La Communauté Économique du Développement des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui tient, vendredi et samedi, à Yamoussoukro (243 km au Centre de la Côte d’Ivoire), la 44ème session des Chefs d’Etat et de gouvernement, a vu défiler à sa tête depuis sa création en 1975, 23 chefs d’Etat dont le dernier, Alassane Ouattara, passera le témoin au vingt-quatrième à l’issue de la présente session.
Organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975, la CEDEAO, dont le but est promouvoir la coopération et l’intégration, regroupe 15 pays de cette partie du continent.
23 Chefs d’Etat de 12 pays ont été, déjà, élus à la présidence de la Communauté. Seuls le Cap-Vert, le Libéria et la Guinée-Bissau n’ont pas encore, goûté aux « privilèges » de la présidence de la CEDEAO.
Le géant Nigéria tire le wagon des pays ayant dirigé l’organisation avec 7 mandats pour autant de chef d’Etat. Il s’agit de Olusegun Obassandjo (1978-1979), Muhammadu Buhari (1985), Ibrahim Babangida (1985-1989), Sani Abacha (1996-1998), Abdulsalami Abubakar (1998-1999), Umaru Yar’Adua (2008-2010) et Goodluck Jonathan (2010-2012).
Le Togo et le Sénégal suivent avec chacun 3 mandats à la tête de la CEDEAO. Le Togo avec le Président Gnassingbé Eyadema (1977-1978 ; 1980-1981;1999) est le premier à diriger l’organisation.
Léopold Sédar Senghor (1979-1980), Abdou Diouf (1992-1993) et Abdoulaye Wade (2001-2003) ont été élus à la présidence de la CEDEAO pour le compte du Sénégal.
Les Béninois Mathieu Kérékou (1982-1983), Nicéphore Soglo (1993-1994), les Guinéens Ahmed Sékou Touré (1983-1984), Lansana Conté (1984-1985), les Ghanéens Jerry Rawlings (1994-1996), John Kufuor (2003-2005), le Gambien Dawda Jawara (1989-1990 ; 1990-1991), le Burkinabé Blaise Compaoré(1990-1991 ; 2007-2008) et l’Ivoirien en exercice, Alassane Ouattara (2012-2013 ; 2013-2014) ont amené leur pays respectif à présider la CEDEAO à 2 reprises.
La Sierra Leone (Siaka Stevens, 1981-1982), le Niger (Mamadou Tandja, 2005-2007), le Mali (Alpha Oumar Konaré, 1999-2001) ont eu, chacun, un mandat à la tête de la Communauté ouest-africaine.
Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice, a annoncé, le mercredi 12 mars, « ne pas souhaiter un 3ème mandat à la tête de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest », malgré « l’insistance » de ses pairs de la sous-région ouest-africaine.
Pour sa succession, des milieux diplomatiques avancent que la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf a les faveurs de la majorité de ses pairs qui pourraient la porter à la tête de la CEDEAO au terme du sommet qui s’ouvre, vendredi, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.
A côté d’elle, les noms de John Dramani Mahama (Ghana) et Macky Sall (Sénégal) circulent également dans ces milieux diplomatiques pour succéder à Alassane Ouattara.
L’adhésion de tous les membres de la CEDEAO date depuis sa création en 1975 à l’exception du Cap-Vert qui l’a rejointe en 1976. La Mauritanie faisant le 16è pays a quitté la CEDEAO en 2000.
HS/ls/APA
Organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975, la CEDEAO, dont le but est promouvoir la coopération et l’intégration, regroupe 15 pays de cette partie du continent.
23 Chefs d’Etat de 12 pays ont été, déjà, élus à la présidence de la Communauté. Seuls le Cap-Vert, le Libéria et la Guinée-Bissau n’ont pas encore, goûté aux « privilèges » de la présidence de la CEDEAO.
Le géant Nigéria tire le wagon des pays ayant dirigé l’organisation avec 7 mandats pour autant de chef d’Etat. Il s’agit de Olusegun Obassandjo (1978-1979), Muhammadu Buhari (1985), Ibrahim Babangida (1985-1989), Sani Abacha (1996-1998), Abdulsalami Abubakar (1998-1999), Umaru Yar’Adua (2008-2010) et Goodluck Jonathan (2010-2012).
Le Togo et le Sénégal suivent avec chacun 3 mandats à la tête de la CEDEAO. Le Togo avec le Président Gnassingbé Eyadema (1977-1978 ; 1980-1981;1999) est le premier à diriger l’organisation.
Léopold Sédar Senghor (1979-1980), Abdou Diouf (1992-1993) et Abdoulaye Wade (2001-2003) ont été élus à la présidence de la CEDEAO pour le compte du Sénégal.
Les Béninois Mathieu Kérékou (1982-1983), Nicéphore Soglo (1993-1994), les Guinéens Ahmed Sékou Touré (1983-1984), Lansana Conté (1984-1985), les Ghanéens Jerry Rawlings (1994-1996), John Kufuor (2003-2005), le Gambien Dawda Jawara (1989-1990 ; 1990-1991), le Burkinabé Blaise Compaoré(1990-1991 ; 2007-2008) et l’Ivoirien en exercice, Alassane Ouattara (2012-2013 ; 2013-2014) ont amené leur pays respectif à présider la CEDEAO à 2 reprises.
La Sierra Leone (Siaka Stevens, 1981-1982), le Niger (Mamadou Tandja, 2005-2007), le Mali (Alpha Oumar Konaré, 1999-2001) ont eu, chacun, un mandat à la tête de la Communauté ouest-africaine.
Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice, a annoncé, le mercredi 12 mars, « ne pas souhaiter un 3ème mandat à la tête de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest », malgré « l’insistance » de ses pairs de la sous-région ouest-africaine.
Pour sa succession, des milieux diplomatiques avancent que la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf a les faveurs de la majorité de ses pairs qui pourraient la porter à la tête de la CEDEAO au terme du sommet qui s’ouvre, vendredi, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.
A côté d’elle, les noms de John Dramani Mahama (Ghana) et Macky Sall (Sénégal) circulent également dans ces milieux diplomatiques pour succéder à Alassane Ouattara.
L’adhésion de tous les membres de la CEDEAO date depuis sa création en 1975 à l’exception du Cap-Vert qui l’a rejointe en 1976. La Mauritanie faisant le 16è pays a quitté la CEDEAO en 2000.
HS/ls/APA