L’insécurité n’est pas une fatalité. Et la traque contre les ‘’kuluna’’ à Kinshasa en République démocratique du Congo (Rdc) est un exemple parmi tant d’autres, qu’on peut venir à bout du phénomène, pourvu qu’on s’en fixe l’objectif. A Abidjan, on comparerait facilement les ‘’kuluna’’ aux fameux gangs à la machette qui terrorisent les populations dans les différentes communes de la capitale économique ivoirienne.
En Rdc, les ‘’kuluna’’ opèrent aussi, munis de machettes. A Abidjan, les gangs à la machette sévissent, notamment à Abobo, à Attécoubé ou encore à Adjamé, où ils volent, violent leurs victimes avant ou après les avoir découpées à la machette. Au Congo, face au danger, les autorités ont pris le taureau par les cornes, en novembre 2013. Sur ordre direct du président Joseph Kabila, elles ont mis sur pied une opération coup de poing, baptisée Likofi, pour éradiquer le phénomène.
Outre les moyens mis à la disposition des policiers chargés de traquer les ‘’kuluna’’, la population a été mise à contribution. Un numéro vert a été mis à sa disposition pour alerter les forces de l’ordre sur la présence ou les agissements des gangs à la machette.
« Ce phénomène a pris de l'ampleur, c'est comme s'il n'y avait pas d'État », avait reconnu chez nos confrères de Jeune Afrique, le colonel de police Pierre Mwana Mputu, chef de la cellule média de l’opération Likofi, deux semaines après le lancement de la traque contre les ‘’kuluna’’.
Et, dimanche, sur Radio-France internationale, le général Charles Bisengimana, commissaire général de la Police nationale congolaise comptait parmi les invités de l’émission Débat africain pour faire le bilan de cette opération coup de poing contre ces gangs à la machette, version kinoise.
Pour ce général de police qui ne donne cependant pas de chiffre, Likofi a grandement permis de faire reculer la criminalité et de mettre sous l’éteignoir, les ‘’microbes’’ congolais. Traqués jusque dans leurs derniers retranchements, certains auraient même traversé le fleuve Congo, pour tenter de trouver refuge à Brazzaville.
Mais, ils auraient été vite refoulés par la police brazzavilloise. Les ‘’kuluna’’ qui sont pris, passent devant un tribunal populaire qui décide de la peine à leur infliger. « Pourquoi nos autorités ne feraient-elles pas comme au Congo?
On pourrait, par exemple, demander au Ccdo (Centre de coordination des décisions opérationnelles, ndlr) qui a une expertise en matière de lutte contre le banditisme, de mener la lutte contre ces gangs à la machette qui traumatisent les populations dans nos quartiers », propose K. Zéphirin, habitant la commune d’Abobo.
«Plus, on reste les bras croisés, plus le phénomène prend de l’ampleur. Ce phénomène qui a commencé à Abobo, touche désormais les communes d’Adjamé, d’Attécoubé…
Il y a eu déjà assez de victimes, il faut éviter qu’il y en ait d’autres. Cela passe par des mesures d’envergure. Si besoin est, il faut créer une unité spéciale pour lutter contre ces microbes.
L’exemple congolais doit interpeller nos autorités qui, on a l’impression, minimisent le phénomène », réagit Mamourou Koné, résidant au Plateau-Dokui et qui redoute la progression des gangs à la machette vers ce quartier situé entre les communes d’Abobo et de Cocody.
M. Dossa
En Rdc, les ‘’kuluna’’ opèrent aussi, munis de machettes. A Abidjan, les gangs à la machette sévissent, notamment à Abobo, à Attécoubé ou encore à Adjamé, où ils volent, violent leurs victimes avant ou après les avoir découpées à la machette. Au Congo, face au danger, les autorités ont pris le taureau par les cornes, en novembre 2013. Sur ordre direct du président Joseph Kabila, elles ont mis sur pied une opération coup de poing, baptisée Likofi, pour éradiquer le phénomène.
Outre les moyens mis à la disposition des policiers chargés de traquer les ‘’kuluna’’, la population a été mise à contribution. Un numéro vert a été mis à sa disposition pour alerter les forces de l’ordre sur la présence ou les agissements des gangs à la machette.
« Ce phénomène a pris de l'ampleur, c'est comme s'il n'y avait pas d'État », avait reconnu chez nos confrères de Jeune Afrique, le colonel de police Pierre Mwana Mputu, chef de la cellule média de l’opération Likofi, deux semaines après le lancement de la traque contre les ‘’kuluna’’.
Et, dimanche, sur Radio-France internationale, le général Charles Bisengimana, commissaire général de la Police nationale congolaise comptait parmi les invités de l’émission Débat africain pour faire le bilan de cette opération coup de poing contre ces gangs à la machette, version kinoise.
Pour ce général de police qui ne donne cependant pas de chiffre, Likofi a grandement permis de faire reculer la criminalité et de mettre sous l’éteignoir, les ‘’microbes’’ congolais. Traqués jusque dans leurs derniers retranchements, certains auraient même traversé le fleuve Congo, pour tenter de trouver refuge à Brazzaville.
Mais, ils auraient été vite refoulés par la police brazzavilloise. Les ‘’kuluna’’ qui sont pris, passent devant un tribunal populaire qui décide de la peine à leur infliger. « Pourquoi nos autorités ne feraient-elles pas comme au Congo?
On pourrait, par exemple, demander au Ccdo (Centre de coordination des décisions opérationnelles, ndlr) qui a une expertise en matière de lutte contre le banditisme, de mener la lutte contre ces gangs à la machette qui traumatisent les populations dans nos quartiers », propose K. Zéphirin, habitant la commune d’Abobo.
«Plus, on reste les bras croisés, plus le phénomène prend de l’ampleur. Ce phénomène qui a commencé à Abobo, touche désormais les communes d’Adjamé, d’Attécoubé…
Il y a eu déjà assez de victimes, il faut éviter qu’il y en ait d’autres. Cela passe par des mesures d’envergure. Si besoin est, il faut créer une unité spéciale pour lutter contre ces microbes.
L’exemple congolais doit interpeller nos autorités qui, on a l’impression, minimisent le phénomène », réagit Mamourou Koné, résidant au Plateau-Dokui et qui redoute la progression des gangs à la machette vers ce quartier situé entre les communes d’Abobo et de Cocody.
M. Dossa