C’est un sympathique comité d’accueil qui était dans la soirée du mardi 11 mars 2014 à l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour attendre Muriel Ahouré, médaillée d’argent le 9 mars 2014 à Sopot (Pologne) sur 60 m lors des championnats du monde d’athlétisme en salle. Au salon d’honneur, la championne ivoirienne s’est prêtée aux questions des journalistes et a mesuré les nombreuses attentes qu’elle suscite.
Ce qu’il faut retenir de ces mondiaux en salle, c’est que Murielle, comme l’a souligné M. Nicolas Débrimou, président de la Fédération d’athlétisme, fait la fierté de tous les Ivoiriens. Et, elle fait tout pour continuer à mériter de cette confiance. Murielle, dans ces premiers mots, a dit s’être battue avec toute la détermination possible pour ramener une médaille en Côte d’Ivoire : « Je continue de travailler pour donner toujours du bonheur aux Ivoiriens ». Pour revenir à ces mondiaux en salle, elle a dit s’être entrainée dure, « malheureusement ce sont dans les trois (3) derniers mètres que j’ai perdu la médaille d’or. Je pense que c’est peut-être encore un manque d’expériences ». Cependant, elle croit savoir d’où est venue la défaillance. « Si j’étais à la ligne 4 comme cela aurait dû l’être, puisque j’avais le meilleur temps des demi-finales, alors j’aurais été juste à côté de la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce pour être à la bataille dans les derniers mètres. Mais comme nous étions séparées, c’était dur de sentir qu’elle passait en tête. J’ai commis l’erreur de me concentrer sur celle qui était juste à mes côtés », a souligné Muriel. Selon M. Débrimou, le règlement devait donner le couloir 4 à l’Ivoirienne qui avait la meilleure performance en demi-finale. « On ne sait pas ce qui s’est passé, mais elle s’est retrouvée au couloir 3 qui n’était pas l’idéal. Alors que s’il elle était au couloir 4, elle aurait été mieux dans la bataille avec la Jamaïcaine. Ce sont des petits détails qui font la différence quand tout se décide au millième près », a dit le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme.
« Je sais ce qu’il me reste à faire pour battre Ann Fraser »
Cependant, Murielle ne veut pas prendre cela comme des arguments pour justifier sa médaille d’argent. Elle est consciente qu’avec Shelly-Ann Fraser-Pryce, elles sont les deux meilleures sprinteuses au monde. La Jamaïcaine, pour le moment, a encore de l’ascendant sur elle, même si l’écart entre les deux se réduit. Aussi, elle a annoncé avoir un plan. « Mon défi ultime c’est la jamaïcaine. Nous avons mis en place un plan qui devra porter ces fruits pour le reste de la saison et pour l’année prochaine. Si vous regardez ma technique, vous avez pu constater que mes fins de courses sont beaucoup plus toniques que l’année dernière. L’écart entre nous aujourd’hui est de trois-centième, alors on verra », a dit notre championne.
Olivier Guédé
Ce qu’il faut retenir de ces mondiaux en salle, c’est que Murielle, comme l’a souligné M. Nicolas Débrimou, président de la Fédération d’athlétisme, fait la fierté de tous les Ivoiriens. Et, elle fait tout pour continuer à mériter de cette confiance. Murielle, dans ces premiers mots, a dit s’être battue avec toute la détermination possible pour ramener une médaille en Côte d’Ivoire : « Je continue de travailler pour donner toujours du bonheur aux Ivoiriens ». Pour revenir à ces mondiaux en salle, elle a dit s’être entrainée dure, « malheureusement ce sont dans les trois (3) derniers mètres que j’ai perdu la médaille d’or. Je pense que c’est peut-être encore un manque d’expériences ». Cependant, elle croit savoir d’où est venue la défaillance. « Si j’étais à la ligne 4 comme cela aurait dû l’être, puisque j’avais le meilleur temps des demi-finales, alors j’aurais été juste à côté de la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce pour être à la bataille dans les derniers mètres. Mais comme nous étions séparées, c’était dur de sentir qu’elle passait en tête. J’ai commis l’erreur de me concentrer sur celle qui était juste à mes côtés », a souligné Muriel. Selon M. Débrimou, le règlement devait donner le couloir 4 à l’Ivoirienne qui avait la meilleure performance en demi-finale. « On ne sait pas ce qui s’est passé, mais elle s’est retrouvée au couloir 3 qui n’était pas l’idéal. Alors que s’il elle était au couloir 4, elle aurait été mieux dans la bataille avec la Jamaïcaine. Ce sont des petits détails qui font la différence quand tout se décide au millième près », a dit le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme.
« Je sais ce qu’il me reste à faire pour battre Ann Fraser »
Cependant, Murielle ne veut pas prendre cela comme des arguments pour justifier sa médaille d’argent. Elle est consciente qu’avec Shelly-Ann Fraser-Pryce, elles sont les deux meilleures sprinteuses au monde. La Jamaïcaine, pour le moment, a encore de l’ascendant sur elle, même si l’écart entre les deux se réduit. Aussi, elle a annoncé avoir un plan. « Mon défi ultime c’est la jamaïcaine. Nous avons mis en place un plan qui devra porter ces fruits pour le reste de la saison et pour l’année prochaine. Si vous regardez ma technique, vous avez pu constater que mes fins de courses sont beaucoup plus toniques que l’année dernière. L’écart entre nous aujourd’hui est de trois-centième, alors on verra », a dit notre championne.
Olivier Guédé