La première pierre de la maison du Burkina Faso en Côte d’Ivoire a été posée hier au Plateau, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération régionale, Djibril Bassolé. Ce projet est l’initiative de la communauté burkinabé en Côte d’Ivoire qui à l’occasion d’un séjour du président Blaise Compaoré à exprime la réalisation d’une Ambassade moderne à Abidjan. Le rêve devient réalité. La maison du Burkina sera bâtie sur un espace de 3977 m2, pour un cout de 20 milliards de FCFA. Le complexe immobilier sera en deux parties. Elle va comprendre un immeuble bas d'un à trois niveaux, une tour de 17 étages pour des bureaux et deux niveaux de parking en sous-sol. La maison va abriter l’Ambassade et le consulat général du Burkina Faso, une résidence pour les autorités, une salle de conférence de 800 places climatisée, quatre cabines de traduction simultanée, une salle d’exposition, des bureaux pour les associations et des boutiques. Pour l’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, son pays s’est battu, bec et ongle pour que dans le cadre d’un partenariat public-privé le doute fasse place à la certitude par le démarrage des travaux de cette bâtisse. L’efficacité reconnue de ses négociations ont abouti à la signature de la convention de partenariat entre l’Etat burkinabé et Decotek de la Turquie qui va réalise le projet. Selon l’ambassadeur Justin Koutaba, il s’agit, à travers érection de cette bâtisse au Plateau, d’exprimer le rayonnement de la diplomatie burkinabé, la fierté de la communauté burkinabé en Côte d’Ivoire et de consolider les liens d’amitié et de coopération avec la Côte d’Ivoire. Les retombées financières de cette Maison du Burkina vont permettre de créer un « Fond d’Appui aux Initiatives Entrepreneuriales de la Diaspora »susceptible d’accompagner les hommes, les femmes et les jeunes de la diaspora dans des projets audacieux et novateurs. Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangers la réalisation de la Maison du Burkina est le fruit d’une coopération exemplaire entre la Côte d’ivoire et le Burkina Faso. Il a part ailleurs exprimer sa reconnaissance au président Alassane Ouattara pour cette marque d’attention envers son pays.20 ans de patience et d’espérance de la communauté burkinabé qui entendait de ses sacrifices et abnégations voir son rêve devenir réalité.20 ans pour la Côte d’Ivoire qui, et octroyant par réciprocité le terrain a fini par croire que la nature n’a pas horreur du vide.
Marius Yabi
Marius Yabi
