Le jeudi 27 mars 2014, le ministère de la santé fait une déclaration de presse à l’effet d’informer l’opinion sur les circonstances du décès du mannequin Awa Fadiga, survenu le 25 mars 2014.
« Elle a reçu les premiers soins médicaux que nécessitait son état par voie veineuse, y compris un nettoyage et des soins corporels…pour lui rendre sa dignité. Le 24 mars 2014, son état de traumatisme crânien et de détresse respiratoire a nécessité la prescription d’un examen scannographique d’urgence du crâne effectué hors du CHU de Cocody en raison de la panne de l’appareil du CHU…De retour du scanner, la patiente a été aussitôt transférée, ce même 24 mars 2014, aux alentours 18h heures, dans le service de réanimation du CHU de Cocody. Sous assistance respiratoire la patiente a succombé des suites de son tableau gravissime, le lendemain 25 mars 2014. »
Selon les propos du ministère aucune faute n’aurait été commise par le centre hospitalier entre le moment où Awa FADIGA est admise aux urgences en état comateux sa prise en charge médicale et l’heure de sa mort.
Les faits en notre possession tendent à prouver le contraire.
La confrontation des éléments en notre possession recueillis après enquête et confirmés par la famille et ceux donnés par le ministère, nous amène à penser légitimement que des contres vérités ont été dites par le Ministre de la santé.
En effet Awa FADIGA a été admise dans la nuit du dimanche 23 mars à 23h. Jusqu’à l’arrivée de ses parents, le lundi à 13h, elle se trouvait dans un état désespéré sans traitement, couchée à même le sol. Ce n’est qu’à 14h, que la première ordonnance est remise aux parents pour l’achat d’un collier cervical.
Pour le FED, nous sommes devant un cas manifeste de non assistance à personne en danger car comment comprendre qu’il ait fallu attendre plus de 12h pour donner les premiers soins à Awa FADIGA. Le code de déontologie dispose que : « tout médecin qui se trouve en présence d’un malade ou d’un blessé en péril ou, informer qu’un malade ou un blessé, doit lui apporter assistance ou s’assurer qu’il reçoit les soins nécessaires. »
La déclaration du Ministre de la santé n’a pour objectif que de masquer la véracité des faits à l’opinion.
Le FED assure la famille de la victime de sa compassion, lui assure de son soutien total et s’incline sur la mémoire de la défunte.
Le FED qui a décidé d’accompagner le Président de la République dans l’instauration d’un Etat de droit, demande la démission du Ministre de la santé pour:
D'une part les disfonctionnements de ses services ayant entrainés la mort du mannequin Awa FADIGA. Et d'autre part les contres vérités dites sans scrupule aux cours de la déclaration du 26 mars 2014 dudit ministère avec comme seul objectif de faire admettre inacceptable et couvrir injustifiable.
Le FED entend se battre pour que la lumière soit faite sur cet évènement tragique et douloureux.
Enfin Le FED se propose de commettre un avocat pour assister la famille.
Fait à Abidjan, le 28 mars 2014.
Le Secrétaire Général du FED
Doumbia Kader M
(00225)58585152
« Elle a reçu les premiers soins médicaux que nécessitait son état par voie veineuse, y compris un nettoyage et des soins corporels…pour lui rendre sa dignité. Le 24 mars 2014, son état de traumatisme crânien et de détresse respiratoire a nécessité la prescription d’un examen scannographique d’urgence du crâne effectué hors du CHU de Cocody en raison de la panne de l’appareil du CHU…De retour du scanner, la patiente a été aussitôt transférée, ce même 24 mars 2014, aux alentours 18h heures, dans le service de réanimation du CHU de Cocody. Sous assistance respiratoire la patiente a succombé des suites de son tableau gravissime, le lendemain 25 mars 2014. »
Selon les propos du ministère aucune faute n’aurait été commise par le centre hospitalier entre le moment où Awa FADIGA est admise aux urgences en état comateux sa prise en charge médicale et l’heure de sa mort.
Les faits en notre possession tendent à prouver le contraire.
La confrontation des éléments en notre possession recueillis après enquête et confirmés par la famille et ceux donnés par le ministère, nous amène à penser légitimement que des contres vérités ont été dites par le Ministre de la santé.
En effet Awa FADIGA a été admise dans la nuit du dimanche 23 mars à 23h. Jusqu’à l’arrivée de ses parents, le lundi à 13h, elle se trouvait dans un état désespéré sans traitement, couchée à même le sol. Ce n’est qu’à 14h, que la première ordonnance est remise aux parents pour l’achat d’un collier cervical.
Pour le FED, nous sommes devant un cas manifeste de non assistance à personne en danger car comment comprendre qu’il ait fallu attendre plus de 12h pour donner les premiers soins à Awa FADIGA. Le code de déontologie dispose que : « tout médecin qui se trouve en présence d’un malade ou d’un blessé en péril ou, informer qu’un malade ou un blessé, doit lui apporter assistance ou s’assurer qu’il reçoit les soins nécessaires. »
La déclaration du Ministre de la santé n’a pour objectif que de masquer la véracité des faits à l’opinion.
Le FED assure la famille de la victime de sa compassion, lui assure de son soutien total et s’incline sur la mémoire de la défunte.
Le FED qui a décidé d’accompagner le Président de la République dans l’instauration d’un Etat de droit, demande la démission du Ministre de la santé pour:
D'une part les disfonctionnements de ses services ayant entrainés la mort du mannequin Awa FADIGA. Et d'autre part les contres vérités dites sans scrupule aux cours de la déclaration du 26 mars 2014 dudit ministère avec comme seul objectif de faire admettre inacceptable et couvrir injustifiable.
Le FED entend se battre pour que la lumière soit faite sur cet évènement tragique et douloureux.
Enfin Le FED se propose de commettre un avocat pour assister la famille.
Fait à Abidjan, le 28 mars 2014.
Le Secrétaire Général du FED
Doumbia Kader M
(00225)58585152