Les parents, amis et connaissances d’Awa Fadiga ont procédé, hier matin, à la levée de corps de la défunte au Chu de Cocody en présence d’une foule inconsolable. En marge de la cérémonie mortuaire, le collectif de défense d’Awa Fadiga a dénoncé, au cours d’un point de presse, les mauvaises conditions d’accueil dans les services d’urgence du Chu de Cocody. Ouattara Bémitian, président dudit collectif a exprimé son indignation en ces termes : « La mort de notre sœur doit interpeller l’Etat ivoirien. Les CHU sont peu équipés et dans cette situation, on nous parle toujours d’émergence. Quel genre d’émergence même ! Dès les premières heures du décès, le ministère de la santé s’est défendu, pourtant le manque de matériel de travail est un véritable problème dans nos hôpitaux. Nous exigeons de l’Etat, désormais une prise en charge médicale d’une valeur de 200.000 francs à chaque mannequin hospitalisé. Nous continuerons à mener ce combat jusqu’à ce que la lumière soit faite sur le décès d’Awa Fadiga. On a fait savoir que l’autopsie a été faite. Nous attendons donc avec impatience les résultats », a-t-il soutenu.
Les parents de la défunte n’ont pas manqué d’exprimer leur colère également. « Nous sommes tous dépassés par cet événement malheureux. Il faut que le gouvernement tire les leçons de cette situation douloureuse afin que cela ne se reproduise plus », ont-ils recommandé. La dépouille mortelle d’Awa Fadiga a été conduite au cimetière municipal de Williamsville où elle repose désormais, après la prière mortuaire dans une mosquée.
Anicet Zio
(Stagiaire)
Les parents de la défunte n’ont pas manqué d’exprimer leur colère également. « Nous sommes tous dépassés par cet événement malheureux. Il faut que le gouvernement tire les leçons de cette situation douloureuse afin que cela ne se reproduise plus », ont-ils recommandé. La dépouille mortelle d’Awa Fadiga a été conduite au cimetière municipal de Williamsville où elle repose désormais, après la prière mortuaire dans une mosquée.
Anicet Zio
(Stagiaire)