 25 janvier 2014, les démissionnaires du CDP ont porté à la connaissance du public, la naissance du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), un parti qui se veut de l'opposition. Il est dirigé par Roch Marc Christian Kaboré, secondé par Salif Diallo et Simon Compaoré.
LS/APA