Abidjan, Musiques urbaines et acoustiques, danses, arts contemporain, vestimentaire et culinaire : l’ambiance au Salon international du tourisme d’Abidjan, qui s’est ouvert mercredi au Golf hôtel, s’apparente à un voyage au rythme des civilisations, une belle ambiance marquée par l’expression plurielle des valeurs culturelles de plusieurs pays du monde.
A côté des stands des agences de voyages, tours opérateurs, compagnies aériennes et autres promoteurs touristiques, dans les jardins de l’hôtel, se dressent ceux des pays participants qui ont choisi, quant à eux, d’offrir aux visiteurs un aperçu de leurs richesses culturelles.
Dans la saveur langoureuse d’un air de Rumba en fond sonore, qui tourne en boucle, le stand de la République démocratique du Congo (RDC, Afrique centrale) expose des tableaux "de sculpture sur cuivre" de l’artiste Tshibanda Bondo Alexis, un spécialiste de ce pays.
"Nous voulons donner un cachet authentique à notre participation à ce Salon, car vous savez, la RDC c’est la musique, c’est l’art et l’artisanat. C’est l’art qui matérialise la culture, et la culture fait le tourisme", explique l’artiste venu en personne commenter ses œuvres.
De son côté, l’Iran (Asie) se découvre avec des fauteuils, des tapis et d’autres articles artisanaux, tout en offrant aux visiteurs l’occasion de déguster des cookies. "Notre pays est une vieille de civilisation de plus de 5000 ans. A travers ces œuvres, nous voulons partager avec le monde les enseignements et l’histoire de l’Iran", indique un guide de ce stand.
Le Burkina Faso (Afrique de l’Ouest) est aussi présent. Des calebasses "wambé", exposées sur une table, servent à souhaiter la bienvenue au pays des hommes intègres avec du "zoom koom", une boisson traditionnelle sucrée à base de mil et d’eau parfumée.
Un couple vêtu de tenues traditionnelles est à l’accueil au stand du Cameroun (Afrique centrale). L’homme arbore fièrement un "N’dop", boubou à base de pagne tissé, brodé de fils rouges, jaunes et blancs, quand la femme porte impeccablement un "Kaba", une robe bariolée. "C’est le symbole du vivre ensemble qui caractérise notre pays, une nation multiculturelle à découvrir absolument", relève Moundé Haroun, responsable touristique et culturel à l’ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire.
Boubous blancs, exposition de corans, catalogues, posters géants de personnalités, l’Arabie Saoudite (Asie) ouvre ses portes aux visiteurs. Une "Khéma" en miniature, sorte de case aux murs couverts de tissus servant à garder le bétail et la volaille, replonge dans la tradition mecquoise.
Quant au Nigeria (Afrique de l’Ouest) qui tient l’un des plus grands stands du Salon, il a opté pour la mise en vedette de ses arts vestimentaires et culinaires. Les visiteurs sont invités à déguster des mets des terroirs Yorouba, Ibo et Ahoussa, notamment du riz à la sauce "ifô", à base de feuille, ou à la sauce "osiki" (pistache), ainsi que des galettes de haricot ou "akara".
L’une des grandes attractions de ce SITA, une femme déguisée en jeune mariée d’ethnie Sérère du Sénégal. Assise sur un tapis, les pieds croisés, elle est vêtue d’un "Rabal", pagne tissé, les cheveux aux longues tresses auréolés de perles et pièces dorées, avec des lèvres couvertes d’une teinture noirâtre. "Notre richesse, c’est nos traditions", dit-elle, pendant que plusieurs personnes se succèdent à ses côtés pour poser en photo.
Le soir, l’animation change de camp et se déporte en bordure de lagune sur le flanc gauche du Golf hôtel. Au son du ‘’Hi live’’, une troupe artistique d’un village de pécheurs N’Zima de Grand-Bassam exécute des pas de danse de l’Abissa. Agitant des mouchoirs en l’air, pieds nus dans le sable suivant la cadence de la musique, cette douzaine d’hommes et de femmes, tous en pagne, porte haut la voix de la Côte d’Ivoire culturelle.
(AIP)
kkp/tm
A côté des stands des agences de voyages, tours opérateurs, compagnies aériennes et autres promoteurs touristiques, dans les jardins de l’hôtel, se dressent ceux des pays participants qui ont choisi, quant à eux, d’offrir aux visiteurs un aperçu de leurs richesses culturelles.
Dans la saveur langoureuse d’un air de Rumba en fond sonore, qui tourne en boucle, le stand de la République démocratique du Congo (RDC, Afrique centrale) expose des tableaux "de sculpture sur cuivre" de l’artiste Tshibanda Bondo Alexis, un spécialiste de ce pays.
"Nous voulons donner un cachet authentique à notre participation à ce Salon, car vous savez, la RDC c’est la musique, c’est l’art et l’artisanat. C’est l’art qui matérialise la culture, et la culture fait le tourisme", explique l’artiste venu en personne commenter ses œuvres.
De son côté, l’Iran (Asie) se découvre avec des fauteuils, des tapis et d’autres articles artisanaux, tout en offrant aux visiteurs l’occasion de déguster des cookies. "Notre pays est une vieille de civilisation de plus de 5000 ans. A travers ces œuvres, nous voulons partager avec le monde les enseignements et l’histoire de l’Iran", indique un guide de ce stand.
Le Burkina Faso (Afrique de l’Ouest) est aussi présent. Des calebasses "wambé", exposées sur une table, servent à souhaiter la bienvenue au pays des hommes intègres avec du "zoom koom", une boisson traditionnelle sucrée à base de mil et d’eau parfumée.
Un couple vêtu de tenues traditionnelles est à l’accueil au stand du Cameroun (Afrique centrale). L’homme arbore fièrement un "N’dop", boubou à base de pagne tissé, brodé de fils rouges, jaunes et blancs, quand la femme porte impeccablement un "Kaba", une robe bariolée. "C’est le symbole du vivre ensemble qui caractérise notre pays, une nation multiculturelle à découvrir absolument", relève Moundé Haroun, responsable touristique et culturel à l’ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire.
Boubous blancs, exposition de corans, catalogues, posters géants de personnalités, l’Arabie Saoudite (Asie) ouvre ses portes aux visiteurs. Une "Khéma" en miniature, sorte de case aux murs couverts de tissus servant à garder le bétail et la volaille, replonge dans la tradition mecquoise.
Quant au Nigeria (Afrique de l’Ouest) qui tient l’un des plus grands stands du Salon, il a opté pour la mise en vedette de ses arts vestimentaires et culinaires. Les visiteurs sont invités à déguster des mets des terroirs Yorouba, Ibo et Ahoussa, notamment du riz à la sauce "ifô", à base de feuille, ou à la sauce "osiki" (pistache), ainsi que des galettes de haricot ou "akara".
L’une des grandes attractions de ce SITA, une femme déguisée en jeune mariée d’ethnie Sérère du Sénégal. Assise sur un tapis, les pieds croisés, elle est vêtue d’un "Rabal", pagne tissé, les cheveux aux longues tresses auréolés de perles et pièces dorées, avec des lèvres couvertes d’une teinture noirâtre. "Notre richesse, c’est nos traditions", dit-elle, pendant que plusieurs personnes se succèdent à ses côtés pour poser en photo.
Le soir, l’animation change de camp et se déporte en bordure de lagune sur le flanc gauche du Golf hôtel. Au son du ‘’Hi live’’, une troupe artistique d’un village de pécheurs N’Zima de Grand-Bassam exécute des pas de danse de l’Abissa. Agitant des mouchoirs en l’air, pieds nus dans le sable suivant la cadence de la musique, cette douzaine d’hommes et de femmes, tous en pagne, porte haut la voix de la Côte d’Ivoire culturelle.
(AIP)
kkp/tm