Le feuilleton "Africa Sports d'Abidjan" devient de plus en plus intéressant avec un peu plus de suspense. Après l'assemblée générale du 25 janvier 2014 qui a vu l'élection de Vagba Alexis à la présidence du club, Koné Cheick Oumar s'est signalé le samedi 15 février 2014 avec la présentation de son nouveau bureau. Deux événements qui montrent bien la complexité du problème "Africa Sports" déclenché depuis le vendredi 3 mai 2013 sous l'œil bienveillant du "très honorable président" du Conseil des sages Me Cheickna Sylla. Ce jour-là, certains administrateurs décident de débarquer Koné Cheick et de le remplacer par Vagba Alexis. Commence ainsi le cycle infernal du club vert et rouge. Des combats multiformes pour le contrôle du club s'enchaînent. Des juridictions sportives aux tribunaux civils, tout est visité. Le club est presque dans le précipice. La descente en Ligue 2 tend les mains aux Aiglons. La fédération ivoirienne de football refuse donc de voir ce club phare, mythique, patrimoine national, condamné par l'égoïsme et l'orgueil de ses dirigeants. Dans cette action salutaire de sauvetage du club vert et rouge, la FIF opte pour un camp. Celui soutenu par le président du conseil des sages. Donc Vagba Alexis. Dans le même temps, Koné Cheick Oumar est frappé d'une suspension de 12 mois d'exercice de toute activité relative au football. Cette décision aura le mérite de maintenir le club dans l'élite.
Malheureusement, la trêve n'aura pas permis de régler les conflits de leadership à l'Africa Sports. Les tiraillements se font de plus en plus violents devant les tribunaux civils où chacun des camps se prévaut de décisions de justice. Pendant ce temps, le début de la nouvelle saison approche à grands pas. La FIF est même obligée de reporter le premier match de la saison des vert et rouge. Ne voulant plus subir le diktat de ce club, à nouveau, la fédération opte pour une administration provisoire. Un pouvoir que lui confère les textes de la FIFA.
Cette administration provisoire dirigée par Me Cheickna Sylla a pour missions de doter le club de nouvelles structures dirigeantes après avoir aligné les textes réglementaires sur ceux de la fédération. Une feuille de route dont l'aboutissement est l'élection de Vagba Alexis, le samedi 25 janvier dernier. Pendant ce temps, Koné Cheick saisit la justice pour une action qu'il qualifie de forfaiture. La Cour d'Appel, en son audience du mardi 28 janvier 2014, et après avoir statué sur l'affaire portée à sa connaissance, invalide l'élection de Vagba Alexis. "En conséquence, signifie la décision de la Cour d'Appel, le président de la République de Côte d'Ivoire mande et ordonne à tous huissiers de justice, à ce requis de pourvoir à l'exécution du présent arrêt; aux procureurs généraux près les Cours d'Appel et aux procureurs de la République près les Tribunaux de Première Instance, d'y tenir la main; à tous les commandants et officiers de la force publique de prêter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis; en foi de quoi, la présente grosse certifiée conforme à la minute a été scellée, signée et délivrée par nous Greffier en Chef de la Cour d'Appel d'Abidjan, en vertu de l'article 262 du code de procédure civile à Me Minta Daouda, avocat à la Cour conseil de Mr Koné Cheick Oumar". Cet arrêt fait le 12 février rétablit donc Koné Cheick Oumar dans ses fonctions de PCA de l'Africa Sports d'Abidjan. Mieux, il l'autorise à recourir à la force publique pour son exécution si besoin en était.
Cette décision de justice qui remet en lice Koné Cheick en invalidant l'élection de Vagba Alexis relance le feuilleton "Africa Sports d'Abidjan". Mais la FIF, qui a conduit de bout en bout le processus de normalisation de l'Africa à sa manière, est très rapidement montée au créneau pour prendre des décisions. Une riposte vigoureuse qui va continuer à alimenter l'actualité encore pour de longs mois.
La FIF suspend à vie Koné Cheick
En réponse à cette décision de la Cour d'Appel, la fédération ivoirienne de football a vigoureusement répliqué à sa réunion du Comité exécutif du jeudi 13 février. Le Comité exécutif, après avoir noté avec satisfaction, le travail du comité d'urgence qui a abouti à l'élection de Vagba Alexis, s'offusque des actes et autres déclarations de Koné Cheick Oumar. Toute chose qui, selon la FIF, remet en cause l'ordre retrouvé à l'Africa Sports, dans un communiqué signé le 13 février 2014, dont nous avons reçu copie. Tout en rappelant que le PCA déchu est frappé depuis le 5 juillet 2013, d’une sanction d’interdiction de toute activité de football pour une durée d’un an ferme et un an avec sursis, le Comité exécutif regrette certains actes posés par Koné Cheick Oumar qui sont "contraires aux règles et à l’éthique de notre sport telles qu’elles procèdent des Statuts et Règlements de la FIF et de la FIFA". Il lui est reproché d'avoir traduit la Fédération devant les tribunaux ordinaires ; d'avoir organisé des manifestations de contestations violentes devant le siège de la Fédération, le 23 janvier 2014; de s'être rendu coupable de troubles à l’occasion des matchs de l’Africa Sports d'Abidjan et de contester de façon constante la légitimité de la FIF et les décisions prises par son Comité Exécutif. Ces actes, selon la FIF, constituent une défiance à son autorité et ternissent l’image du football ivoirien. Au vu donc de tout ce qui précède, et comme par dépit, le Comité Exécutif décide "d’entériner les décisions des Assemblées Générales de l’Africa Sports d'Abidjan, tenues les 18 et 25 janvier 2014"; "d’interdire pendant cinq années Monsieur Koné Cheick Oumar des stades" ; "d’interdire à vie Monsieur Koné Cheick Oumar d’exercer toute activité relative au football". Selon le communiqué, la FIF décide de saisir la CAF et la FIFA aux fins d'étendre les mesures disciplinaires à l’encontre de Koné Cheick Oumar, à l’échelle africain et mondial.
OUATTARA Gaoussou
Malheureusement, la trêve n'aura pas permis de régler les conflits de leadership à l'Africa Sports. Les tiraillements se font de plus en plus violents devant les tribunaux civils où chacun des camps se prévaut de décisions de justice. Pendant ce temps, le début de la nouvelle saison approche à grands pas. La FIF est même obligée de reporter le premier match de la saison des vert et rouge. Ne voulant plus subir le diktat de ce club, à nouveau, la fédération opte pour une administration provisoire. Un pouvoir que lui confère les textes de la FIFA.
Cette administration provisoire dirigée par Me Cheickna Sylla a pour missions de doter le club de nouvelles structures dirigeantes après avoir aligné les textes réglementaires sur ceux de la fédération. Une feuille de route dont l'aboutissement est l'élection de Vagba Alexis, le samedi 25 janvier dernier. Pendant ce temps, Koné Cheick saisit la justice pour une action qu'il qualifie de forfaiture. La Cour d'Appel, en son audience du mardi 28 janvier 2014, et après avoir statué sur l'affaire portée à sa connaissance, invalide l'élection de Vagba Alexis. "En conséquence, signifie la décision de la Cour d'Appel, le président de la République de Côte d'Ivoire mande et ordonne à tous huissiers de justice, à ce requis de pourvoir à l'exécution du présent arrêt; aux procureurs généraux près les Cours d'Appel et aux procureurs de la République près les Tribunaux de Première Instance, d'y tenir la main; à tous les commandants et officiers de la force publique de prêter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis; en foi de quoi, la présente grosse certifiée conforme à la minute a été scellée, signée et délivrée par nous Greffier en Chef de la Cour d'Appel d'Abidjan, en vertu de l'article 262 du code de procédure civile à Me Minta Daouda, avocat à la Cour conseil de Mr Koné Cheick Oumar". Cet arrêt fait le 12 février rétablit donc Koné Cheick Oumar dans ses fonctions de PCA de l'Africa Sports d'Abidjan. Mieux, il l'autorise à recourir à la force publique pour son exécution si besoin en était.
Cette décision de justice qui remet en lice Koné Cheick en invalidant l'élection de Vagba Alexis relance le feuilleton "Africa Sports d'Abidjan". Mais la FIF, qui a conduit de bout en bout le processus de normalisation de l'Africa à sa manière, est très rapidement montée au créneau pour prendre des décisions. Une riposte vigoureuse qui va continuer à alimenter l'actualité encore pour de longs mois.
La FIF suspend à vie Koné Cheick
En réponse à cette décision de la Cour d'Appel, la fédération ivoirienne de football a vigoureusement répliqué à sa réunion du Comité exécutif du jeudi 13 février. Le Comité exécutif, après avoir noté avec satisfaction, le travail du comité d'urgence qui a abouti à l'élection de Vagba Alexis, s'offusque des actes et autres déclarations de Koné Cheick Oumar. Toute chose qui, selon la FIF, remet en cause l'ordre retrouvé à l'Africa Sports, dans un communiqué signé le 13 février 2014, dont nous avons reçu copie. Tout en rappelant que le PCA déchu est frappé depuis le 5 juillet 2013, d’une sanction d’interdiction de toute activité de football pour une durée d’un an ferme et un an avec sursis, le Comité exécutif regrette certains actes posés par Koné Cheick Oumar qui sont "contraires aux règles et à l’éthique de notre sport telles qu’elles procèdent des Statuts et Règlements de la FIF et de la FIFA". Il lui est reproché d'avoir traduit la Fédération devant les tribunaux ordinaires ; d'avoir organisé des manifestations de contestations violentes devant le siège de la Fédération, le 23 janvier 2014; de s'être rendu coupable de troubles à l’occasion des matchs de l’Africa Sports d'Abidjan et de contester de façon constante la légitimité de la FIF et les décisions prises par son Comité Exécutif. Ces actes, selon la FIF, constituent une défiance à son autorité et ternissent l’image du football ivoirien. Au vu donc de tout ce qui précède, et comme par dépit, le Comité Exécutif décide "d’entériner les décisions des Assemblées Générales de l’Africa Sports d'Abidjan, tenues les 18 et 25 janvier 2014"; "d’interdire pendant cinq années Monsieur Koné Cheick Oumar des stades" ; "d’interdire à vie Monsieur Koné Cheick Oumar d’exercer toute activité relative au football". Selon le communiqué, la FIF décide de saisir la CAF et la FIFA aux fins d'étendre les mesures disciplinaires à l’encontre de Koné Cheick Oumar, à l’échelle africain et mondial.
OUATTARA Gaoussou