Bouaké - Le Procureur général près la cour d’Appel de Bouaké, M. Lébry Marie Léonard, a exhorté, mardi, à Bouaké, les populations au respect de la loi et des décisions de justice quelle qu’en soit la teneur.
M. Lébry a lancé cet appel à la cérémonie d’ouverture de l’atelier bilan à mi-parcours du Projet d’appui à l’amélioration de l’accès aux droits et à la justice en Côte d’Ivoire (PALAJ).
Il a invité les cliniques juridiques à faire de cette préoccupation un cheval de bataille et à aider les autorités judiciaires à faire comprendre aux populations que ‘’la justice n’est pas crédible uniquement lorsqu’on gagne un procès. Elle peut l’être aussi lorsqu’on le perd’’.
«Légitimement on peut ne pas être satisfait d’une décision de justice. On peut penser que le juge qui est un être humain a pu se tromper. Mais la loi elle-même prévoit des mécanismes pour contester la décision de justice», a-t-il signifié, conseillant les voies de recours devant la cours d’appel voire la cour suprême.
Le Procureur général déplore les exemples des décisions de déguerpissements ordonnées par la justice mais qui se sont heurtées souvent aux manifestations organisées par les occupants illégaux contre les huissiers de justices et les forces de l’ordre.
(AIP)
nbf/ask
M. Lébry a lancé cet appel à la cérémonie d’ouverture de l’atelier bilan à mi-parcours du Projet d’appui à l’amélioration de l’accès aux droits et à la justice en Côte d’Ivoire (PALAJ).
Il a invité les cliniques juridiques à faire de cette préoccupation un cheval de bataille et à aider les autorités judiciaires à faire comprendre aux populations que ‘’la justice n’est pas crédible uniquement lorsqu’on gagne un procès. Elle peut l’être aussi lorsqu’on le perd’’.
«Légitimement on peut ne pas être satisfait d’une décision de justice. On peut penser que le juge qui est un être humain a pu se tromper. Mais la loi elle-même prévoit des mécanismes pour contester la décision de justice», a-t-il signifié, conseillant les voies de recours devant la cours d’appel voire la cour suprême.
Le Procureur général déplore les exemples des décisions de déguerpissements ordonnées par la justice mais qui se sont heurtées souvent aux manifestations organisées par les occupants illégaux contre les huissiers de justices et les forces de l’ordre.
(AIP)
nbf/ask