Comme les autres Miss, Nadia Gaëlle Yobouet, Miss Côte d’Ivoire 2001 est, aujourd’hui, une femme accomplie qui a su saisir la fabuleuse opportunité qu’offre ce concours de beauté. Ce n’est plus la petite Nadia timide mais bien une belle femme à la tête bien faite qui se livre aux lecteurs…
Que deviens-tu?
Après des études en Angleterre dans le domaine financier, j’ai entamé une carrière à Abidjan dans une SGI (Société de Gestion et d’Intermédiation) de la place, en tant qu’analyste financier. Par la suite, je me suis orientée vers mon domaine de prédilection, les relations publiques, exerçant la fonction de Responsable dans une grande entreprise. Aujourd’hui, mère de trois adorables petites filles, je suis à mon compte, en tant que consultante en Relations Publiques.
Comment t’est venue l’idée de te présenter au concours Miss CI?
Enfant déjà, le concours Miss CI était pour moi un idéal. Etant d’un naturel timide et réservé, cet idéal m’a paru s’éloigner à mesure que je grandissais. En 2001, Mme Ouegnin Simone une grande amie de ma mère, (que je ne remercierai jamais assez) a su faire renaître en moi l’intérêt pour ce concours. Par ses encouragements répétés, elle a su motiver en moi la confiance nécessaire pour accomplir mon rêve d’enfant. C’est ainsi que, allant à l’encontre de mes réticences, je me suis présentée au concours pour relever un défi personnel et tenter cette belle aventure
Qu’est-ce que le concours Miss CI a apporté à ta vie?
Cette expérience a été révélatrice pour moi à plusieurs égards: sur le plan personnel, elle a représenté un réel accomplissement, dans la mesure où j’ai pu découvrir la femme battante qui sommeillait en moi, et vaincre ma timidité prononcée.
Au niveau relationnel, cela m’a permis de rencontrer une multitude de personnes issues de différents secteurs socioprofessionnels et culturels, et de construire un réseau professionnel solide et d’élargir mon cercle d’amis(es). Cela m’a aussi permis d’acquérir une certaine maturité et une grande ouverture d’esprit. Le concours Miss CI ouvre des portes inimaginables, mais il faut savoir lesquelles choisir. C’est un succès qu’il faut vivre en essayant de rester soi-même et de l’expérimenter au jour le jour. Aujourd’hui, je suis une jeune femme aguerrie, capable de m’adapter aux différentes situations de la vie.
Raconte-nous ton élection à Abidjan et ton sacre national?
L’élection Miss Région des Lagunes (Abidjan) a eu lieu à Dabou, le samedi 31 Mars 2001. Mon état d’esprit était positif. Une fois lancée, j’étais décidée à mettre ma timidité au placard, et à compétir pour gagner. Je me souviens encore que ma mère a organisé une surprise le jour de la cérémonie, en mobilisant un comité de soutien avec mes plus proches amies du lycée Mamie Fêtai de Bingerville, d’autant que je n’avais prévenu personne de ma participation au concours. Ce geste a contribué à me galvaniser et c’est en toute confiance que je suis montée sur le podium ce jour là pour remporter, avec brio, l’étape régionale.
A l’annonce de mon nom le soir du 2 Juin 2001 au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire, en tant que Miss CI, il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que c’était bien moi. Ensuite, j’ai été envahie par un flot intense d’émotions, partagée entre peur, excitation et joie immense. Ce n’était pour moi que le début de l’une des plus merveilleuses aventures de ma vie qui se poursuit jusqu’à présent.
Je profite de l’occasion pour remercier certaines personnes qui m’ont soutenue depuis le début et qui m’apportent encore leur soutien aujourd’hui: mes parents, Aya Konan, Charles M’Bo, M. Alain Kohou, Mme Akissi Yao Yao, Mr Djira Youssouf..... sans oublier les filles du lycée Jeunes filles de Bingerville: Laetitia Sandé, Beatrice Akaki, Marie Laure Yoboue, Rokia Soumahoro, et toutes celles que je n’ai pas pu citer. Grand merci à Victor Yapobi et aux membres du comité Miss CI
Et si c’était à recommencer?
Je dirais sans hésiter que si c’était à refaire, je le referai les yeux fermés, avec grand plaisir, et aussi plus d’assurance (rires).
Quels conseils peux-tu donner aux jeunes candidates actuelles?
Le concours Miss n’est pas seulement un concours de beauté. C’est aussi une occasion pour les jeunes filles de montrer leur éducation, leur culture et leur intelligence. Miss Côte d’Ivoire doit être jolie, intelligente et doit avoir envie de réussir sa vie. Le concours Miss, est, avant tout, un jeu. Amusez vous d’abord!!! Restez vous-mêmes et le destin vous guidera.
Propos recueillis par Désiré M’bra (correspondance particulière)
Que deviens-tu?
Après des études en Angleterre dans le domaine financier, j’ai entamé une carrière à Abidjan dans une SGI (Société de Gestion et d’Intermédiation) de la place, en tant qu’analyste financier. Par la suite, je me suis orientée vers mon domaine de prédilection, les relations publiques, exerçant la fonction de Responsable dans une grande entreprise. Aujourd’hui, mère de trois adorables petites filles, je suis à mon compte, en tant que consultante en Relations Publiques.
Comment t’est venue l’idée de te présenter au concours Miss CI?
Enfant déjà, le concours Miss CI était pour moi un idéal. Etant d’un naturel timide et réservé, cet idéal m’a paru s’éloigner à mesure que je grandissais. En 2001, Mme Ouegnin Simone une grande amie de ma mère, (que je ne remercierai jamais assez) a su faire renaître en moi l’intérêt pour ce concours. Par ses encouragements répétés, elle a su motiver en moi la confiance nécessaire pour accomplir mon rêve d’enfant. C’est ainsi que, allant à l’encontre de mes réticences, je me suis présentée au concours pour relever un défi personnel et tenter cette belle aventure
Qu’est-ce que le concours Miss CI a apporté à ta vie?
Cette expérience a été révélatrice pour moi à plusieurs égards: sur le plan personnel, elle a représenté un réel accomplissement, dans la mesure où j’ai pu découvrir la femme battante qui sommeillait en moi, et vaincre ma timidité prononcée.
Au niveau relationnel, cela m’a permis de rencontrer une multitude de personnes issues de différents secteurs socioprofessionnels et culturels, et de construire un réseau professionnel solide et d’élargir mon cercle d’amis(es). Cela m’a aussi permis d’acquérir une certaine maturité et une grande ouverture d’esprit. Le concours Miss CI ouvre des portes inimaginables, mais il faut savoir lesquelles choisir. C’est un succès qu’il faut vivre en essayant de rester soi-même et de l’expérimenter au jour le jour. Aujourd’hui, je suis une jeune femme aguerrie, capable de m’adapter aux différentes situations de la vie.
Raconte-nous ton élection à Abidjan et ton sacre national?
L’élection Miss Région des Lagunes (Abidjan) a eu lieu à Dabou, le samedi 31 Mars 2001. Mon état d’esprit était positif. Une fois lancée, j’étais décidée à mettre ma timidité au placard, et à compétir pour gagner. Je me souviens encore que ma mère a organisé une surprise le jour de la cérémonie, en mobilisant un comité de soutien avec mes plus proches amies du lycée Mamie Fêtai de Bingerville, d’autant que je n’avais prévenu personne de ma participation au concours. Ce geste a contribué à me galvaniser et c’est en toute confiance que je suis montée sur le podium ce jour là pour remporter, avec brio, l’étape régionale.
A l’annonce de mon nom le soir du 2 Juin 2001 au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire, en tant que Miss CI, il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que c’était bien moi. Ensuite, j’ai été envahie par un flot intense d’émotions, partagée entre peur, excitation et joie immense. Ce n’était pour moi que le début de l’une des plus merveilleuses aventures de ma vie qui se poursuit jusqu’à présent.
Je profite de l’occasion pour remercier certaines personnes qui m’ont soutenue depuis le début et qui m’apportent encore leur soutien aujourd’hui: mes parents, Aya Konan, Charles M’Bo, M. Alain Kohou, Mme Akissi Yao Yao, Mr Djira Youssouf..... sans oublier les filles du lycée Jeunes filles de Bingerville: Laetitia Sandé, Beatrice Akaki, Marie Laure Yoboue, Rokia Soumahoro, et toutes celles que je n’ai pas pu citer. Grand merci à Victor Yapobi et aux membres du comité Miss CI
Et si c’était à recommencer?
Je dirais sans hésiter que si c’était à refaire, je le referai les yeux fermés, avec grand plaisir, et aussi plus d’assurance (rires).
Quels conseils peux-tu donner aux jeunes candidates actuelles?
Le concours Miss n’est pas seulement un concours de beauté. C’est aussi une occasion pour les jeunes filles de montrer leur éducation, leur culture et leur intelligence. Miss Côte d’Ivoire doit être jolie, intelligente et doit avoir envie de réussir sa vie. Le concours Miss, est, avant tout, un jeu. Amusez vous d’abord!!! Restez vous-mêmes et le destin vous guidera.
Propos recueillis par Désiré M’bra (correspondance particulière)