Une réunion ad hoc des experts sur le suivi des progrès en matière de politique macroéconomique et de convergence institutionnelle en Afrique de l’Ouest, s'est ouverte vendredi à Yamoussoukro , la capitale politique et administrative ivoirienne, a constaté APA sur place.
Organisée par le Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), cette encontre qui regroupe les experts venant des 15 pays membres et institutions d'intégration économiques ouest-africaines, notamment la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l'Union du fleuve mano (UFM), est destinée à faire le bilan des efforts en vue de la marche vers l'intégration économique de la sous-région mais également à identifier les défis à relever par les Etats.
La réunion de Yamoussoukro s'inscrit également dans le cadre de l'appui au renforcement des capacités des pays de la CEDEAO qui mènent depuis plusieurs années des politiques macroéconomiques assorties de critères de convergence en vue d'établir une monnaie commune dans la sous-région , conformément au Programme de coopération monétaire de la CEDEAO adopté en 1987 à Abuja au Nigeria par la conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres.
Ce programme qui dispose aussi d'une feuille de route adoptée en 2009 par le Conseil de convergence de la CEDEAO, met en exergue l'importance de la convergence macroéconomique et l'harmonisation des politiques structurelles en vue d'assurer la stabilité macroéconomique avant le lancement de la monnaie unique.
"Le programme de la monnaie unique de la CEDEAO est un ensemble d'activités à réaliser, selon un calendrier donné, avant l'introduction d'une seconde monnaie régionale en 2015 pour la seconde zone monétaire et la monnaie commune pour tous les 15 Etats membres de la CEDEAO en 2020", a déclaré à l'ouverture des travaux, Dr Dimitri Sanga, Directeur du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la CEA, basé au Niamey au Niger.
A ce propos, le Pr N'galadjo Bamba, ex-Commissaire chargé des questions macroéconomiques à la CEDEAO et Conseiller au ministère ivoirien de l'économie et des finances, a rappelé dans un entretien à APA que les Chefs de l'Etat de la sous-région ont confié ce dossier de la monnaie unique à deux des leurs. Il s'agit du Président du Ghana, John Dramani Mahama et de celui du Niger Mahamadou Issoufou.
"Il vous sera donné durant ces deux jours, de réfléchir en profondeur sur la mise en œuvre de nos politiques macroéconomiques qui suivent la trajectoire de l'intégration sous-régionale et également sur le respect des critères de convergence y relatifs", a poursuivi Dr Sanga en s'adressant aux participants.
" Nos Etats aspirent à une intégration économique conformément aux vœux des pères fondateurs de la CEDEAO",a-t-il ajouté en saluant l'effort de l'abolition de tous les obstacles aux activités commerciales et à la libre circulation des biens et services entre les Etats membres qui feront qu'en définitive "nous ayons une CEDEAO des peuples".
Président cette cérémonie d'ouverture au nom du ministre auprès du Premier ministre chargé du budget, le Préfet de région du Bélier (Yamoussoukro), André Ekponou, a exprimé sa ferme conviction qu'au terme de cette réunion, les réflexions et échanges des participants aboutiront à des "recommandations pertinentes , capables de contribuer à donner à nos pays les moyens de faire de l'intégration sous-régionale une réalité".
Au cours de cette rencontre de Yamoussoukro, les participants, analyseront les critères de convergence macroéconomique en Afrique de l'Ouest après en avoir évalué la mise en œuvre depuis leur instauration.
Ils passeront également en revue le rapport élaboré par le Bureau sous-régional de la CEA faisant un état des lieux de la mise en œuvre des politiques macroéconomiques et de la convergence macroéconomique de la zone CEDEAO.
A l'issue des travaux qui s'achèvent samedi, des recommandations seront dressées à l'endroit des différentes parties prenantes. Il s'agit notamment des Etats membres, des organisations intergouvernementales, des communautés économiques et régionales, du secteur privé et de la société civile.
Organisée par le Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), cette encontre qui regroupe les experts venant des 15 pays membres et institutions d'intégration économiques ouest-africaines, notamment la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l'Union du fleuve mano (UFM), est destinée à faire le bilan des efforts en vue de la marche vers l'intégration économique de la sous-région mais également à identifier les défis à relever par les Etats.
La réunion de Yamoussoukro s'inscrit également dans le cadre de l'appui au renforcement des capacités des pays de la CEDEAO qui mènent depuis plusieurs années des politiques macroéconomiques assorties de critères de convergence en vue d'établir une monnaie commune dans la sous-région , conformément au Programme de coopération monétaire de la CEDEAO adopté en 1987 à Abuja au Nigeria par la conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres.
Ce programme qui dispose aussi d'une feuille de route adoptée en 2009 par le Conseil de convergence de la CEDEAO, met en exergue l'importance de la convergence macroéconomique et l'harmonisation des politiques structurelles en vue d'assurer la stabilité macroéconomique avant le lancement de la monnaie unique.
"Le programme de la monnaie unique de la CEDEAO est un ensemble d'activités à réaliser, selon un calendrier donné, avant l'introduction d'une seconde monnaie régionale en 2015 pour la seconde zone monétaire et la monnaie commune pour tous les 15 Etats membres de la CEDEAO en 2020", a déclaré à l'ouverture des travaux, Dr Dimitri Sanga, Directeur du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la CEA, basé au Niamey au Niger.
A ce propos, le Pr N'galadjo Bamba, ex-Commissaire chargé des questions macroéconomiques à la CEDEAO et Conseiller au ministère ivoirien de l'économie et des finances, a rappelé dans un entretien à APA que les Chefs de l'Etat de la sous-région ont confié ce dossier de la monnaie unique à deux des leurs. Il s'agit du Président du Ghana, John Dramani Mahama et de celui du Niger Mahamadou Issoufou.
"Il vous sera donné durant ces deux jours, de réfléchir en profondeur sur la mise en œuvre de nos politiques macroéconomiques qui suivent la trajectoire de l'intégration sous-régionale et également sur le respect des critères de convergence y relatifs", a poursuivi Dr Sanga en s'adressant aux participants.
" Nos Etats aspirent à une intégration économique conformément aux vœux des pères fondateurs de la CEDEAO",a-t-il ajouté en saluant l'effort de l'abolition de tous les obstacles aux activités commerciales et à la libre circulation des biens et services entre les Etats membres qui feront qu'en définitive "nous ayons une CEDEAO des peuples".
Président cette cérémonie d'ouverture au nom du ministre auprès du Premier ministre chargé du budget, le Préfet de région du Bélier (Yamoussoukro), André Ekponou, a exprimé sa ferme conviction qu'au terme de cette réunion, les réflexions et échanges des participants aboutiront à des "recommandations pertinentes , capables de contribuer à donner à nos pays les moyens de faire de l'intégration sous-régionale une réalité".
Au cours de cette rencontre de Yamoussoukro, les participants, analyseront les critères de convergence macroéconomique en Afrique de l'Ouest après en avoir évalué la mise en œuvre depuis leur instauration.
Ils passeront également en revue le rapport élaboré par le Bureau sous-régional de la CEA faisant un état des lieux de la mise en œuvre des politiques macroéconomiques et de la convergence macroéconomique de la zone CEDEAO.
A l'issue des travaux qui s'achèvent samedi, des recommandations seront dressées à l'endroit des différentes parties prenantes. Il s'agit notamment des Etats membres, des organisations intergouvernementales, des communautés économiques et régionales, du secteur privé et de la société civile.