Après un séjour médical de trois semaines, en France, le président de la République a annoncé depuis l’ambassade de la Côte d’Ivoire à Paris, son retour au pays. Il s’est adressé à ses compatriotes via la RTI1. Nous vous proposons l’intégralité de son discours.
Monsieur l’ambassadeur,
Madame la représentante spécial auprès de l’UNESCO,
Mesdames messieurs,
Mesdames messieurs de la presse
Je voudrais tout d’abord dire à mes compatriotes, bonjour, à partir de Paris, de l’ambassade. Je voudrais vous dire que voilà, le Président va bien. Si je suis venu ici ce matin à l’ambassade, c’est tout d’abord pour saluer tout particulièrement, monsieur l’ambassadeur, pour sa disponibilité, son affection, toutes les attentions dont j’ai été l’objet de la part de l’ensemble du personnel et particulièrement de monsieur l’ambassadeur, avec qui j’ai échangé au téléphone régulièrement.
Quelques fois, il m’a soumis des doléances comme la question de la bourse des étudiants. J’ai pu régler ce problème. Je voudrais que les étudiants soient rassurés. J’ai donné des instructions et ceci a été exécuté pour que les bourses soient payées, de la période d’octobre de l’année dernière jusqu’à fin février de cette année. Voyez-vous, mon séjour ici a été bénéfique pour certains et bien sûr pour moi-même.
Comme vous le savez, j’étais venu ici en France en séjour privé et j’ai eu à faire des consultations chez mes médecins, qui ont estimé qu’il était important que je subisse une opération pour un problème de sciatique. Vous savez, la sciatique est très douloureuse. J’ai fait quelques infiltrations auparavant, c’était en partie pour calmer ces douleurs. Mais là, l’opération a été faite sur leurs recommandations. Tout s’est très, très bien passé. Voilà, je n’ai donc plus aucune douleur. Je marche progressivement, normalement. Je dois utiliser une canne de temps en temps, mais pas pour longtemps. Je peux vous l’assurer. Parce que je tiens à reprendre les tournées, à faire en sorte que je puisse aller saluer les populations, comme je l’ai jusque-là fait. Je suis particulièrement heureux de pouvoir vous dire cela. Et surtout remercier tous nos compatriotes, tous nos amis de la Côte d’Ivoire, tous ceux qui ont pris le temps de m’envoyer des messages d‘amitié, de sympathie, de bon rétablissement. J’en ai été particulièrement touché. J’ai reçu des messages de tout le monde, que ce soient des présidents d’institution, des ministres ou de tous nos concitoyens. J’ai essayé de répondre à la plupart de ces messages. Je voudrais d’emblée présenter mes excuses à ceux à qui je n’ai pas pu répondre. J’aurai bien voulu répondre à chacun d’entre vous, pour vos prières, pour vos bénédictions qui ont porté leurs fruits, puisqu’aujourd’hui, je suis en pleine santé et je suis en mesure de rentrer au pays. J’ai eu l’occasion de dire à monsieur l’ambassadeur que bien qu’il m’ait adopté ici pendant pratiquement trois semaines et que j’ai pu gérer les affaires de l’Etat à partir d’ici, je vais renter au pays. Je rentrerai ce dimanche 2 mars. Je voudrais saluer mes compatriotes et leur dire à quel point j’ai été sensible à leurs prières, à leurs marques d’amitié, de fraternité. Voilà les quelques mots que je voudrais vous dire.
Merci encore à monsieur l’ambassadeur, tout particulièrement à vous. Monsieur le président de l’Assemblée nationale merci, merci de votre fidélité.
Messieurs les ministres, vous êtes là pour la foire agricole, je vous souhaite de bien vendre les produits ivoiriens.
Merci beaucoup. La raison principale de mes nombreux voyages était due au fait que j’étais président en exercice de la Cedeao. Cela a nécessité beaucoup de voyages. D’abord, au titre de la Côte d’Ivoire, mais également pour représenter la Cedeao. Fort heureusement, en fin mars, nous aurons le sommet de la Cedeao à Yamoussoukro. J’ai été impressionné par tous les messages de sympathie. Donc, la première chose que je voudrais vous dire, mes chers compatriotes, c’est de vous remercier, pour cette marque d’attention, d’affection, pour vos prières et vos bénédictions. Je suis vraiment comblé. Je voudrais donc vous dire que tout cela a bien porté. Je voudrais vous dire que je suis en bonne santé et que je peux rentrer au pays. Je vous dis aussi que le travail reprend. Les ministres ont beaucoup travaillé, pendant mon absence. J’ai eu le Premier ministre tout à l’heure, à Abuja où il est parti me représenter pour le centenaire du Nigeria. Le travail reprend. Nous allons accélérer la gestion de l’Etat. Parce que nous voulons être conformes aux engagements que nous avons pris pour nos compatriotes.
Recueillis sur la RTI1 par Thiery Latt
Monsieur l’ambassadeur,
Madame la représentante spécial auprès de l’UNESCO,
Mesdames messieurs,
Mesdames messieurs de la presse
Je voudrais tout d’abord dire à mes compatriotes, bonjour, à partir de Paris, de l’ambassade. Je voudrais vous dire que voilà, le Président va bien. Si je suis venu ici ce matin à l’ambassade, c’est tout d’abord pour saluer tout particulièrement, monsieur l’ambassadeur, pour sa disponibilité, son affection, toutes les attentions dont j’ai été l’objet de la part de l’ensemble du personnel et particulièrement de monsieur l’ambassadeur, avec qui j’ai échangé au téléphone régulièrement.
Quelques fois, il m’a soumis des doléances comme la question de la bourse des étudiants. J’ai pu régler ce problème. Je voudrais que les étudiants soient rassurés. J’ai donné des instructions et ceci a été exécuté pour que les bourses soient payées, de la période d’octobre de l’année dernière jusqu’à fin février de cette année. Voyez-vous, mon séjour ici a été bénéfique pour certains et bien sûr pour moi-même.
Comme vous le savez, j’étais venu ici en France en séjour privé et j’ai eu à faire des consultations chez mes médecins, qui ont estimé qu’il était important que je subisse une opération pour un problème de sciatique. Vous savez, la sciatique est très douloureuse. J’ai fait quelques infiltrations auparavant, c’était en partie pour calmer ces douleurs. Mais là, l’opération a été faite sur leurs recommandations. Tout s’est très, très bien passé. Voilà, je n’ai donc plus aucune douleur. Je marche progressivement, normalement. Je dois utiliser une canne de temps en temps, mais pas pour longtemps. Je peux vous l’assurer. Parce que je tiens à reprendre les tournées, à faire en sorte que je puisse aller saluer les populations, comme je l’ai jusque-là fait. Je suis particulièrement heureux de pouvoir vous dire cela. Et surtout remercier tous nos compatriotes, tous nos amis de la Côte d’Ivoire, tous ceux qui ont pris le temps de m’envoyer des messages d‘amitié, de sympathie, de bon rétablissement. J’en ai été particulièrement touché. J’ai reçu des messages de tout le monde, que ce soient des présidents d’institution, des ministres ou de tous nos concitoyens. J’ai essayé de répondre à la plupart de ces messages. Je voudrais d’emblée présenter mes excuses à ceux à qui je n’ai pas pu répondre. J’aurai bien voulu répondre à chacun d’entre vous, pour vos prières, pour vos bénédictions qui ont porté leurs fruits, puisqu’aujourd’hui, je suis en pleine santé et je suis en mesure de rentrer au pays. J’ai eu l’occasion de dire à monsieur l’ambassadeur que bien qu’il m’ait adopté ici pendant pratiquement trois semaines et que j’ai pu gérer les affaires de l’Etat à partir d’ici, je vais renter au pays. Je rentrerai ce dimanche 2 mars. Je voudrais saluer mes compatriotes et leur dire à quel point j’ai été sensible à leurs prières, à leurs marques d’amitié, de fraternité. Voilà les quelques mots que je voudrais vous dire.
Merci encore à monsieur l’ambassadeur, tout particulièrement à vous. Monsieur le président de l’Assemblée nationale merci, merci de votre fidélité.
Messieurs les ministres, vous êtes là pour la foire agricole, je vous souhaite de bien vendre les produits ivoiriens.
Merci beaucoup. La raison principale de mes nombreux voyages était due au fait que j’étais président en exercice de la Cedeao. Cela a nécessité beaucoup de voyages. D’abord, au titre de la Côte d’Ivoire, mais également pour représenter la Cedeao. Fort heureusement, en fin mars, nous aurons le sommet de la Cedeao à Yamoussoukro. J’ai été impressionné par tous les messages de sympathie. Donc, la première chose que je voudrais vous dire, mes chers compatriotes, c’est de vous remercier, pour cette marque d’attention, d’affection, pour vos prières et vos bénédictions. Je suis vraiment comblé. Je voudrais donc vous dire que tout cela a bien porté. Je voudrais vous dire que je suis en bonne santé et que je peux rentrer au pays. Je vous dis aussi que le travail reprend. Les ministres ont beaucoup travaillé, pendant mon absence. J’ai eu le Premier ministre tout à l’heure, à Abuja où il est parti me représenter pour le centenaire du Nigeria. Le travail reprend. Nous allons accélérer la gestion de l’Etat. Parce que nous voulons être conformes aux engagements que nous avons pris pour nos compatriotes.
Recueillis sur la RTI1 par Thiery Latt
