Yamoussoukro - Le Fonds africain pour les urgences de santé publique (FAUSP) de l’OMS vient d’accorder un financement de 279.723 dollars américains (environ 140 millions de FCFA) au Gouvernement centrafricain, rapporte le bulletin d’information N°30 de l’Organisation mondiale de la santé transmis à l’AIP.
Cette aide du FAUSP vise à permettre au pays de répondre efficacement aux urgences de santé publique dues à la crise humanitaire qui continuent de faire d’énormes ravages parmi les populations démunies et plus particulièrement les enfants de moins de cinq ans déjà en proie à une mortalité élevée.
Ce financement a été obtenu sur la base d’une demande d’assistance officielle présentée par le Gouvernement centrafricain. Il sera utilisé essentiellement pour renforcer et améliorer l’accès aux soins de base et aux soins d’urgence de qualité pour les enfants, à travers le complexe pédiatrique de Bangui et pour les populations de Mbaiki (105 km de Bangui) et Boda (86 km de Bangui), à travers les hôpitaux de ces localités.
« Ces fonds doivent être utilisés dans un délai de 6 mois et l’OMS est également disposée à apporter son appui pour la mise en œuvre. Ils sont destinés à améliorer l’accès à des soins de qualité pour les populations de Bangui, Mbaiki et Boda à travers la mise en place de la gratuité de la prise en charge pour une période transitoire de trois mois », a précisé Dr Koné Mamadou Lamine, Représentant de l’OMS en République Centrafricaine.
Déjà, dans la ville de Bangui, l’OMS apporte un appui substantiel au système de référence des cas graves à travers l’approvisionnement en carburant de quatre ambulances du Ministère de la Santé Publique ainsi que la motivation des équipes médicales. Environ 150 patients avec des cas sévères bénéficient de ce service depuis mi-janvier. Avec cet appui, la référence au complexe pédiatrique et dans les autres hôpitaux redevient une réalité en RCA.
Le complexe pédiatrique de Bangui, unique hôpital national de référence du niveau tertiaire pour les soins pédiatriques, d’une capacité de 270 lits, a, suite au dysfonctionnement des structures sanitaires périphériques, vu son taux d’occupation dépassé à cause de l’augmentation des cas d’hospitalisation. Certains services, comme celui de la prise en charge nutritionnelle, accueillent trois fois plus de malades que leur capacité ne peut permettre.
La situation de crise est à la base de problèmes comme les ruptures de médicaments essentiels. Ce qui compromet gravement la qualité de la prise en charge des enfants malades. Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans les services d’hospitalisation reste très préoccupant.
A l’intérieur du pays, des hôpitaux de référence de district sanitaire ont été pillés lors de récents affrontements survenus en janvier. Cette situation a également occasionné le déplacement massif du personnel de santé et les ruptures de stock des médicaments essentiels dans ces structures.
Face à cette situation sanitaire dramatique, le Gouvernement centrafricain a sollicité l’appui de l’OMS à travers le Fonds africain pour les urgences de santé publique, en vue de renforcer le système de soins et de prise en charge dans les structures publiques de santé.
Créé en 2011 par le Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (Région africaine), le FAUSP a pour objectif de mobiliser, gérer et décaisser des ressources supplémentaires provenant des Etats membres, pour riposter rapidement et efficacement aux urgences de santé publique de portée nationale et internationale, notamment les maladies à potentiel épidémique et pandémique, l’impact sur la santé des catastrophes naturelles et celles provoquées par l’homme et les crises humanitaires.
Le FAUSP a par conséquent vocation à fournir un apport significatif et durable à la réduction de la morbidité et de la mortalité, afin d’atténuer l’impact socioéconomique des urgences de santé publique dans les pays en difficulté, tout en contribuant à la réduction de la pauvreté dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement.
cmas
Cette aide du FAUSP vise à permettre au pays de répondre efficacement aux urgences de santé publique dues à la crise humanitaire qui continuent de faire d’énormes ravages parmi les populations démunies et plus particulièrement les enfants de moins de cinq ans déjà en proie à une mortalité élevée.
Ce financement a été obtenu sur la base d’une demande d’assistance officielle présentée par le Gouvernement centrafricain. Il sera utilisé essentiellement pour renforcer et améliorer l’accès aux soins de base et aux soins d’urgence de qualité pour les enfants, à travers le complexe pédiatrique de Bangui et pour les populations de Mbaiki (105 km de Bangui) et Boda (86 km de Bangui), à travers les hôpitaux de ces localités.
« Ces fonds doivent être utilisés dans un délai de 6 mois et l’OMS est également disposée à apporter son appui pour la mise en œuvre. Ils sont destinés à améliorer l’accès à des soins de qualité pour les populations de Bangui, Mbaiki et Boda à travers la mise en place de la gratuité de la prise en charge pour une période transitoire de trois mois », a précisé Dr Koné Mamadou Lamine, Représentant de l’OMS en République Centrafricaine.
Déjà, dans la ville de Bangui, l’OMS apporte un appui substantiel au système de référence des cas graves à travers l’approvisionnement en carburant de quatre ambulances du Ministère de la Santé Publique ainsi que la motivation des équipes médicales. Environ 150 patients avec des cas sévères bénéficient de ce service depuis mi-janvier. Avec cet appui, la référence au complexe pédiatrique et dans les autres hôpitaux redevient une réalité en RCA.
Le complexe pédiatrique de Bangui, unique hôpital national de référence du niveau tertiaire pour les soins pédiatriques, d’une capacité de 270 lits, a, suite au dysfonctionnement des structures sanitaires périphériques, vu son taux d’occupation dépassé à cause de l’augmentation des cas d’hospitalisation. Certains services, comme celui de la prise en charge nutritionnelle, accueillent trois fois plus de malades que leur capacité ne peut permettre.
La situation de crise est à la base de problèmes comme les ruptures de médicaments essentiels. Ce qui compromet gravement la qualité de la prise en charge des enfants malades. Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans les services d’hospitalisation reste très préoccupant.
A l’intérieur du pays, des hôpitaux de référence de district sanitaire ont été pillés lors de récents affrontements survenus en janvier. Cette situation a également occasionné le déplacement massif du personnel de santé et les ruptures de stock des médicaments essentiels dans ces structures.
Face à cette situation sanitaire dramatique, le Gouvernement centrafricain a sollicité l’appui de l’OMS à travers le Fonds africain pour les urgences de santé publique, en vue de renforcer le système de soins et de prise en charge dans les structures publiques de santé.
Créé en 2011 par le Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (Région africaine), le FAUSP a pour objectif de mobiliser, gérer et décaisser des ressources supplémentaires provenant des Etats membres, pour riposter rapidement et efficacement aux urgences de santé publique de portée nationale et internationale, notamment les maladies à potentiel épidémique et pandémique, l’impact sur la santé des catastrophes naturelles et celles provoquées par l’homme et les crises humanitaires.
Le FAUSP a par conséquent vocation à fournir un apport significatif et durable à la réduction de la morbidité et de la mortalité, afin d’atténuer l’impact socioéconomique des urgences de santé publique dans les pays en difficulté, tout en contribuant à la réduction de la pauvreté dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement.
cmas
