Neuf mois après la passation des charges entre les anciens présidents des conseils généraux de Tiassalé et d’Agboville, les nouvelles autorités du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa ont décidé d’élaborer, en partenariat avec le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), un plan stratégique de développement de l’Agnéby-Tiassa, (Psdr), en vue de booster le développement de la région qui regorgerait d’énormes potentialités économiques. C’était le samedi 08 mars 2014 à Agboville, chef-lieu de région. La décentralisation, pour Ano Noël Angorantchy, Secrétaire général de la préfecture, représentant le préfet de région, avait pour objectif de donner le pouvoir aux populations en tenant compte de leurs réalités à fin que la population s’approprie son propre développement. Il a mis les élus en garde contre les nombreux ateliers qui ne connaissent jamais un début d’exécution. « Le miracle économique du début des années 1970 dira-t-il, était basée sur une vision et une stratégie (…) Les ateliers sont importants puisqu’ils permettent à tous les acteurs de pouvoir s’approprier votre plan d’action, votre méthodologie. Mais, ce que nous souhaitons, ce sont des actions qui portent à travers lesquelles on aperçoit les résultats de vos actions et non des séminaires et ateliers dont les résolutions restent dans les tiroirs », a averti l’Autorité administrative. Et, d’interpeller les élus « à combler non seulement les attentes des populations, mais aussi à accomplir la mission que l’Etat ivoirien leur assigné ». Pour M’bolo Nando Martin, président du conseil régional de la région de l’Agnéby-Tiassa, l’atelier est la réponse aux préoccupations des populations qui s’impatientaient de voir le conseil à l’œuvre. « On ne pouvait pas naviguer à vue et pour mieux travailler, il faut réunir les responsables autour des séminaires, importants outils pour induire le développement », la réalisation des projets va suivre après l’atelier pour donner des réponses claires aux problèmes sanitaires, routiers, hydrauliques, culturels, touristiques, d’élevages, de chômage a ajouté Mbolo. Les projets et leur financement et qui sont des investissements, destinés aux jeunes et aux femmes verront le jour. M. Allo Bousset, conseiller régional, chargé de l’insertion des jeunes et de la promotion des femmes s’est dit heureux de la tenue de l’atelier. Pour lui, c’est une bouffée d’oxygène. Avec près de 75 millions de francs CFA du conseil régional pour aider à financer les projets des femmes et des jeunes.
Ahou Moayé, correspondant
Ahou Moayé, correspondant