Awa Fadiga, un jeune mannequin ivoirien de 23 ans, est décédée mardi aux urgences du CHU de Cocody à Abidjan. Ses proches mettent directement en cause le manque de soins reçus à l'hôpital.
Awa Fadiga avait 23 ans. Cette jeune mannequin est morte mardi 25 mars au service des urgences du CHU de Cocody. Selon ses proches, le manque de soin prodigué par le personnel hospitalier est directement responsable de son décès.
Ce drame, rapporté par le site des Observateurs de France 24, a provoqué un profond émoi en Cote d'Ivoire. "Awa Fadiga, stop plus jamais ça", une page Facebook créée pour l'occasion, a déjà recueilli plus de 12 000 "like".
Que s'est-il passé ? Le 23 mars en début de soirée, Awa Fadiga est agressée à l'arme blanche par un chauffeur de taxi. Des passants lui viennent en aide avant que la gendarmerie n'intervienne et que des pompiers ne l'emmènent aux urgences du CHU de Cocody vers 23h00. Selon le ministère de la Santé, elle est déjà "dans un état comateux".
Ses proches expliquent ensuite avoir constaté le lendemain à 13h qu'aucun soin ne lui avait été prodigué depuis son admission aux urgences. La raison : le non-paiement des frais médicaux demandés par l'hôpital, affirment-ils.
Une fois sur place, l’amie et les parents d’Awa payent pour que la jeune femme reçoive les médicaments nécessaires, explique le site des Observateurs de France 24. Sans succès : la jeune mannequin décède mardi à 7 h du matin malgré plusieurs heures de réanimation.
Nelly Yavo, l'agent de la victime, donne sa versio
La version de l'hôpital est totalement différente. Contacté par France 24, le service de communication du CHU a expliqué, en se basant le cahier des admissions tenu par le personnel soignant, que la jeune femme avait été prise en charge dès son arrivée.
Dans un communiqué publié le 25 mars, le ministère de la Santé a de son côté assuré que Awa Fadiga "a reçu les premiers soins médicaux que nécessitait son état, par voie veineuse, y compris un nettoyage et des soins corporels par les filles de salle, avec eau savonneuse et antiseptique".
Le ministère estime que la victime est "décédée suite à une agression inadmissible et intolérable qui n’engage pas la responsabilité des services de santé."
Awa Fadiga avait 23 ans. Cette jeune mannequin est morte mardi 25 mars au service des urgences du CHU de Cocody. Selon ses proches, le manque de soin prodigué par le personnel hospitalier est directement responsable de son décès.
Ce drame, rapporté par le site des Observateurs de France 24, a provoqué un profond émoi en Cote d'Ivoire. "Awa Fadiga, stop plus jamais ça", une page Facebook créée pour l'occasion, a déjà recueilli plus de 12 000 "like".
Que s'est-il passé ? Le 23 mars en début de soirée, Awa Fadiga est agressée à l'arme blanche par un chauffeur de taxi. Des passants lui viennent en aide avant que la gendarmerie n'intervienne et que des pompiers ne l'emmènent aux urgences du CHU de Cocody vers 23h00. Selon le ministère de la Santé, elle est déjà "dans un état comateux".
Ses proches expliquent ensuite avoir constaté le lendemain à 13h qu'aucun soin ne lui avait été prodigué depuis son admission aux urgences. La raison : le non-paiement des frais médicaux demandés par l'hôpital, affirment-ils.
Une fois sur place, l’amie et les parents d’Awa payent pour que la jeune femme reçoive les médicaments nécessaires, explique le site des Observateurs de France 24. Sans succès : la jeune mannequin décède mardi à 7 h du matin malgré plusieurs heures de réanimation.
Nelly Yavo, l'agent de la victime, donne sa versio
La version de l'hôpital est totalement différente. Contacté par France 24, le service de communication du CHU a expliqué, en se basant le cahier des admissions tenu par le personnel soignant, que la jeune femme avait été prise en charge dès son arrivée.
Dans un communiqué publié le 25 mars, le ministère de la Santé a de son côté assuré que Awa Fadiga "a reçu les premiers soins médicaux que nécessitait son état, par voie veineuse, y compris un nettoyage et des soins corporels par les filles de salle, avec eau savonneuse et antiseptique".
Le ministère estime que la victime est "décédée suite à une agression inadmissible et intolérable qui n’engage pas la responsabilité des services de santé."